Projets

Dans le cadre de l’ouverture sur les métiers et les matières. M. Dumser et certains élèves de la classe de CAP1 carrelage sont intervenus au sein de deux classes de 6èmede M. Olivier Calvo au collège du Stockfeld. Ensemble ils ont confectionné des mosaïques en cours d’arts plastiques !

L’outillage et l’appui technique des élèves du lycée ont été d’une grande aide pour bien mener l’action, et ont permis la rencontre des plus jeunes avec des lycéens investis dans leur futur métier de carreleurs-mosaïstes.

La classe de 3èmeSegpa du collège, encadrée par M. Julien Stehly, a également profité de cette activité à la fois ludique et participant d’une formidable démarche pédagogique de projet.

Claude Dumser, professeur de carrelage

Dans le cadre du cours de français, les élèves de 1ère S ont pu mener une réflexion sur la place de l’objet dans l’art.

Ce thème a été exploré à partir des œuvres littéraires qu’ils présenteront à l’oral du bac, du mouvement baroque au Nouveau Roman, mais aussi grâce à deux visites guidées organisées par les musées de Strasbourg.

La première leur a permis de découvrir les natures mortes de la collection du Musée des Beaux-Arts. La seconde visite les a menés à la rencontre de l’œuvre de l’artiste contemporaine féministe Joana Vasconcelos, à travers l’exposition « I want to break free » au MAMCS.

Conscients que la représentation artistique de l’objet peut servir aussi bien à imiter le réel qu’à mettre en question les stéréotypes, les élèves se sont finalement essayés à la photographie pour exprimer leur regard personnel sur des objets du quotidien, tout en s’inspirant de citations poétiques.

Mme Chani Barthel, professeure de Français

Avec le soutien financier de l’AVL (Animation vie lycéenne, dotation Région Grand Est)

Les projets « Acmisa » au lycée Le Corbusier se suivent mais ne se ressemblent pas. Cette année en effet, nous n’avons pas pu proposer d’action avec notre partenaire «historique », le théâtre du Maillon, en raison des travaux et de la délocalisation du théâtre.

Il a donc fallu revoir entièrement ce projet. Qu’à cela ne tienne ! Quelques enseignants ont donc décidé de se lancer dans l’aventure du cirque. Pari risqué au départ car nous n’avions que peu de repères. Mais pari réussi au final si on se réfère à la qualité des démonstrations proposées lors de la « Journée Portes Ouvertes » : audace, risques, entraide, mais aussi joie, poésie et émotions étaient au programme.

Ce projet a associé deux classes de la section « électricité » : les CAP 1° année et les 2P MEL. L’idée de départ était qu’une classe préparerait différents numéros de cirque que l’autre classe se chargerait de mettre en lumière.

La première partie du projet a été consacrée à une découverte de l’activité « Arts du cirque ». Elle a permis aux élèves des deux classes d’assister juste avant Noël au superbe spectacle de la compagnie « Lazuz » sous le chapiteau de l’association « Graine de cirque » (lire notre article ici ) : jonglages et acrobaties de deux artistes ont montré à nos lycéens qu’une représentation ne s’improvise pas et nécessite un travail d’équipe où chacun a sa part de responsabilités : dextérité pour les artistes, créativité et imagination pour la mise en lumière (voir: https://www.lyceelecorbusier.eu/projets/?p=5503). A partir du mois de janvier, conjointement à un cycle d’initiation aux « Arts du cirque », la classe de CAP a travaillé sous la direction de Madame Sandrine Binet, artiste circassienne. Après une initiation à différents ateliers, les élèves se sont petit à petit « spécialisés » en vue de proposer une démonstration du travail réalisé au mois de mars : échasses, rouleaux, jonglages, acrobaties, assiettes chinoises… ont été abordés. Parallèlement à cette préparation de numéros de cirque, le projet a été travaillé pendant les cours d’Arts Appliqués : initiation au vocabulaire spécifique du monde circassien, préparation d’affiches, illustration de ce qui était fait lors des séances d’initiation, mais aussi choix des costumes et des accessoires pour la représentation et musique ont été réalisés.

Le fruit du travail réalisé a été proposé lors de la « Journée Portes Ouvertes » du lycée. La période qui a précédé a été la plus difficile : découragement de quelques élèves, peur de rater un exercice, absences non prévues d’élèves… étaient au menu ! Maintenir un état de motivation n’a pas toujours été facile. Mais nous sentions que les élèves avaient envie de bien faire, de se dépasser. Hors de question de faire marche arrière !

