Les Arts Appliqués du Corbu montent à Paris

Début Février, les classes de Première STD2A du lycée sont allées à Paris, pour les Journées Portes ouvertes des écoles d’Arts Appliquées. L’occasion de s’interroger sur leur orientation future mais aussi d’en prendre plein les yeux.

Le réveil est douloureux à 4h30 et certains ont déjà le regard fiévreux et le nez rouge caractéristiques de la grippe. Mais ce n’est que la première épreuve de ces valeureux élèves et tous relèvent le défi : Ils vont être entraînés dans un marathon au rythme endiablé concocté par leurs professeurs. L’objectif :  3 jours et pas moins de 4 musées et 5 écoles d’Arts.

A peine sortis du train, carnets de croquis en main, c’est au musée d’Orsay et au musée du Louvre qu’ils se rendent pour découvrir quelques uns des chefs-d’œuvre incontournables de l’art au coeur d’un Paris majestueux. Le ciel est gris, la Seine est grise, les pierres sont grises, mais ce gris si caractéristique de notre capitale où on trouve mille nuances. A la nuit tombée, quand Paris s’allume, c’est dans l’antre du musée de Arts Décoratifs de Paris que les jeunes gens s’évadent le temps d’une visite à la découverte des subtilités de l’art du Japon.

Les deux jours suivants, place aux Ecoles d’Arts. Toutes visent l’excellence et présentent des projets ambitieux mais chacune a aussi sa coloration. Les élèves se perdent dans les méandres de l’école Boulle à la découverte de métiers d’arts rares puis ils découvrent la faune et la flore si caractéristiques de l’école Duperré consacrée à la mode. A l’ENS AAMA d’Olivier de Serres, ils découvrent un design qui est orienté vers la production industrielle alors qu’à Estienne, les arts graphiques et le livre sont mis à l’honneur. Quelques uns iront encore l’école des Beaux Arts des Gobelins avant de rejoindre la gare de l’Est.

Au cours de toutes ces visites, ils ont l’occasion d’échanger avec les étudiants, de découvrir la grande diversité des parcours qu’ils peuvent envisager mais aussi de prendre conscience du niveau d’exigence qui est demandé et de s’interroger sur leurs préférences personnelles.

Bilan du périple : Les STD2A repartent avec les jambes douloureuses mais des images et des idées plein la tête.

Laurence Brinette, professeure de Lettres et accompagnatrice, pour l’équipe du projet