Projets

Dans la vie « on rencontre toujours deux types de personnages sur sa route, les Pépites et les Pépins » (Azouz Begag, auteur du Gone du Châaba)

L’écrivain, sociologue et ancien ministre, Azouz Begag est venu à la rencontre des jeunes du quartier de la Meinau jeudi 28 septembre dernier. Sautant sur l’occasion, nos élèves de 1ère Bac pro TEB se sont rendus au centre socio culturel pour l’y écouter et ils lui ont tendu le micro lors d’un entretien qu’il leur a accordé ensuite.

Azouz Begag a parlé avec eux d’actualité, d’esprit critique, de la  réussite qui leur tend les bras même s’ils viennent d’un milieu populaire, de la valeur des études et de l’importance des livres, de la conquête de la liberté en apprenant un métier comme ils le font avec le Bac professionnel, et des combats philosophiques et sociétaux qu’il les invite à mener !

Un entretien riche qui sera intégré au reportage TV que préparent les 1ères TEB pour le second trimestre, et qui vous sera diffusé prochainement dans le cadre de l’opération #FabriqueTonMedia avec le CLEMI Strasbourg.

Les responsables du projet : Samir Boumahres (lettres-Histoire), Laetitia Ory (professeur documentaliste), Avec le soutien et la participation de Madeline Lehmann (CPE) et Ana Mougenot (proviseur adjointe)

Une journée sportive pour terminer la semaine d’intégration de nos nouveaux élèves de CAP

Depuis quelques années déjà, la traditionnelle semaine d’intégration des élèves de CAP s’achève par des animations sportives. 2017 n’a pas échappée à la règle. Après les divers tests de positionnement, la découverte des ateliers et des lieux, les rencontres avec les équipes pédagogiques pendant les premiers jours de septembre, la centaine d’élèves présents s’est vue proposer des activités sportives. La matinée a été réservée à faire des tests de natation, d’une part pour évaluer le niveau des élèves dans cette discipline, et d’autre part pour pouvoir leur proposer une éventuelle sortie en canoë au cours de l’année scolaire. Ceux qui ont réussi ce test ont été invités à découvrir le canoë sur le lac Achard tandis que les non-nageurs s’exerçaient au volley, à l’ultimate, au badminton ou au football sur les magnifiques pelouses qui entourent le lac.

L’après-midi, un tournoi de football et des rencontres de base-ball se sont déroulés au stade Albert Schweitzer. De beaux matches ont eu lieu, soldés par des résultats serrés qui reflètent la valeur des différentes équipes. Un très bon esprit a été observé : aucun geste inapproprié, aucune parole déplacée, un respect total des régles… Quelques élèves se sont déjà faits remarquer par de belles prestations et par leurs techniques au-dessus de la moyenne.

Les objectifs de la journée ont été atteints : terminer la semaine d’intégration par des activités ludiques, mais aussi renforcer les liens entre les élèves et leur inculquer un esprit de groupe qui leur sera bien nécessaire pendant les deux ans à passer ensemble au lycée Le Corbusier. L’année scolaire semble avoir bien commencé pour ces élèves de première année de CAP !

La direction du lycée remercie chaleureusement les services de l’Eurométrople de Strasbourg pour la mise à disposition des installations se trouvant autour du lac Achard ainsi que la municipalité d’Illkirch pour le prêt des terrains situés sur le ban communal.

Les enseignants accompagnateurs

Cracovie 19-25 mars 2017

Classes de Term L et de BTS DE 1ère année

« De la propagande à la solution finale »

Nous remercions nos partenaires, La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Ministère de la Défense et bien entendu l’académie de Strasbourg à travers la DARILV et le Lycée Le Corbusier pour avoir rendu possible ce projet, le travail de théâtre et le voyage à Cracovie. Nous savons que les étudiants reviennent transformés de telles expériences et que nous avons ainsi contribué à construire les citoyens de demain.

