Ce projet a été permis par “Les Utopiennes”, un recueil de nouvelles utopiques qui se déroulent en 2044. Ces nouvelles interrogent les changements profonds au sein de notre société et leurs conséquences positives comme négatives sur la vie des gens en 2044. La nouvelle “Terre de symbioses” raconte un futur où l’interdiction des pesticides a complètement modifié notre rapport au sol, “ici, on fait pousser le sol”.

Ce futur où la vie microbienne est remise au cœur de nos pratiques agricoles et alimentaires est-il souhaitable ?Nous avons voulu interroger nos camarades à ce propos. Mais comment les immerger dans cette utopie ? Comment pourront-iels se projeter dans ce futur abstrait qui n’est décrit qu’en quelques lignes ?

Pour redonner de la consistance et amener du concret à cette utopie, nous nous sommes lancé·e·s dans la création d’un dispositif expérientiel sous la forme d’une exposition. Nous avons commencé notre projet en nous interrogeant sur la manière de projeter l’utilisateurice dans le monde de 2044, suite aux modifications de la PAC (Politique Agricole Commune). En nous appuyant sur le texte fourni, nous avons identifié plusieurs points clés. Deux mots sont particulièrement revenus de façon récurrente : “Terre” et “Communauté”.

Ces notions nous ont guidé·e·s dans notre réflexion sur ce que nous souhaitions concevoir et présenter. Après une série de croquis d’objets et de concepts potentiels, deux idées ont particulièrement retenu notre attention et nous ont permis d’arrivés à ces deux provotypes:

  • une micro-bonbonne de méthanisation, nommée Méthabonbonne;
  • des maisons semi-enterrées, inspirées de l’architecture troglodytique, isolées naturellement par la terre, et intégrées dans un univers solarpunk.

Dans la suite du projet, nous avons sélectionné deux thématiques fortes du texte de départ pour les intégrer dans notre atelier : la lactofermentation et la production de biogaz domestique. L’idée de la méthabonbonne a été conservée comme élément central de notre proposition.

Après de nombreuses recherches sur le procédé de méthanisation, nous avons imaginé un dispositif simple et accessible : une méthabonbonne, un petit méthaniseur domestique qui pourrait être utilisé partout, même en milieu urbain. Son objectif est de permettre à chacun·e de produire son propre biogaz à partir de déchets alimentaires, et ainsi auto-alimenter sa maison en gaz.

 Fonctionnement :

  1. L’utilisateurice insère ses déchets alimentaires dans la bonbonne.
  2. Un broyeur intégré permet de les réduire en matière plus facilement transformable.
  3. Le processus de méthanisation démarre automatiquement une fois la bonbonne refermée.
  4. Un écran numérique à l’avant affiche les données essentielles : température, taux de CO₂, volume de biogaz produit…
  5. À mesure que le biogaz se génère, un ballon de stockage se gonfle.
  6. Lorsque ce ballon est plein, une notification apparaît à l’écran et le biogaz est directement injecté dans le circuit de gaz domestique.
  7. Le résidu organique (ou digestat) peut être réutilisé comme engrais, aussi bien dans les potagers individuels que pour les champs communaux.

Ce dispositif répond à une logique de circularité énergétique et de réduction des déchets, tout en étant ancré dans une vision d’autonomie locale et écologique.

En parallèle, nous avons intégré une seconde thématique : la lactofermentation, un procédé ancestral de conservation, simple, sain, et économe en énergie. Plutôt que de simplement expliquer le processus, nous avons imaginé un lieu dédié : la LactoFabrique.

La LactoFabrique est une “usine collaborative” ouverte à toustes. Chacun·e peut venir y fabriquer ses propres produits lacto fermentés, à partir d’aliments issus du magasin communal (un lieu d’approvisionnement local regroupant les produits des fermes environnantes).
Les productions peuvent être destinées à une consommation personnelle, mais aussi à la cuisine collective, renforçant ainsi les liens entre habitant·e·s et leur autonomie alimentaire. Ce lieu devient alors bien plus qu’un espace de production : c’est un centre de transmission de savoir-faire, un outil de résilience communautaire, et un exemple concret d’économie circulaire.

À travers la méthabonbonne et la LactoFabrique, nous avons voulu imaginer un futur dans lequel les habitant·e·s de 2044 vivent en harmonie avec la nature, produisent leur énergie et leur alimentation localement, et participent activement à la vie de leur communauté. Ces projets s’inscrivent dans une esthétique solarpunk, où technologie douce, design organique et pratiques durables se rejoignent pour construire un monde plus résilient, plus juste et plus humain. Ces réalisations n’ont pas eu pour but de créer des produits de design fonctionnels mais bien de faire émerger chez les visiteureuses des réflexions quant au monde demain. 

