Structure symbiotique

Au lycée se trouve un jardin pédagogique, entretenu par des professeurs, des étudiants et des agents. Situé derrière le lycée, peu de monde connaît son existence. Nous avions donc pour défis de créer un dispositif de signalétique pour d’une part informer mais aussi indiquer l’existence de ce lieu.

Comment susciter la curiosité des différents usagers du lycée afin de rendre visible le jardin pédagogique? 

Nous avions à notre disposition des cubes en tige de fer à béton, confectionnés par les 3ème années du DNMADe innovation sociale. Les troisième années en DNMADe graphisme nous ont également fournis des éléments remarquables naturels à positionner sur nos modules. Notre groupe avait comme contrainte de jouer avec les formes ainsi que d’utiliser du bois ou du plexiglas.  

Attirer tout en se fondant dans le décor :

Nous avons utilisé des matériaux tels que le bois ou la ficelle de jute car ils  se confondent dans l’environnement, incitant ainsi au respect et à la préservation de la nature. Des valeurs qui nous semblaient importantes à promouvoir en vue de la demande. Afin de mettre en valeurs les signes graphiques, notre choix s’est penché sur le noir. Ne se trouvant pas dans la nature, il attire l’œil, sans pour autant l’agresser, et permet ainsi une bonne lisibilité.  

 

Simplicité, efficacité et minimalisme :

Après avoir expérimenté différents types d’assemblages avec toute la classe, nous avons ensuite sélectionné ceux qui nous intéressaient pour répondre à notre contrainte et nos intentions de projet. Le principe de couture à retenu notre attention car il nous évoquait la symbolique du lierre qui s’entortille.

Nous avons décidé de jouer avec l’équilibre visuel et physique de notre structure et ainsi placé nos deux cubes en quinconce, reliés par un tapis de corde”. Cette disposition nous permettait ainsi d’investir la partie haute du dispositif pour permettre une meilleure visibilité des éléments. Afin de mettre en avant notre contrainte de création de forme, nous avons créé une flèche dans la structure évidée. Une manière efficace de diriger le regard des spectateurs vers la direction. De plus, nous l’avons accroché de part et d’autre de la structure pour qu’elle puisse bouger grâce au vent. Nous voulions créer une interaction subtile avec l’environnement.

D’une erreur est née une idée. C’est suite à un accident que le bout de notre flèche s’est cassé. Nous avons donc utilisé la flèche d’origine comme support pour le texte puis nous avons rajouté le bout sur celle-ci pour cette fois-ci indiquer la direction. Apportant ainsi originalité et dynamisme. 

Cacher, dévoiler : un principe organique :

Afin de rendre visible l’écriteau jardin nous avons poché, grâce à une bombe de peinture, notre flèche de manière à obtenir la contre forme.  Ainsi le motif en arrière plan ne nuit pas à la lisibilité. En outre ce dernier, malgré son aspect discret, reste tout de même visible car la structure incite au déplacement et donc au changement d’angle de vue. 

Nous sommes satisfait(e)s de notre structure car elle permet une indication claire, précise et esthétique.  Nous avons su nous remettre en question, rebondir et rebrousser chemin en abandonnant certaines pistes de travail pour mieux répondre à la demande. Enfin nous sommes heureux(ses) d’avoir pu expérimenter et travailler en équipe, dans la joie et la bonne humeur!  

Margot, Mina, Noé et Chloé