Rappel des objectifs :

Lorsque le racisme et la discrimination s’expriment librement avec des mots, nous ne sommes pas loin du moment où ils s’exprimeront par des actes. Ainsi l’antisémitisme, propagé par des langages verbaux, picturaux ou gestuels, a-t-il trouvé son expression la plus dramatique dans la solution finale.

« De la propagande à la solution finale » se propose de sensibiliser les adolescents à la portée des mots qui préfigure celle des maux et, à travers l’analyse de la logique/propagande raciste qui aboutit à la shoah, de dénoncer le danger de toute dérive ostracisante, discriminante ou xénophobe, occasionnelle ou orchestrée.

Il est parfois difficile de voir la propagande derrière un discours élégamment construit. Ce regard critique aiguisé doit s’enseigner afin que nos jeunes ne se retrouvent pas dupes d’un langage réducteur et orienté.

Moyens mis en œuvres pour sensibiliser les étudiants aux dangers de la propagande :
  • Etude de films : Sophie’s choice, Schindler’s list 

Etude des personnages principaux.

Traits mis en place dans les films pour décrire les juifs, les nazis  vers les stéréotypes et les idées    reçues.

  • Etude d’affiches de propagande :

Visite du musée WURTH à Einstein sur l’affiche de propagande.

Devoirs d’anglais autour du sujet « How can propaganda influence a whole population » permettant de décrypter les outils caractéristiques de la propagande.

  • Etude d’une pièce de théâtre : Dr Korczak and his children adapté de A Field of Buttercups de Joseph Hyams

Travail autour des personnages principaux, en particulier le Dr Korczak et l’officier Nazi, dont le message semble tout droit sorti d’un discours de propagande.

Travail autour de la scénographie avec les étudiants en BTS Design d’Espace.

Représentation de la pièce lors du festival de théâtre en anglais de Cracovie puis dans l’auditorium du Lycée Le Corbusier (avec débat). Dans le cadre du festival nous avons reçu un prix pour le choix de la pièce et la pertinence de la mise en scène.

  • Voyage à Cracovie :

Les étudiants étaient logés chez l’habitant et ont pu découvrir une culture différente de la leur, sans préjugés ni apriori. Ils ont pu échanger avec leur famille d’accueil sur l’histoire de la Pologne et les différents aspects déclinés lors de la visite de la ville et des musées, en particulier l’histoire de Kazimierz puis du ghetto et de la déportation.

Visite guidée de Auschwitz Birkenau.

Visite du musée Schindler, de la vieille synagogue et du musée Juif Galicia (jour de gratuité).

Visite de la place Boghatelow Ghetta et de Kazimierz (l’ancienne ‘ville’ juive de Cracovie).

Repas au Klezmer Hoiz avec musique Klezmer et repas traditionnel pour sensibiliser à la culture juive et expliquer qu’au-delà des individus un génocide vise à détruire une culture.

  • Diffusion lors des Portes Ouvertes :

Exposition du voyage de mars 2017.

Présentation du prochain projet mars 2018.

Présentation d’extrait de la pièce (des pièces) de théâtre choisie(s).

Mme Cécile Couasnon, professeur d’anglais, responsable du projet.

Réalisations d’élèves 

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Monteverdi au lycée Le Corbusier par l’ensemble Voces Suaves

Pour la 4ème année consécutive, dans le cadre des Animations de la Vie Lycéenne, le lycée Le Corbusier a fait confiance à l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) pour organiser un concert pédagogique de découverte de la musique ancienne.

Cette année, ce sont les chanteurs de l’ensemble Voces Suaves qui se sont prêté au jeu le lundi 20 mars dernier. Cet ensemble fondé sur les bancs de la prestigieuse Schola Cantorum Basiliensis s’est déjà forgé une belle réputation qui lui permet d’être invité par plusieurs festivals européens importants.

