Bibliographie

 En quoi le design d’objet peut-il améliorer l’autonomie des personnes en situation de handicap, lors de la toilette ?

 

La première “pierre” posée lors de la construction de cette bibliographie, a été le livre “Design et pensée du care”. Il m’a ouvert une porte vers un design de l’innovation sociale jusque là inconnue pour moi. Grâce à ce livre, j’ai découvert la designer Manon Pouillot chez qui j’ai pu faire mon stage durant trois mois, dans un établissement de travail adapté, ce qui m’as permis d’être au contact de personnes en situations de handicap.

Par la réflexions morale du care à travers des lectures, des podcasts, des articles et des discussions, j’ai pu découvrir les tensions relationnelles de notre société qui se font sous forme de dépendance ou d’autonomie, de norme ou d’exclusion. Se lever, se doucher, s’habiller, aller aux toilettes sont des moments d’intimités forts. Lorsque ces derniers ne peuvent plus s’effectuer en autonomie, ils deviennent des sources d’angoisses, vecteurs de gènes, de baisse de l’estime de soi, ou touchent à notre dignité.

L’hygiène, la sexualité, et toutes les notions d’intimités sont des points difficiles à aborder avec les personnes en situation de handicap, dans un milieu où l’on manque d’outils pédagogiques et techniques pour appréhender ces instants. Souvent, le refus de la toilette, ou une fréquence insuffisante de douche est dû à une expérience traumatisante, et à une sensibilisation peu présente de ces moments. Ce qui entraîne une mauvaise hygiène qui accroît la marginalisation de ces personnes dans notre société.

Mon but est de travailler sur l’inclusion des personnes en situation de handicap (avec pour acception du handicap la limitation d’activité ou la restriction à la vie en société du à une altération des capacités sensorielle, physique, psychique, mentale, émotionnelle ou cognitive). C’est pourquoi j’ai décidé de séparer ma bibliographie en quatre parties : en première partie nous trouverons les travaux autours de la notion du care,  puis nous parlerons du handicap et de la dépendance, ce qui nous amènera à parler de l’intimité et du soin sous différentes formes, enfin j’exposerai des travaux de  design menés autours de ces trois premières thématiques.

1. Le care et l’innovation sociale :

Articles :

 

  • Christelle Carrier, Barbara Bay, “L’aménagement de l’espace dans les établissements de santé : une expérience d’innovation sociale hospitalière”, dans Presses Universitaires de France, Sciences du Design, vol. n°6, mai 2017, page 28 à 32.  Cette article de La Fabrique de l’hospitalité, qui est un laboratoire d’innovation au CHU de Strasbourg, décrit sa démarche pour la mise en place de projet. Elles soulignent l’importance de faire avec, d’inclure l’usager dans le changement de le réaménagement.
  • Marie-Julie Catoir-Brisson, Marine Royer, “L’innovation sociale par le design en santé” , dans Presses Universitaires de France, Sciences du Design vol. n°6, 2017,  page 65 à 79. Cette article analyse les différentes formes d’innovation sociale dans le domaine de la santé. Et pose la question : “L’innovation sociale en santé présente-elle des spécificité lorsqu’elle se réfère au design ? Elles concluent par le fait qu’il y’à quatre indicateur de présence du design d’innovation sociale en santé : “la méthodologie créative, le rôle de médiation du designer, les spécificités des livrables et leurs différentes itérations, les finalités de projet et la valeur sociale des livrables.” Surtout, le domaine de la santé est un terrain particulièrement propice au design d’innovation sociale.
  • Cynthia Fleury, “Le soin est un humanisme”, collection Tracts, de Gallimard, mai 2019. Dans son essaie, Cynthia Fleury parle du soin en 8 parties différentes, soulignant l’importance de changer la vision de nos hôpitaux et surtout celle des instituions, et de l’environnement dans lesquels les personnes sont soignés. Elle conclut ainsi  “Créons ensemble ce lieu où s’échafaude une manière d’habiter le monde et où la raison ne plie pas devant l’arraisonnement ambiant et les pronostics d’effondrement”.

