Le projet de Pauline

Interstice sociale

Mon projet de diplôme pourrait répondre à la question, comment le fait de désigner des interstices ensemble invite-t-il à leur réappropriation ?

En effet, il existe dans la ville de nombreux espaces en marge aussi appelés le rez-de-chaussée de la ville, qui représentent néanmoins une forte potentialité et un défi pour tous ceux qui les côtoientLeurs perspectives sont multiples et offrent un cadre d’expérimentation dit « non institutionnel ». Un interstice c’est un espace-temps : on s’y croise, on s’y rencontre, on s’ignore, on y flâne, on y marche à toute vitesse… mais c’est une part de commun partagée par des singularités.

Une fois que j’aurai choisi mon interstice d’action, j’envisage une participation directe des populations qui la côtoient. Ma démarche se veut citoyenne puisque le but est de dessiner de nouvelles formes de vivre ensemble, par la contribution de tous. Investir un interstice ne peut se penser que de façon temporaire, jamais figée, en perpétuelle évolution. C’est pour cela que mon projet de design sera de proposer des aménagements temporaires, des dispositifs nomades… pensés et choisis en fonction des besoins observés et demandés par les participants : habitants, commerçants…En fait, constituer un laboratoire de nouvelles pratiques sociales.

Mon projet se veut être l’expérimentation interstitielle pour dévoiler une nouvelle façon de vivre la ville. Cela va aussi nécessiter de tester et augmenter la capacité d’organisation citoyenne et participative afin de créer ensemble pour un but commun. Et comme disait Lao Tseu « C’est dans le vide que réside vraiment l’essentiel (…) Le vide est tout puissant parce qu’il peut tout contenir ».