La prestation préparée pour le lycée Le Corbusier, centrée sur des madrigaux (poèmes mis en musique de manière très descriptive) de Monteverdi a permis aux élèves et étudiants du lycée de découvrir cet art et surtout d’en analyser la structure pour mieux le comprendre et l’apprécier. Le madrigal « Ecco mormorar l’onde », description d’un levé du jour, servit de décor à la présentation des différentes tessitures vocales. Une passacaille jouée à l’archiluth permit d’introduire la notion de basse continue, petite phrase musicale répétée indéfiniment, qui est une des caractéristiques de la musique baroque. Quelques exemple de musiques actuelles ont suffi à démontrer que cette technique est encore couramment utilisée.  Les chanteurs se sont ensuite livrés à une improvisation vocale sur une basse continue jouée par les élèves en percussions corporelles.

Le madrigal érotique « Ohimè, se tanto amate » surprenait quant à lui par l’audace avec laquelle est décrite musicalement et sans équivoque « la petite mort », mais le point culminant de l’intervention était naturellement le très fameux « Lamento della Ninfa » qui a su profondément émouvoir de nombreux jeunes.

En deux représentations, ce programme a réuni environ 180 élèves issus des différentes sections professionnelles, générales et techniques proposées au lycée le Corbusier, ce fut également l’occasion d’utiliser le nouvel amphithéâtre inauguré deux jours plus tôt.

Philippe Woessner, professeur de Génie civil, organisateur de l’événement en lien avec l’AVL Région

Un projet qui a mis en valeur les romans en langue anglaise du CDI, tout en travaillant l’expression et les compétences d’éducation aux médias !

Après avoir bénéficié des conseils d’une booktubeuse, Gaelle Breysach,  pour ce qui est de l’écriture, de la présentation, du tournage et du montage vidéo, les élèves de 2nde générale des classes de Mmes Mokhtari et Vieille, professeurs d’anglais, ont proposé leurs coups de cœur par des vidéos postées sur youtube.

Les élèves ont du réaliser une fiche de lecture  originale sous forme de vidéo. Ils ont mobilisé des compétences orales et écrites mais aussi appris à prendre en main leurs spartphones et pris du recul face aux codes d’un format vidéo grand public avec lequel ils sont familiers dans un contexte non scolaire.

Le projet a bénéficié du soutien d’un dispositif du Rectorat grâce aux classes à PEM (projet d’éducation aux médias) du Clemi Strasbourg, ainsi que d’une participation AVL de la Région .

La playlist complète sur Youtube >>>

Lundi 22 mai 2017 

En cette fin d’année scolaire, les élèves les plus assidus aux entraînements de musculation/crossfit et Slackline se sont vu proposer une sortie qui sortait des activités habituelles, mais également des lieux de pratiques connus durant l’année.
Le but de ce groupe d’association sportive est l’ouverture et la découverte de différentes formes d’activité physiques et sportives que le cadre plus rigide de l’EPS ne permet pas de proposer.
Ainsi, après une sortie ski de fond en février, c’est une sortie escalade en bloc qui a été organisée.

Késako le « bloc » ?!

C’est de l’escalade, mais dans sa version la plus directe, la plus rapide d’accès, la plus courte. A titre de comparaison c’est le sprint de l’escalade : des voies courtes, intenses ne demandant en général pas plus d’une dizaine de mouvements pour en sortir. Une voie d’escalade consiste à partir du sol et grimper jusqu’à, soit se rétablir debout en haut de la voie, soit contrôler la dernière prise identifiée avec les 2 mains. Pour cela, tout est permis pour l’atteindre, il y a parfois plusieurs variantes pour finaliser une voie, mais souvent une manière se dégage.

Pourquoi faire de l’escalade en bloc, qui plus est en salle ?

