Décousu – Note de synthèse

Ce projet de 3e année découle du mémoire. La conclusion du mémoire était que le modèle actuel de surconsommation textile n’est plus viable et nécessite une prise de conscience collective. Alors le rôle du designer social est crucial dans la transmission vers un modèle plus durable en proposant des solutions innovantes et en encourageant des pratiques de consommation plus responsables. Alors l’hypothèse de projet est que le design social, par la participation citoyenne et la facilitation graphique peut influencer les habitudes de consommation textile.

Décousu est le projet de recherche en design. Ce projet a pour objectifs de transmettre des compétences, sensibilisés et donner le pouvoir d’action aux usagers. Ce projet inclut profondément les usagers et est possible grâce à eux.

Étape 1

Ce projet se divise en plusieurs étapes, plusieurs expérimentations, plusieurs contact direct avec le public.

Cette première partie est avec les adhérentes de l’association PARENchantement qui participe à l’atelier couture le lundi matin. L’objectif de cette première étape est de recueillir les savoir-faires des participants afin de les utiliser plus tard dans le projet.

Durant cette première étape les participantes doivent choisir un verbe d’action et un vêtement afin qu’ils agissent dessus et qu’ils utilisent les techniques de leur choix tout en étant filmé. Les participantes choisissent des techniques simples afin de raccourcir, agrandir, réparer ou améliorer un vêtement. Toutes les techniques sont réalisables à la main afin que les personnes avec le moins de matériel puissent les reproduire.

Étape 2

La 2nde étape vise à travailler les vidéos des participantes à l’atelier couture afin de créer des tutoriels simples et dynamiques. Les vidéos sont alors mises dans un drive accessible via un lien ou un QR code.

Étape 3

Ensuite la 3e étape est la partie avec les adolescents. L’objectif de travailler avec les adolescents vient du mémoire car lors de l’écriture de celui-ci il y a eu le constat que la relation entre les adolescents et leurs vêtements est très complexe et qu’ils étaient peu (voir pas du tout) sensibiliser aux enjeux de la surconsommation textile.

Le premier atelier avec les jeunes été avec les adhérents de PARENchantement et ils avaient entre 12 et 15 ans. Lors de cet atelier ils avaient un carnet de bord qui retrace toutes les étapes qu’ils ont vécu. Dans ce carnet de bord il était nécessaire de prendre des photos, d’écrire et de dessiner.

Le 2nd atelier avec des jeunes était avec des lycéens de 1STDAA du lycée Le Corbusier (ils avaient donc entre 17 et 18 ans). Pour ce 2nd atelier les adolescents devaient seulement prendre en photos et répondre à quelques questions à la fin du test.

Étape 4

Enfin la dernière étape été de recenser toutes les informations des adolescents, analyser ce qui allait ce qui n’allait pas, ce qu’ils ont pu apprendre, leur ressenti afin de faire une édition collaborative qui permet aux adolescents de garder des traces de ce qu’ils ont vécu et de les sensibiliser à la réparation de vêtements.

Cette édition livrable pourrait être poser dans les centres socioculturels ou dans les lycées afin d’être feuilleté librement. ici vous pouvez trouver en PDF l’édition collaboratif et donc les résultats d’ateliers.

 

Conclusion

 Le design social, favorisé par la participation citoyenne et la facilitation graphique, s’avère capable d’influencer concrètement les habitudes de consommation textile. Ce projet permet la transmission de compétences concrètes (réparation, transformation, customisation) tout en suscitant engagement et réflexion.

Le livrable final, constitué d’une publication PDF ou d’une édition tangible, constitue un levier durable : il conserve la trace de l’expérience collective et permet de diffuser ce témoignage dans des centres socioculturels et lycées. Cet outil de médiation pédagogique rend visible l’impact du passage d’actions individuelles à un mouvement responsable.

En somme, ce travail démontre l’importance du design social comme catalyseur d’innovation et de transformation des pratiques de consommation. Au-delà d’ateliers ponctuels, cette initiative ouvre une voie vers des modes de vie plus durables, fondés sur le partage de savoir-faire et la création collective d’alternatives constructives.

Esma Kavcar.