L’exposition

Arrivé·e·s dans l’ancienne mairie, une cuisine collaborative ouvre ses portes. Un travail d’équipe entre plusieurs personnes, la méthabonbonne au centre du projet et des produits lacto fermentés partout dans la cuisine. Une personne fait la cuisine et une autre coupe des légumes et met les épluchures dans la méthabonbonne. L’exposition ouvre ses portes, les gens découvrent notre cuisine, la vie en 2044, comment notre future est imaginé. Un guide de la cuisine collective présente le projet et explique la vie future.

Une fois imprégné·e·s de l’univers de Terre de symbioses, les visiteureuses ont été invité·e·s à participer à un débat mouvant afin de faire émerger une discussion riche. Le débat mouvant consiste à demander aux participant·e·s de prendre physiquement position en allant d’un côté ou de l’autre d’un espace définit comme étant pour ou contre. Les arguments formulés tentent de faire changer de « côté » l’autre camp s’iels sont convaincant·e·s. L’intérêt du débat mouvant réside dans la matérialisation physique du positionnement intellectuel et dans l’obligation de choisir un camp. Alors qu’il est impossible de connaître la position d’une personne silencieuse dans un débat « classique », le débat mouvant contraint chacun·e à donner son avis, au moins de façon non verbale. Il a donc été demandé aux visiteureuses si, ce futur qui remettait la vie microbienne au cœur des pratiques agricoles et alimentaires leur semblait souhaitable. Au début du débat, les participant.e.s étaient assez unanimes, ce futur leur semblait désirable. Néanmoins, des discussions ont commencé à émerger sur les angles morts de ce futur : l’alimentation lactofermentée devriendrait-elle obligatoire ? Qu’adviendrait-il des espaces urbains bien trop dépendants de l’agriculture productiviste ? Nous concluons donc que l’exposition et le débat ont su immerger les visiteureuses avec enthousiasme dans ce futur de symbioses où microbiotes terrestres et humains se lient pour faire communauté. 

 

Réalisé par Ismaël Paillard, Léo Kohser, Sauvane Tavernier et Sarah Cosenza

Le temps libéré – Les Utopiennes Lire la suite…

Corps interactif

La demande était d’observé les oeuvres de 3 peintres: fernand leger/ fritz khan/ martin jarrie et rechercher des références sous l’angle de corps-machine, en représentant par la suite le corps humain avec 3 techniques différentes.

 

LES DIFFERENTES ETAPES de réalisation

Étape 1 – Création d’une palette colorée sur Illustrator

  • Sélectionner trois œuvres de Fernand Léger et/ou Martin Jarrie dont les couleurs vous inspirent.
  • Sur Illustrator, créer un dégradé à partir de deux couleurs complémentaires issues de chaque œuvre et le répéter pour les trois oeuvres.
  • Enfin, choisir une gamme colorée cohérente qui servira pour les prochains exercices.

 

Étape 2 – Réalisation d’un photomontage en noir et blanc sur Photoshop

  • Choisir un univers visuel (hors éléments organiques) avec beaucoup d’objets différents.
  • Par analogie de fonction ou forme, associer les organes avec des objets.
  • Avec les images d’objets, les détourer puis les passer en noir et blanc sur Photoshop.
  • Assemblez les éléments entre eux pour composer un corps humain, tester différentes variantes.
  • Enfin mettre un fond monochrome (couleur de la palette sélectionnée)..

 

Étape 3 – Réalisation d’un dessin vectoriel sur Illustrator

  • Vectorisation de notre photomontage en élément simplifié avec notre palette colorée (3 couleurs +noir).
  • A l’aide de l’outil pathfinder nous devions réaliser la forme de notre corps et avec l’outil plume, nous devions créer 
  • des organes. Faire différentes variante, notamment colorée pour trouver ce qui met en valeur les organes et la silhouette.
  • Ajouter un fond monochromatique.

 

Étape 4 – Réalisation d’une image 3D sur Blender (logiciel que j’ai utilisé).

  • A l’aide de volume simple, reconstituer le corps vectoriser. Le transposer en 3D (penser à l’idée de mouvement et des volumes employés).

 

 

 

Étape 5 – Corps interactifs

  • Imprimer la forme vectoriser (Illustrator), la découper et séparer les membres puis, les réassembler  avec des attaches parisiennes pour créer un pantin articuler.

La carte électronique Arduino, gère le transport d’information et relie les différentes technologies, par exemple dans notre projet, nous avions téléversé sur une clé USB un fichier son qui fut ensuite connectée sur une des broches d’entrée-sortie de la carte Arduino. Nous avons branché les haut-parleurs sur la carte (elle-même branchée à une alimentation) et enfin, relier la carte avec les attaches parisiennes de notre pantin à l’aide de pinces croco. En découle, un pantin interactif qui lorsque l’on touche une attache parisienne reliée avec une pince, cela produisit le son préalablement mis sur la broche et émis par le haut-parleur.