Avant tout pour des raisons de facilité d’accès pour tous. En effet l’escalade classique montant à des hauteurs bien plus impressionnantes nécessite d’être « assuré » par une corde, elle-même fixée à un bout au baudrier du grimpeur, et de l’autre coté au système de sécurité de l’assureur. C’est donc beaucoup plus de matériel et deux personnes mobilisées pour un grimpeur. Le bloc en revanche ne nécessite aucun de ces système de sécurité. Pour être plus efficace les élèves ont enfilé des chaussons d’escalade afin de mieux adhérer au prises et d’être plus précis, mais pour des initiation, de simples baskets peuvent parfois suffire. La sécurité en cas de chute est simplement assurée de manière passive par un sol formé en une grosse épaisseur de tapis amortissant (un peu comme le tapis de réception en gymnastique).
Après donc quelques explications des règles communes au partage de la salle avec les autres utilisateurs et un rappel de « comment bien chuter sans se faire mal » (on évite de chercher à mettre les mains au sol en premier par exemple) et un échauffement ludique sous forme de « chat perché », les 14 élèves du lycée le Corbusier présents ce soir là après les cours ont pu se tester sur les centaines de voies offertes par la structure de Bock’Out.
Les bras ont donc très vite chauffé à mesure des tentatives. une voie un peu particulière a d’ailleurs attiré l’attention de plusieurs d’entre eux avec des pneus et un petit saut au final pour se suspendre au dernier : petits frissons garantis !
Les bras, mais aussi les jambes, les abdos, l’équilibre, l’audace… autant de qualité nécessaires et stimulées par cette activité très complète et accessible très jeune tant c’est dans les gènes de chacun de « grimper » !
Non content de ces 2h de sport ludique mais tout de même bien physique, le groupe a eu le plaisir de partager un repas sur place : tartes flambées puis pizza : oui apparemment les lardons sont devenus des denrées rares en alsace 🙂
La dégustation et l’ambiance ont été très réconfortantes et cela a donné lieu à une vrai moment de convivialité pour clore cette bonne année sportive.
L’expérience sera donc renouveler au regard de l’enthousiasme suscité. Maintenant place aux révisions et examens !
Samuel Lichlté, professeur d’EPS

Le chantier école en Croatie sous le signe du « Mois de l’Europe »

DNA du 14 juin 2017

37 élèves du lycée Le Corbusier et de nos voisins de l’E.R.E.A ont à nouveau participé au chantier école en Croatie, du 12 au 19 mai. La région du Grand Est nous a octroyé le label « Mai 2017 : Le mois de l’Europe ». Les sections « carrelage », « installateurs sanitaires », « métallerie » du lycée étaient représentées. Des futurs peintres, menuisiers et paysagistes de l’E.R.E.A. complétaient le groupe.

En plus d’être placé sous le signe de l’Europe, ce séjour a permis de réaliser de multiples rencontres : 

Rencontre entre nos lycéens et ceux de l’E.R.E.A : 

Les élèves qui côtoient un même établissement ne se connaissent pas toujours. Lorsqu’ils sont dans une même classe, nous observons souvent qu’ils ont tendance à rester entre eux. Mais cette année, dès le départ, nous avons pu nous apercevoir que le groupe ne nous poserait certainement pas de gros problèmes : tout le monde s’y est mis sans rechigner tôt le matin pour charger le bus, ceux qui avaient trop à manger ont partagé leurs repas avec ceux qui en avaient moins, les discussions ne se limitaient pas aux seuls camarades de classe… Bref, l’entente a été parfaite dès le début et a perduré tout le long du séjour. Elle a aussi été remarquable avec les élèves de l’E.R.E.A.. Le fait de mélanger les élèves et de leur permettre de travailler dans un autre domaine que celui qu’ils étudient au lycée a certainement beaucoup contribué à la bonne ambiance pendant ce voyage.

Rencontre avec des lycéens croates :

Nous étions en Croatie un peu plus tard qu’habituellement. Cela explique que nous avons travaillé avec un peu moins de lycéens croates dont beaucoup avaient déjà commencé les examens. Mais là aussi, les contacts entre les lycéens des deux pays ont été excellents : travail, jeux, discussions, sports … se sont déroulés dans un parfait esprit.