Livres :

  • Fabienne Brugère présente Carole Gilligan, “Une voix différente – La morale a-t-elle un sexe ?” Editions Flammarion, 2019. Il est pertinent car c’est “Une voix différente” de Gilligan qui à permis de mettre des mots sur cette théorie du care, il est pourtant très critiqué par de nombreux mouvements féministes, le nommant réducteur dans son rapport aux femmes. Fabienne Brugère permet alors une relecture de ce dernier, en pointant du doigt une mauvaise interprétation de ces écrits. (Il faut savoir que le livre à eu beaucoup de succès en anglais, et est très décrié en français, on peut donc penser à une traduction peu fiable des idées de l’autrice Carole Gilligan.)
  • Caroline Ibos, Aurélie Dammame, Pascale Molinier, Patricia Paperman, “Vers une société du care, une politique de l’attention”, édition le cavalier bleu, 2019. Cette ouvrage permet de comprendre la théorie du care aisément, car il est construit en nous emmenant pas à pas de notion simple à des préjugés et des critiques plus compliquées sur cette théorie (le livre commence par un chapitre : “Le care est en Egypte?” pour finir par des questions plus compliqués comme “le care justifie le sacrifice des femmes”, en passant par “le care est un regard bourgeois sur les précaires” ou “le care n’est pas politique”). Il tente donc répondre à des préjugés sur cette théorie et permet un regard critique et solide sur cette dernière.
  • Alice Le Goff, Marie Garrau, “Care, justice et dépendance. Introduction aux théories du care” Presses Universitaires de France, collection philosophie, 2010.  Ce livre approfondit la notion de care et le livre “Une voix différente”, mais surtout permet une relecture de notre société à travers les différentes relations construites par le biais de nos institutions sociales et des établissements de santé français. Elle met en lumière les relations de dépendances institués par nos sociétés.
  • Jehanne Dautrey, Et al, “Design et pensée du care-Pour un design de micro luttes et de singularités” Les presses du réel, 2019. Cet ouvrage collectif permet de comprendre facilement par des exemples concrets et pertinents l’application de l’éthique du care par le design, ainsi que les enjeux de ce premier. Il met en valeur le changement possible par de petites actions à l’écoute de l’environnement du futur utilisateur, tout en prenant en compte les aspects écologiques des différentes productions.

Podcast :

    • Reportage de Raphaëlle Mantoux, “Solidarité : “le care” à l’ouvrage”, service public, France Inter, Novembre 2012. https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-23-novembre-2012 Cette discussion permet la mise en lien des personnes sans domicile fixe, et des failles des systèmes de suivies et hospitalisés en psychiatrie. Au cour de la discussion des différents invités (Joan Tronto, Fabienne Brugère, qui sont des figures importante dans la théorie du care, ainsi que Raymonde Fernandez responsable d’un centre de distribution des Restos du cœur) la notion du care s’affirme, et prend forme lors des témoignages des personnes aidées. En effet, on se rend compte que dans le soin, il y a une place essentielle pour la relation et  l’échange entre les personnes.
    • Edito de Thomas Legrand, “Coronavirus : le retour de la théorie du “care”, France Inter, Avril 2020. https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-08-avril-2020 Nous sommes actuellement en pleine crise du “soin”, il est évident que la question du care ressort dans ces moments de crise sanitaire. Cette édito réintroduit les théories du care dans la conjoncture actuelle.
    • Charlotte Bienaimé, “prendre soin, penser en féministe le monde d’après- Crise du covid et utopies au prisme du genre”, un podcast à soi, Arte radio, juin 2020. https://www.arteradio.com/son/61664127/prendre_soin_penser_en_feministes_le_monde_d_apres_26 Par la crise du covid19, les métiers du care ont été mis en avant. Ces métiers essentielles à la vie, sont souvent féminins, peu reconnus et valorisés. Ce podcast interroge les différents acteurs donneurs de soins, comment ces personnes ont vécu cette crise sanitaire. Il permet aussi de se questionner sur ses questions d’autonomie et de dépendance, finalement, qui prend soin de qui ? Comment cette crise à été gérée dans les Ephad, puis dans les quartiers populaires ? Et, qu’en est il du care des personnes décédées en cette période ? Finalement il met en lumière des systèmes défaillants par manque de moyens dans ces métiers.