Étape 6 – Création d’un Gif

–>Le combat articulé

 

 

 

 

 

 

Enfin, pour les savoir-faire techniques, nous avons appris et/ ou réappris à utiliser des logiciels de gestion d’image (photoshop) et de vectorisation (illustrator). (comment créer une palette avec de nuances de couleurs). Personnellement, j’ai dû reprendre en main Blender au bout de 2 ans. J’ai beaucoup aimer faire l’assemblage photoshop, car cela laissait libre court à notre inventivité et notre imagination.

 

Ecrit par LIEHN Emma, élève en Dnmade 1

Les pantins enchantés

La demande : 

Pour ce projet, il nous a été demandé de créer un personnage simplifié, à l’aide d’un thème précis et d’objets le composant (ustensiles de cuisine, outils de bricolage, aliments…) afin de créer un corps humain interactif, vous allez vite comprendre comment…

Les étapes :

1/ En premier lieu, nous avons dû effectuer des recherches afin de trouver un thème pour les illustrations.

2/ Suite à cela, nous devions nous aider d’œuvres de Fernand Léger, afin de trouver des couleurs intéressantes.

3/ Nous avons ensuite créé une palette de couleurs avec trois d’entre elles.

4/ Puis, nous avons dû créer un personnage, avec des formes simples (ronds, rectangles, triangles) sur le logiciel Inskape.

5/ Pour continuer, nous avons vectorisé ces formes

6/ Nous avons enlevé le fond de nos images, grâce au logiciel RemoveBg afin de pouvoir les intégrer/ajuster au mieux à nos formes et préciser les membres du corps humain.

7/ Après quoi, nous avons pris les couleurs de notre palette, réalisée en amont, pour colorer nos fonds et nos personnages.

8/ Dans la foulée, nous avons imprimé nos créations, sur lesquelles nous avons découpé les différentes formes

9/ Nous avons ensuite associé à nouveau les différentes parties du corps des personnages grâce à des attaches parisiennes

10/ Nous avons par la suite, dû télécharger quelques sons correspondant à notre thème initialement choisi

11/ Nous avons associé ces sons à des cartes électroniques, prêtées par notre professeur

12/ Enfin, nous avons associé chacune des attaches à un des sons enregistrés : nos pantins faisaient donc un son, selon là ou nous touchions, faisant référence au thème choisi au préalable.

 

 

En effet, au cours de ce projet, nous avons eu l’opportunité de découvrir l’utilisation d’une carte électronique et de comprendre à quoi celle-ci servait.

Une carte électronique (ou circuit imprimé) est un support qui créér des connexions électriques permettant d’interpréter des touches tactiles grace à des ports numériques et analogiques. Dans notre cas, nous avons pu associer des sons spécifiques à chaque port grâce à une carte SD. Pour activer ces connexions électriques, il est nécessaire d’utiliser un élément conducteur. Nous avons choisi des attaches parisiennes qui servaient également d’articulations pour nos pantins, mais d’autres options existent comme la pâte à modeler ou encore le contact de notre doigt.

Ce projet a nécessité la maitrise de plusieurs compétences techniques tel que:

  • L’utilisation de Photoshop pour le traitement d’image (découpe de fond, noir et blanc)
  • La création de palettes de couleurs et de la vectorisation avec Illustrator
  • La gestion des fichiers audio (téléchargement, importation)
  • La création de GIFs grâce au stop motion (photos et montage)
  • Modélisation 3D (avec Blender ou autre logiciel)

Louise Arroyo Lorin, Célia Guilhem

Union du corps et de l’inerte.

Descartes concevait l’esprit, immatériel, comme un être distinct et séparé du corps, lui matériel et doté de fonctions. Comme les vraies machines, le corps humain est également constitué de nombreuses parties qui fonctionnent ensemble pour exécuter certaines fonctions, dont, dans le cas du corps humain, le maintien de l’organisme en vie.

Martin Jarrie:

MJAprès avoir observé les exemples de références sous l’angle de corps-machine, nous devions nous appropriée un thème concernant la machinerie n’ayant aucune rapport avec le corps et ensuite les mettre en relation.

THEME: Couture > Aiguilles, machines à coudre, tricot, fer à repasser, bobine de laines

Faire une superposition des machines (retouche Photoshop) afin de les humaniser

Suite à la conception de ce dernier, nous l’avons vectoriser sur Illustrator, avec une silhouette humaine simplifier en y ajoutant les objets de coutures aussi simplifier.

PANTINS

A partir des deux bonhommes fait nous irons les imprimer sur des feuilles cartonner puis découper les membres et les rattacher avec des attaches parisienne

Une fois articuler nous pouvions faire une suite de photos reproduisant un mouvement et ensuite en faire un gif

Dernière étape était d’y ajouter un effet sonore a l’aide

d’une barre conductive :Elle permet de transformer n’importe quelle surface ou objet conducteur en capteur tactile grâce à 12 électrodes pouvant détecter la plus petite tension, comme celle                              du corps humain. Cette carte est  adaptée pour une utilisation avec tout éléments conducteur.

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