Quelques jours avant la présentation, les exercices s’enchaînaient de mieux en mieux, les fautes initiales s’estompaient, la dextérité des élèves devenait perceptible et l’ensemble devenait présentable. L’ultime répétition a montré à ces élèves qu’ils pouvaient bien faire et leur a donné confiance en eux. Lors de la « JPO », les numéros ont été présentés plusieurs fois. L’excitation desélèves était perceptible. Ils allaient se produire devant leurs camarades et professeurs et il fallait être à la hauteur ! Nœuds papillon lumineux, cols de chemise et pantalons noirs devaient être impeccables ; les miroirs des toilettes étaient pris d’assaut et devaient refléter la perfection : coups de peigne et gel, ultime vérification de son image, de face, puis de profil, à droite puis à gauche… Les représentations pouvaient commencer ! La « dernière » s’est faite en soirée devant la direction du lycée et quelques invités, mais aussi devant des professeurs et des élèves du lycée : les applaudissements du public, les sourires des gens ont été une belle récompense pour ces élèves qui ont découvert le cirque et sa gamme d’émotions en quelques semaines seulement.

Ce projet a permis à nos lycéens de créer une véritable cohésion de classe. Ils ont réalisé ensemble des choses qu’ils n’imaginaient pas faire quelques jours auparavant : conseils entre eux, parades lors des exercices plus risqués, aide pendant les exercices ont créé des liens entre tous…

Déjà, les enseignants qui ont suivi les élèves dès le début de l’année scolaire dans ce projet, constatent des améliorations dans les comportements de chacun. Tous nos remerciements vont aux élèves mais aussi à Sandrine Binet qui en quelques séances, a su trouver les mots et les gestes pour leur permettre de gagner en confiance. Nous remercions aussi Madame Sylvie Kreuzer-Bottlaender, chargée de mission académique « arts du cirque et danse » pour nous avoir soutenus, aidés, encouragés pour mener ce projet à terme.

Anne Weisbecker et Didier Mailfert

Le projet de COP21 organisé l’année passée avec des élèves de seconde est relancé cette année !

Sous la supervision de Mme Roche, Mme Metz et M. Jost, une cinquantaine d’élèves de 2GT2, 2GT3 et 2GT4 sont engagés depuis le mois de février dans un jeu de rôles simulant la tenue d’une COP (Conférence internationale pour le Climat). En partenariat avec le Jardin des Sciences de l’université de Strasbourg, le projet permettra à nos élèves de rencontrer leurs camarades du lycée Jean Monnet de Strasbourg le 4 avril prochain, jour de la simulation.

Délégués étatiques, représentants de lobbys, organisateurs et membres du groupe médias sont autant de rôles occupés par nos élèves en vue de la simulation. Les classes sont actuellement dans la phase préparatoire : les délégués étatiques et lobbyistes recherchent activement des informations sur les pays ou organisations qu’ils représenteront le jour J. Les membres du groupe médias quant à eux travaillent énergiquement à la communication de l’événement : élaboration d’une affiche, mise en ligne d’un site internet (www.strascop.weebly.com), alimentation d’un compte Instagram (https://www.instagram.com/strascorbucop/) et production d’une vidéo promotionnelle en partenariat avec l’atelier Canopé 67 !

Ces étapes préparatoires ont été entrecoupées par une sortie au CINE Bussierre dans la forêt de la Robertsau le 28 février dernier. Dans ce centre d’initiation à la nature et à l’environnement, les élèves ont eu la chance de participer à deux animations, l’une sur le réchauffement climatique, l’autre sur la confection d’un goûter respectant une démarche de développement durable. La journée s’est clôturée par la dégustation des succulents mets préparés par le groupe au cours de la matinée !

 

 

 

 

Une conférence donnée par Hervé KINTZELMANN sur le thème de la maison passive a été organisée

au lycée jeudi 21 mars dans l’amphithéâtre du bâtiment H.