Rencontre avec le personnel du centre d’accueil :

Le directeur du camp, Monsieur Papac, veille toujours à renouveler une partie de son équipe. Les anciens font découvrir les us et coutumes des lieux aux plus jeunes. Toutes ces personnes ont remarquablement accueilli nos élèves et se sont pliés en quatre pour que le séjour se déroule bien : personnel de cuisine ou animateurs qui allaient discuter avec les jeunes français après le service, cuisinier qui distribuait généreusement sa nourriture ou encore agents d’entretien qui conseillaient ou corrigeaient des gestes en devenir ou qui ramenaient les élèves fatigués dans une vieille remorque tirée par le légendaire tracteur hors d’âge du camp…

Rencontre avec le peuple et la vie en Croatie :

Lors des séquences de travail, nous avons pu voir que la nourriture et les horaires de repas et de travail étaient différents. Le matériel pas toujours de la dernière génération ne permet pas  un travail rapide ou très précis…  Mais un des objectifs de ce séjour est de découvrir une partie de la Croatie. Lors des visites et de l’excursion, nous avons pu voir des terrasses de café où les gens refont le monde, de l’entraide dans la rue pour aider les touristes, de l’artisanat typique, du commerce en tout genre dans les magasins ou dans la rue, des traditions culinaires ou vestimentaires…

Rencontre lors des matches organisés par l’UNSS du Bas-Rhin :

Pour la quatrième année consécutive, une journée sportive a été proposée à nos lycéens dans un magnifique complexe sportif situé au bord de la mer Adriatique. Les matches ont été disputés sous un soleil de plomb. Mais à la fin de la journée, les résultats n’avaient plus d’importance. Ce qui comptait, c’étaient les selfis entre jeunes et les échanges d’adresses pour continuer à communiquer sur les réseaux sociaux. Très rapidement, les contacts se sont établis avec les jeunes du lycée de Buje avec qui nous étions. Le moment du départ a été difficile à vivre pour certains et les plus tristes ont vite retrouvé le sourire quand les premiers messages et photos sont apparus sur les portables… Merci encore au service départemental de l’UNSS du Bas-Rhin pour cette collaboration et cette aide qui contribue à mettre nos élèves en valeur.

Rencontre avec la presse locale :

Un journaliste du quotidien « Glas Istre » est venu rendre compte  à ses lecteurs du travail réalisé par les jeunes français. La photo de l’article met à l’honneur la section « peinture » de l’E.R.E.A.

Rencontre avec Monsieur Druzak, directeur général de l’association qui nous accueille :

Pour la première fois depuis que ce séjour existe, le directeur général de l’association est venu spécialement de Zagreb pour rencontrer et remercier ces élèves dont ont lui parle depuis quelques années. Vivement impressionné par la qualité et le soin du travail effectué, il n’a pas manqué de faire la visite des lieux : terrasse flambant neuve avec vue sur l’Adriatique au-dessus du restaurant, remise en état d’armoires, de lits et de bancs, aménagements d’espaces fleuris et haies « au carré » dans l’immense parc, création d’un espace « détente » avec tables, bancs et grill qui sera à coup sur très utilisé dès l’été prochain, installation des canalisations dans le nouveau local de la blanchisserie… D’ors et déjà, il a invité nos deux établissements à revenir l’an prochain.

