Le jeudi 3 avril, nous présentons l’avancée de nos ateliers à l’équipe du Jardin des Sciences ainsi qu’au scientifique responsable du projet HERELLES P. Gancarski.
C’est l’occasion d’expliquer d’obtenir des retours sur les outils de médiation mais aussi leur véracité scientifique.
Pour rappel, voici le pitch que nous proposons :
Alix, directrice des jardins de la région Grand-Est, souhaite recenser toutes les zones vertes de la région. Elle souhaite y planter de nouvelles fleurs et même quelques potagers.
Le problème, c’est que la machine qui lui permet habituellement d’identifier facilement et rapidement les différentes zones est cassée. Elle a besoin d’aide pour la réparer !
L’atelier d’une heure est découpé en 4 temps selon le schéma suivant :
Premier atelier – l’image satellite (classe entière)
Cette première étape consiste à sensibiliser les jeunes à la notion d’image satellite. Pour ce faire, des kits seront distribués, contenant un lot d’images ainsi que des “yeux” en plexiglas sur lesquels différentes entités sont représentées : une fourmi, un oiseau, un satellite, un humain… L’objectif ? En petit groupe et en autonomie, les élèves tentent d’associer la bonne image au bon regard. Chaque oeil se voit attribuer deux images. L’idée est de se familiariser avec l’idée de point de vue et aussi de façons de représenter un espace (il existe dans cet atelier le point de vue “carte”).
A l’issue de cet atelier, la classe remporte une première pièce qui permettra de réparer la machine. La classe est ensuite séparée en deux groupes qui vont participer à 2 ateliers en parallèle. Après 15 minutes, les élèves changent d’atelier. Ce temps de 30 minutes à pour objectif de permettre aux jeunes de comprendre le processus d’apprentissage de la machine et celui du cerveau humain.
Deuxième atelier – fonctionnement de la machine (demi groupe)
Lors de cette phase, les élèves reçoivent des pièces en plastique(violette, rouge et noire) aux formes aléatoires. A l’aide de répertoire de forme mis à leur disposition, ils comprennent que ces pièces de plastique représentent des zones d’une image satellite.
Lorsque les jeunes ont compris, l’image satellite leur est présentée et ils peuvent alors associer leur forme à un élément de l’image.
Ce temps se finit par un temps de discussion entre les élèves et le.a médiateurice afin de s’assurer qu’ils ont compris ce qu’ils viennent de faire (le travail de la machine).Le.a médiateurice apporte les notions et mots de vocabulaire importants à retenir.
A l’issue de cet atelier, le demi-groupe remporte une deuxième pièce qui permettra de réparer la machine.
Troisième atelier – fonctionnement du cerveau humain (demi groupe)
Pour cette étape, le demi-groupe est à nouveau scindé en 2 groupes (d’environ 6 élèves).
Le premier, en autonomie, a à sa disposition des boîtes noires et un stock d’objet type “playmobil” représentent des éléments d’une image : véhicule, barrière, animaux, arbres… En binôme/trinôme, un enfant choisit quelques objets et les cache dans la boîte noire. L’autre/les autres glissent leur main dans la boîte et doivent identifier les objets simplement par le toucher. Ensuite, ils alternent entre qui cache et qui cherche.
En parallèle, l’autre groupe de jeunes, avec le.a médiateurice, se voit distribuer des enveloppes contenant des cartes. Sur ces cartes, une seule image : soit partiellement représentée, soit pixellisée. Les élèves doivent essayer d’identifier l’image à partir de ces cartes. Lorsqu’ils ont vu les trois cartes, ils émettent une hypothèse et peuvent vérifier à l’aide d’une quatrième carte réponse qui était gardée secrète.
Au bout de 5 minutes, les élèves changent afin d’avoir testé les deux jeux.
Ce temps se finit par un temps de discussion entre les élèves et le.a médiateurice afin de s’assurer qu’ils ont compris. L’objectif ici était de comprendre que l’humain apprend par association d’idées, par contexte et avec peu d’exemples. Il s’agissait aussi de les sensibiliser à la notion de 3D et de toucher, ce dont la machine ne dispose pas. Le.a médiateurice apporte les mots de vocabulaire et notions importants à retenir.
A l’issue de cet atelier, le demi-groupe remporte une pièce qui permettra de réparer la machine.
Quatrième atelier – réparation de la machine (classe entière)
Les jeunes ont récupéré 5 pièces et peuvent les brancher à la machine pour la réparer. La machine est un scanner de forme, ils peuvent donc scanner les formes plastiques de l’atelier “fonctionnement de la machine” pour indiquer à la machine quelle pièce trouver dans l’image.
Une courte vidéo d’animation leur est montrée afin qu’ils comprennent et constatent que la machine est réparée.
L’atelier se finit par un temps d’échange entre les élèves et le.a médiateurice afin de s’assurer qu’ils ont compris. Le.a médiateurice apporte les mots de vocabulaire et notions principales à retenir. La restitution permet aux jeunes de lier les différents ateliers entre eux afin d’y trouver plus de sens.