Membre fondateur de la Fédération Française de la Construction Passive, FFCP, Hervé KINTZELMANN a développé ses activités d’entrepreneur de la construction exclusivement en utilisant les modes opératoires en vigueur dans le champ du label allemand « Passivhaus ». Formé au lycée Le Corbusier, puis à l’INSA et enfin en Allemagne, Autriche et Suisse où le concept de maison passive est largement suivi, il oeuvre au sein de la FFCP pour faire reconnaître auprès des services de l’état une certification « maison passive », non en fonction des intentions mais au vu des résultats effectivement mesurés a posteriori. L’engagement des professionnels membres de cette fédération est de limiter la consommation d’énergie finale à 15 kWh/m² et par an, ce qui, en d’autres termes limite la facture énergétique proche d’une centaine d’euros pour une maison de 120 m² environ de surface habitable. Les réflexions portent actuellement sur les BEPOS (Bâtiment à Énergie POSitive) et sur le label E+C- où l’impact « carbone » est de plus en pus pris en compte.

Les 12 équipes « mixtes » constituées chacune de 3 étudiants BTS1 (Bâtiment et EEC) et, en partenariat avec l’ENSAS,  2 étudiants de L3 architecture,  inscrites au concours « les génies de la construction 2019 » ont ainsi pu retirer de l’ensemble des informations apportées par le conférencier, quelques éléments qui nourriront la trame déjà bien avancée de leurs travaux.

Outre les classes de BTS1 bât, EEC et  L3 de l’ENSAS, étaient également invités les étudiants de BTS 2 Bât, EEC, et DE.

Gilles Dugard, professeur

Des informations complémentaires pourront être apportées pertinemment grâce au fonds documentaire spécialement dédié à la construction passive au CDI du lycée Le Corbusier.

La JPO du lycée Le Corbusier s’est déroulée le vendredi 8 mars à partir de 13h30 jusqu’à 20h puis le samedi 9 mars de 8h30 à 12h00

Retour en images sur ces portes ouvertes 2019 :

Les élèves de Première S et Terminale S ont participé à un voyage à Paris autour du thème des Sciences du 4 au 6 février 2019, à l’initiative de Madame Metz (professeure de Sciences Physiques), accompagnée de Mesdames Antoine (SVT), Morand (Mathématiques), Wiatte (Sciences Physiques) et Monsieur Dousset (Histoire-Géographie).

Le lundi 4 février a débuté par une croisière en bateau-mouche pour un premier aperçu des monuments de la ville. Puis au Museum d’Histoire Naturelle, au Jardin des Plantes, nous avons visité la Galerie de Paléontologie et la Galerie de Minéralogie ou de l’Évolution. Pas loin, nous avons pu admirer la façade de l’Institut du Monde Arabe et nous réchauffer à la Grande Mosquée de Paris en buvant un thé à la menthe accompagné de pâtisseries orientales. La journée s’est achevée par une balade de nuit dans les rues de Montmartre, déserte de touristes en cette saison, jusqu’au Sacré-Cœur et vue sur la Tour Eiffel scintillante.

Le mardi 5 février, à la Cité des Sciences, en complément de la visite libre : Madame Morand a commenté la partie Mathématiques en lien avec les programmes ; nous avons assisté à un exposé de Physique sur le froid et avons voyagé dans l’espace à la recherche des trous noirs à travers un film projeté au planétarium.
Après quelques déboires dans le métro, les élèves ont pu profiter d’un peu de temps libre dans le quartier de Beaubourg : certains ont visité le Musée des Arts et Métiers, d’autres préféré faire du shopping et les plus courageux sont allés avec Monsieur Dousset jusqu’à l’Ile de la Cité pour voir l’Hôtel de Ville et Notre-Dame au soleil couchant.
Le soir, nous avons été au Théâtre de la Pépinière Opéra, non loin de l’auberge où nous logions, pour voir la dernière création d’Alexis Michalik (auteur des pièces Edmond, Le Cercle de Illusionnistes…) : Intra muros, sur le thème difficile du conditionnement social à travers un atelier théâtre en univers carcéral. Nous étions tous enthousiasmés !

Le mercredi 6 février, nous avons visité le Palais de la Découverte (une chance car il va bientôt fermer pour quatre ans), où nous avons assisté à divers exposés : un de Chimie sur les arômes, un de Mathématiques sur la Cryptographie (dans la célèbre salle π) ou un sur l’Astrophysique. Et, pour terminer, nous avons parcouru le quartier des Champs-Elysées pour voir : l’Arc de Triomphe, l’Obélisque de la Concorde, la place Beauveau (siège du Ministère de l’Intérieur), le Palais de l’Elysée et la Madeleine.