Handicap, différences et société

Expositions / Articles :

 

  • Lieven de Couvreur, “un dialogue sain”, compte rendu de la triennale liégeoise “Recyprocity” 2018. Lieven de Couvreur introduit ici des projets d’étudiants qui sont des prothèses, réalisés en FabLab, par sont introduction il fait un bref résumé de la position du design par rapport au handicap et à l’inclusion.
  • Sous la direction artistique d’Oliviero Toscani ,“Fabrica Confession” , compte rendu de la triennale liégeoise “Recyprocity” 2018.  “Chacun a ses faiblesses. Chacun rencontre l’échec. Chacun connaît le doute… n’est ce pas?  En cette époque saturée par d’incessants flux de contenues sur filtrés, détaillant les “meilleurs moments” de nos vies – des brunchs aux plages-, nous ne montrons rien d’autres que de fausses images “parfaites” de nous-mêmes. On nous dit que la route vers le succès sera semée d’obstacle et d’erreur commises. Mais nos écrans nous renvoient une toute autre représentation. Que se passe-t-il quand vous vous regardez vraiment dans un miroir ? Quel “moi” non filtré vous renvoie-t-il ? Que se passe-t-il lorsque vous vous autorisez à admettre vos fragilités et à les exposer à la vue de tous ?” Cet phrase relevé de la partie écrite de Fabrica, permet la mise en lumière de la fragilité, quel place a t’elle aujourd’hui dans notre société, quel image avons-nous de cette fragilité ?

Livre :

  • -Henri -Jacques Stiker, “Corps infirmes et sociétés” , Essais d’anthropologie historique, Société inclusive, 2013. Ce livre retrace dans l’histoire, par l’analyse de comportement, de rites et d’écrits, la relation de l’homme à l’infirmité dans les différents sociétés. C’est une richesse de comprendre l’évolution de la vision de la personne en situation de handicap, qui est encore très en mouvement depuis ces dernières années. Par ces écrit, Henri-Jacques Stiker pose la question de l’inclusion, et de l’exclusion. Il permet un changement de prisme de la vision du handicap.  

Podcast / Conférence:

 

  • Charlotte Bienaimé, “Féminisme et handicaps : Les corps indociles”, Un podcast à soi, Arte radio ,2019. Un podcast très intéressant qui permet de repenser notre notion de bienveillance, nos relations “de pouvoirs” (notre rapport  à l’autonomie et à celle que l’on impose aux autres). Il donne la parole à des femmes en situation de handicap, qui nous partagent leurs rapports au corps, et au monde.
  • Mindy Scheier “Les vêtements adaptifs rendent autonomes les personnes en situation de handicap”, TedTalk, 2017.  https://www.ted.com/talks/mindy_scheier_how_adaptive_clothing_empowers_people_with_disabilities?language=fr#t-800433 Mindy Scheier est créatrice de mode et maman d’un enfant en situation de handicap moteur. Elle décide donc de créer une ligne de vêtements inclusifs permettant à son fils, et à un large publics de personnes en situation de handicap de s’habiller avec élégance, et dignité, sans être stigmatisé par des vêtements “médicaux”.
  • Elise roy, “When we design for disability, we all benefit.”, TedTAlks 2015, https://www.ted.com/talks/elise_roy_when_we_design_for_disability_we_all_benefit Elise Roy dans son Tedtalk parle de l’importance de l’inclusion, et pourquoi faire des objets adaptés pour tout le monde n’est que bénéfique.

Associations / Projets :

  • Culture et santé: https://www.cultures-sante.be/qui-sommes-nous/presentation.html Cultures & Santé est une association sans but lucratif de promotion de la santé, d’éducation permanente et de cohésion sociale, située à Bruxelles et active sur la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette association met en ligne des recherches et des outils sur la santé, et l’hygiène qui peuvent être intéressant.
  • SantéBD https://santebd.org/ se sont des outils mis en place pour accompagner et sensibiliser autours de la santé. C’est un projet collaboratif consrtuit par des patients, des soignants et des chercheurs.
  • FALC (facile à lire et à comprendre): https://gncra.fr/usagers/facile-a-lire-et-a-comprendre-falc/ Le 11 février 2005 sors une loi pour “légalité des droits et des chances, le participation et la citoyenneté des personnes handicapées”. Alors, le cadre du projet européen “Pathway”, né le FALC (Facile à lire et à comprendre), permettant l’accès aux informations pour les personnes en situation de handicap mentale.

