Scènes au lycée

  Scènes au lycée : femmes de théâtre à l’honneur

 

Cette année, nous avons accueilli deux spectacles de théâtre dans le lycée. L’un est lyrique et tragique, il met en voix un poète contemporain et nous plonge dans la mythologie. Le second s’attaque au monument Molière et renouvelle avec gaieté et piquant un comique qui ne vieillit pas quand il est bien porté sur scène. Un point commun pourtant : les deux créations sont portées par des femmes engagées dans leur vie et leur pratique artistique. Ces deux actions ont été possibles grâce au Pass Culture.

UN SPECTACLE SUR LES TRACES D’ORPHÉE, LE PREMIER DES POÈTES

La Compagnie Rêve Mobile a proposé en décembre deux représentations de leur création « La mort n’est que la mort si l’amour lui survit ». Quatre classes de Seconde et Première ont pu y assister à l’amphithéâtre.

L’histoire nous plonge dans des temps immémoriaux, c’est celle du mythed’Orphée, le premier des poètes qui
parvint jusqu’aux enfers pour chercher sa bien-aimée Eurydice. Le récit retrace sa vie : son lien à la nature, ses prodiges, et surtout son courage face à la mort et la force de son chant poétique.

Le texte est écrit par le poète contemporain Jean-Pierre Siméon et il est mis en voix par Béatrice Venet. C’est un seul en scène qui associe harmonieusement récits en vers libres et chants a capella, tout en authenticité.

Autour du spectacle, Beatrice Venet a proposé à trois classes des ateliers de pratique artistique et un temps d’échange sur la genèse du spectacle.

 

LE MALADE / IMAGINAIRE : TROIS COMÉDIENNES S’EMPARENT DE MOLIÈRE

Six classes ont assisté au spectacle de la Compagnie Gavroche, une adaptation de l’ultime pièce de Molière, le Malade imaginaire, au mois de janvier.

Les morceaux choisis et interprétés mettent en lumière toute l’actualité de cette comédie : de façon très perspicace, elles nous font réfléchir à notre rapport à la maladie, à l’importance du rire et à la condition de la femme.

La mise en scène est joyeuse et dynamique, le jeu varié et vivant, le rythme très entrainant. Le dispositif scénique
met les élèves au plus près de la scène et elles ont eu le souci de les faire participer. Ils ont ainsi pu apprécier Molière, dans un spectacle bien vivant, et casser ainsi leurs préjugés sur un dramaturge qui souffre de son image trop « scolaire ».

Laurence Sevathean, pou l’équipe de Lettres du LEGT