Expérimentation technique – Patchwork

Dans le cadre de ma recherche-projet il me semblait intéressant d’expérimenter la technique du patchwork sur différents matériaux, plus rigides, moins malléables.

Le patchwork est une technique de couture qui consiste à assembler plusieurs morceaux de tissus de tailles, formes et couleurs différentes pour réaliser différents types d’ouvrages.

TISSUS

Objectif : Je souhaite explorer diverses approches pour créer un patchwork en utilisant le matériau traditionnellement associé à cette technique : le tissu. Le patchwork est dit « piécé » lorsque les morceaux sont cousus entre eux et « appliqué » lorsque les morceaux sont superposés. J’ai ainsi mis en pratique ces deux méthodes au cours de cette expérience. De plus, celle-ci m’a offert l’occasion de me familiariser davantage avec l’utilisation de la machine à coudre, explorant ses diverses fonctionnalités et les points qu’elle permet de réaliser.

Déroulement de l’expérimentation : tests d’assemblages de tissus, choix de la couture sur la machine, couture des pièces entre elles. (J’ai délibérément choisi du fil noir pour qu’il soit facilement identifiable)

Observations : facilités d’exécution, rendus directs et propres, difficulté pour garder une ligne droite et  une couture uniforme, les autres problèmes rencontrés étaient lors de l’utilisation de la machine à coudre (prise en main, changement/rechargement de la bobine)

Conclusion : Je note la facilité d’utilisation et la rapidité des résultats obtenus. L’apprentissage de l’utilisation d’une machine à coudre peut se faire rapidement, car elle est simple à manipuler et s’assimile facilement. La machine à coudre est un bon moyen de relier deux matières, de manière précise, assurant des coutures régulières et bien définies. La machine à coudre est équipée de divers points et réglages, ce qui offre une grande polyvalence pour s’adapter à différents types de tissus et de projets. De plus, cette machine à coudre peut manipuler des tissus et matières plus épaisses, c’est pour cela que j’ai voulu tester cette technique sur du papier.

PAPIER

Objectif : Je souhaite explorer diverses approches pour créer un patchwork en utilisant une matière inhabituelle pour cette technique : le papier. Je souhaite déterminer si tous les papiers peuvent être cousus en fonction de leur grammage.

Déroulement de l’expérimentation : choix de différents papiers selon leur grammage et leurs tailles, test d’assemblage des papiers, choix de la couture sur la machine, couture des pièces entre elles.

Observations : proches de celles avec le tissu, facilité d’exécution, rendu direct et propre, difficulté pour garder une ligne droite et une couture uniforme, problème technique rencontré lors de l’utilisation de la machine à coudre, et certains papiers plus fin ont une résistance moindre face à la machine à coudre et peuvent se déchirer. La transparence qu’ont certains papiers est intéressante lorsqu’ils sont cousus à d’autres papiers plus opaques. 

Conclusion : Certains papiers au grammage léger ne sont pas forcément adaptés à une couture à la machine. Les papiers plus rigides et plus épais (feuille en pâte à papier) ont été facilement cousus.

PLASTIQUE

Objectif : Dans mon expérimentation, j’ai ensuite commencé à réfléchir à des matières plus rigides mais aussi pour des raisons de durabilité et d’écologie, la réutilisation de cette matière peut être intéressante. Cette matière est aussi résistante et a une durabilité supérieure par rapport à certains tissus ou papiers.

Déroulement de l’expérimentation : Sélection de différentes matières plastiques en choisissant des objets qui nous entourent, choix d’un “fil” en plastique, ici des scoubidou, test d’assemblage et repère pour le perçage des matières à l’aide d’une aiguille épaisse, couture à la main des éléments entre eux.

Observation : J’ai trouvé intéressant la transparence de certaines matières plastiques rendant visibles la couture, bien que l’exécution soit aisée et le rendu plat et soigné, j’ai remarqué que la structure ne maintient pas sa forme lors de mouvements dans l’espace

Conclusion : Les matières plastiques ont un potentiel en tant que matériaux robustes pour le patchwork. La considération de la durabilité, l’approche de réutilisation d’objets et l’exploration de cette nouvelle texture ont élargi mes idées de possibilités créatives dans l’approche du patchwork.

BOIS

Objectif : J’ai voulu coudre une matière encore plus robuste, c’est pour cela que je me suis tourné vers le bois. 

Déroulement de l’expérimentation : Recherche de carrés et rectangles en bois (contreplaqués, MDF…) de même épaisseur dans les chutes disponibles à l’atelier, sélection d’un “fil” en cuir suffisamment robuste pour faire face au bois et permettant de maintenir leur assemblage en raison de leur poids, test d’assemblage pour le perçage des pièces en bois à l’aide de la perceuse, couture à la main.

Observation : rendu très propre, difficulté lors du perçage de certaines matières plus épaisses.

Conclusion : Le bois me semble être une matière intéressante pour une pratique du patchwork car il s’adapte bien à la technique et permet un rendu intéressant visuellement.