Un séjour bref mais très dense et riche en découvertes et connaissances !

Bénédicte Metz & Armelle Morand

Ce projet a bénéficié d’un soutien financier de la Région Grand Est (dotation AVL) pour couvrir toute la partie culturelle (entrées aux musées, croisière en bateau-mouche, entrées au théâtre).

Le 22 janvier dernier, une classe de 2nde Bac pro – les 2PMEL – faisait la rencontre de Piet, un dessinateur de presse et caricaturiste bien connu des lecteurs de Rue89 Strasbourg, mais qui officie aussi dans de nombreux autres médias tels Arte, 8e étage ou encore le journal satirique Zélium

Les élèves avaient préparé cette rencontre, tels des journalistes en herbe, en enquêtant sur lui, en préparant leurs questions et en affûtant leurs connaissances sur le dessin de presse et la caricature, des genres journalistiques justement mis à l’honneur au CDI ces dernières semaines avec une exposition de Cartooning for peace.

Pour rendre compte de leurs échanges et de leur travail, quoi de mieux que de publier ici leurs propres articles, écrits à l’issue de la rencontre avec le jeune journaliste !

Des extraits audios enregistrés par les élèves lors de cette matinée sont également disponibles plus haut à cette adresse : https://soundcloud.com/cdicorbu/sets/piet-rencontre-avec-un-dessinateur-de-presse

Loryane Vialla, professeur de Lettres et Laetitia Ory, professeur documentaliste 

Ce projet a pu être conduit grâce au financement de l’AVL (dotation Région qui nous a permis de rétribuer l’intervention du journaliste au CDI) et grâce au Club de la presse Strasbourg Europe et le Clemi Strasbourg nos partenaires et intermédiaires avec les médias.

A découvrir  : le site de Piet  pietcartoons.wordpress.com

Début Février, les classes de Première STD2A du lycée sont allées à Paris, pour les Journées Portes ouvertes des écoles d’Arts Appliquées. L’occasion de s’interroger sur leur orientation future mais aussi d’en prendre plein les yeux.

Le réveil est douloureux à 4h30 et certains ont déjà le regard fiévreux et le nez rouge caractéristiques de la grippe. Mais ce n’est que la première épreuve de ces valeureux élèves et tous relèvent le défi : Ils vont être entraînés dans un marathon au rythme endiablé concocté par leurs professeurs. L’objectif :  3 jours et pas moins de 4 musées et 5 écoles d’Arts.

A peine sortis du train, carnets de croquis en main, c’est au musée d’Orsay et au musée du Louvre qu’ils se rendent pour découvrir quelques uns des chefs-d’œuvre incontournables de l’art au coeur d’un Paris majestueux. Le ciel est gris, la Seine est grise, les pierres sont grises, mais ce gris si caractéristique de notre capitale où on trouve mille nuances. A la nuit tombée, quand Paris s’allume, c’est dans l’antre du musée de Arts Décoratifs de Paris que les jeunes gens s’évadent le temps d’une visite à la découverte des subtilités de l’art du Japon.

Les deux jours suivants, place aux Ecoles d’Arts. Toutes visent l’excellence et présentent des projets ambitieux mais chacune a aussi sa coloration. Les élèves se perdent dans les méandres de l’école Boulle à la découverte de métiers d’arts rares puis ils découvrent la faune et la flore si caractéristiques de l’école Duperré consacrée à la mode. A l’ENS AAMA d’Olivier de Serres, ils découvrent un design qui est orienté vers la production industrielle alors qu’à Estienne, les arts graphiques et le livre sont mis à l’honneur. Quelques uns iront encore l’école des Beaux Arts des Gobelins avant de rejoindre la gare de l’Est.

Au cours de toutes ces visites, ils ont l’occasion d’échanger avec les étudiants, de découvrir la grande diversité des parcours qu’ils peuvent envisager mais aussi de prendre conscience du niveau d’exigence qui est demandé et de s’interroger sur leurs préférences personnelles.

Bilan du périple : Les STD2A repartent avec les jambes douloureuses mais des images et des idées plein la tête.

Laurence Brinette, professeure de Lettres et accompagnatrice, pour l’équipe du projet