Note de synthèse – “Ça raconte quoi ?”

 

– DE LA RÉFLEXION AU PROJET –

– Valoriser la mémoire du quartier de Beaubreuil –

Portant mon mémoire sur l’interculturalité et le vivre ensemble,  j’ai pu constater qu’une des manières de valoriser la diversité, pour contribuer à une meilleure cohésion sociale, était de travailler sur la mémoire collective des habitants. Ainsi il m’a semblait pertinent de mener mon projet autour de la mémoire des habitants d’un quartier pour aboutir à un dispositif commun et valorisant. Ayant retenu la notion de transculturalité, l’idée était de valoriser l’identité commune du quartier tout en conservant et mettant en avant la pluralité de ses habitants. Initialement prévu avec les habitants du Neuhof et en partenariat avec une des associations du quartier, j’ai dû réadapter mon projet en raison de conditions sanitaires défavorables. Et c’est de cette façon, que j’ai été amené à travailler avec les habitants du quartier de Beaubreuil, à Limoges, en l’adaptant en sorte que les différents outils soient accessibles et partageables en ligne. 

Ça raconte quoi?” vise donc à valoriser l’histoire des habitants du quartier de Beaubreuil à travers une exposition participative itinérante. En effet le but est d’apporter un nouveau regard sur ce quartier mais aussi de permettre la rencontre et l’échange entre habitants de différents quartiers d’une même ville qui sont rarement amenés à se rencontrer. Ce projet a été pensé en 4 étapes, allant de la réalisation d’outil permettant l’échanges jusqu’à la réalisation du dispositif d’exposition, en passant par la récolte de souvenirs et leurs retranscriptions graphiques et plastiques.

                            

 

EXPOSITION ITINÉRANTE VALORISANT LES HISTOIRES D’HABITANTS

– Un projet en 4 étapes –

1. FAIRE ÉMERGER ET PARTAGER SES SOUVENIRS   

– Des outils de réflexions et de discussions –

Ces cartes “souvenirs” et “actions” ont été pensés en sorte d’accompagner les habitants à échanger sur leurs souvenirs vécus à Beaubreuil. En raison de conditions sanitaires défavorables, l’atelier a été adapté en sorte d’être accessible via un formulaire en ligne.

L’atelier s’appuie sur un jeu de cartes permettant d’ouvrir la discussion. Les cartes inspirations aux nombres de 35 sont des illustrations d’éléments pensés pour éveiller des souvenirs. Et les cartes actions aux nombres de 15 sont des verbes d’actions qui peuvent se vivre dans le quartier tel que par exemple “Manger à Beaubreuil” ou encore “Rencontrer à Beaubreuil”.

Il leur est ainsi demander de piocher sept cartes inspirations et de choisir deux cartes actions. Puis ils sont amenés à raconter un souvenir pour chaque actions en s’inspirant de leurs cartes inspirations. Enfin il s’agira de choisir un objet qui puisse être le sujet de discussion d’habitants autour de leurs souvenirs liés aux quartiers. Cette dernière étape permet de définir ce sur quoi chacun récoltera des histoires. Le ballon de foot, la balançoire, le banc sont autant d’objets qui sont ressortit et qui permettent en effet d’enclencher la discussion autour d’histoire vécue à Beaubreuil.

 

2. RÉCOLTER DES SOUVENIRS  

– Un kit de récole pour les “Reporters de souvenirs” –

Le kit “Reporter de souvenirs” invite les habitants volontaires, par un deuxième atelier, à récolter des données en format photo et audio. Ainsi le kit guide l’habitant à la prise de photo de l’objet qu’il a choisi puis à l’enregistrement d’entretiens au sujet des souvenirs liés à cet objet.

 

 

3. RETRANSCRIRE  EN DONNÉES GRAPHIQUES ET PLASTIQUES  

– Des choix graphiques et plastiques –

À partir des enregistrements des habitants et de leurs photos, il est maintenant question de les retranscrire en réalisation graphique et plastique valorisant leurs histoires. Le cyanotype me paraissait une technique intéressante pour son effet suggérant l’idée du passée, sa couleur et la possibilité de transférer des photos sur du bois. Même si finalement je n’ai pas pu conserver cette technique par question de praticité, j’ai souhaité conservant le résultat qu’il donnerait en l’imitant. Le choix des couleurs et des éléments graphiques a été adopté en référence à un univers se voulant coloré et attractif tout en restant sur des formes évoquant la prise de parole par des guillemets et éléments s’y référant.  Par la suite il s’agissait de trouver le meilleur moyen de présenter les différents éléments sur du bois : de sa composition à son moyen d’impression.

4. EXPOSER 

– De la recherche à la réalisation du dispositif d’exposition –

Enfin, il a fallu penser à un dispositif d’exposition qui soit fait de matériaux accessibles, qui soit mobile et simple à réaliser. C’est ainsi que j’ai choisi la palette en bois comme principaux éléments de mon exposition. Après des recherches et plusieurs tests, j’ai pu arriver à sa réalisation finale. Cependant certains éléments restent encore à repenser pour renforcer sa stabilité et son étanchéité.