Rencontre avec Monsieur Plenkovic, Premier Ministre de la république de Croatie :

Nous avons pu nous entretenir quelques minutes avec le très abordable Premier Ministre croate. Ancien parlementaire européen, il connait très bien Strasbourg qu’il apprécie beaucoup. Ravi de la venue de jeunes français dans son pays, il a semblé apprécier de pouvoir s’exprimer dans un français parfait alors que quelques « officiels » auraient peut-être aimé qu’il rejoigne plus rapidement son cortège…

 

Ce chantier école fourni à ces jeunes élèves une occasion privilégiée de vivre une expérience enrichissante hors de l’école et du lieu de vie habituel. Grâce aux bons moments partagés en commun, ce voyage procure un contexte particulièrement favorable au développement d’un comportement de cohésion de groupe. Les bienfaits qu’apporte ce chantier international se retrouvent dans plusieurs domaines : dans le parcours de construction de la citoyenneté européenne incontournable pour les jeunes européens d’aujourd’hui, dans les compétences transversales du vivre ensemble, dans l’application et la mise en œuvre des compétences professionnelles…

Sandrine Etienne, Sébastien Schueber, Emmanuel Thomas, Vincent Didider pour l’EREA

Emmanuel Davo, Claude Dumser, Christophe Mathern, Didier Mailfert pour le lycée Le Corbusier

Photos : Accompagnateurs et F. V.

Avec comme support des dessins sélectionnés par Laurent Salles, les élèves ont pu analyser le rôle fondamental du dessin de presse et de la liberté d’expression.

Le dialogue a été riche entre l’illustrateur de presse et les jeunes autour de thématiques telles que « qu’est-ce que le dessin d epresse ? », « Peut-on rire de tout ? » mais aussi les notions de censure, racisme, le dessin militant au secours de la planète ou encore des droits des femmes…

Laetitia Ory, Nicole Kneib // professeurs documentalistes,  Fanny Lefebvre // Arts appliqués

Avec le concours du Club de la presse Strasbourg Europe, l’association Cartooning for peace, et du Clemi Strasbourg

Dans le cadre du Mois de l’Autre, les élèves étrangers du MOAF sont allés visiter une église, une mosquée et une synagogue de Strasbourg pour mieux comprendre les croyances et les cultes des religions chrétienne, musulmane et juive.

La visite guidée, active et dynamique, de trois lieux de culte emblématiques a été suivie d’un temps d’échanges et de discussions pour amener les jeunes à se questionner, à défaire les idées reçues et à porter un autre regard sur l’autre. Le message commun aux trois religions est en effet de respecter et d’aimer son prochain.

 

Nicole Kneib, professeur documentaliste

Exposition « Talent du lycée » au CDI : Axel Ruch

Du 2 au 12 mai 2017

 


Le CDI présente une sélection d’illustrations originales sur le thème du cinéma au travers d’une exposition intitulée « Le cinéma de la Ruche ».

Les affiches de films du patrimoine cinématographique, mais aussi de quelques titres plus contemporains, y sont talentueusement revisitées par le jeune illustrateur strasbourgeois Axel Ruch.

Pas de doute, les affiches d’Axel vous donneront envie de voir les films et notre artiste a tout prévu :  les dessins sont accompagnés des oeuvres qui l’ont inspiré, et chaque DVD peut être emprunté auprès des documentalistes pendant la durée de l’exposition.

Vous l’ignoriez sans doute, mais ce sympathique assistant pédagogique du lycée Le Corbusier, né à Strasbourg en 1992, a passé son enfance à construire des mondes imaginaires, peuplés de dinosaures et d’explorateurs…
Diplômé de L’ICONOGRAF à 21 ans, il se consacre désormais à l’art de la bande dessinée, participe à divers fanzines et fait pousser de la chicorée sur son balcon.

Il est aussi co-fondateur du collectif Blanc Bec et auteur dans le magazine lyonnais Le Grabuge.
En 2017, Il réalise les illustrations du livre jeunesse « La petite fille qui voulait rétrécir » pour la maison d’édition libanaise Samir.

N’hésitez pas à également suivre son travail sur

TUMBLR : axel-ruch.tumblr.com

ou sur INSTAGRAM : laruche.illustrateur

 

Laetitia Ory, Nicole Kneib // Professeurs documentalistes