Soins et intimité

Articles :

  • Denis Pellerin, Marie Coirié, “Design et hospitalité: quand le lieu donne leur valeureux soins de santé.”  dans Presses Universitaires de France, Sciences du Design, vol. n°6 ,2017, page 40 à 53. Cet article présente le design en milieu hospitalier gériatriquee. Il explique la notion de co-design, et pose aussi la question de la mise en place d’un “design de recherche”. Il pause la question du soin par l’environnement dans lequel ce dernier est attribué.
  • Ann-Sofie Dekeyser (De Standaard) Traduit par Thomas Lecloux, “Touché !”(Médor : trimestriel Belge d’enquêtes et de récits),  consulté le 8 août 2020https://medor.coop/magazines/medor-n19-printemps-2020/touch%C3%A9/?full=1 “Le toucher est le premier sens que nous acquérons, et la peau est notre organe le plus étendu.” -Cette article est en lien (je trouve) avec le mémoire de Manon Pouillot sur le “porter”. Je pense que la question du toucher est pertinente dans un démarche de recherche autour du soin, d’autant plus dans les relations à l’intimité des personnes (hors sexualité, en parlant uniquement des soins tel que la toilette).
  • La Fabrique de l’Hospitalité, “De mon corps à l’autre” ,2018/2019. Ce projet est en lien avec l’article précédant et par sa description nous fait comprendre l’importance de ce premier dans la bibliographie. http://lafabriquedelhospitalite.org/projets/1578/de_mon_corps_a_l_autre
  • Jérôme Degive. CC BY-NC-ND.Le temps du Virus- Introduction”, consulté le 8 août 2020. https://medor.coop/magazines/medor-n19-printemps-2020/edito/ Cette introduction remet en question les limites entre l’altruisme et l’égoïsme qui sont devenus de plus en plus flou lors de la crise sanitaire du covid-19. Il est important que la conjoncture actuelle est une place dans ma réflexion pour ce mémoire, puisqu’elle s’immisce dans les relations et la vie personnels de tout le monde, mais surtout est une crise du “soin”, des métiers du care.

Livre :

  • Miguel Jean, Aurélien Dutier, “L’intimité menacée ? Le soucis de l’intimité dans la pratique du soin et de l’accompagnement : quels enjeux éthiques ?”, Ouvrage collectif, édition Eres, 2019. Cette ouvrage collectif permet une lecture de la notion d’intimité en générale, puis dans les milieux de soins des personnes dépendantes du à des infirmités de l’ordre physique. Il permet la compréhension des enjeux du respect de l’intimité d’une personne soignée.

Le design :

Article :

  •  Valérie Côté, Lynda Bélanger, Caroline Gagnon. “Le design au service de l’expérience patient” Presses Universitaires de France, Sciences du Design, vol. n°6, page 54 à 64 ,2017. Le système de santé québécois étudie de nombreux aspects du care, dont l’un qui est le souhait des personne de mourir dans la dignité. Le développement de nouveaux services permettant une expérience de soin plus humaine est mis en place, considérant alors l’importance de l’environnement dans lequel l’individu est soigné. Cet article pose donc cet réflexion, en incluant le designer et la participation dans cette démarche. 
    Il permet de rendre légitime, même essentiel la pratique du designer dans les milieux du soin.

Livres :

  •  Quand le design conçoit pour tous, CITÉ DU DESIGN, Éditions Cité du design, 2015 
  • L’empathie où l’expérience de l’autre, Biennale internationale, Design Saint Etienne 2013 
  • Alexandra Midal, “Design, introduction à l’histoire d’une discipline”, édition pocket, 2009. Ce livre sur l’histoire du design permet la compréhension des différents “mouvements” de cette discipline.

Projets Graphiques :

  • “SIGN’s LIFE” https://www.instagram.com/signslife/ Média bilingue LSF/français militant pour l’accessibilité adressé au @gouvernementfr. Est un projet collaboratif, permettant l’avancer de la langue des signes en France.
  • Sarah Flan, “ImagierLSF” , https://www.instagram.com/imagierlsf/  imagier animé et non exhaustif de la Langue des Signes Française, illustrations animés. Cette imagier est un façon ludique et simple d’apprendre des mots de la langue des signes.
  • Frédérique Degehlt et Astrid di Crollanza, “être beau” ,2019-2020. etrebeau.org/, 18 portraits de personnes “différentes”. Pour porter une réflexion sur l’image de soit et sur la norme. Sur la vision de la différence.

Design d’objets :

  • Lanzavecchia+Way, “No country for Old Men”(2012). Meuble et accessoire pensée pour renforcer et améliorer la qualité de vie de personnes âgés. https://www.lanzavecchia-wai.com/ Ce projet rentre dans un design inclusif, il repense le confort des personnes à mobilités réduites.
  • Alissa Rees “Hospichic” est un ensemble de quatre éléments qui permettent un dîner atmosphérique à l’hôpital. https://www.alissarees.com/2017/02/hospichic/ Cette objet remet en lumière l’importance de l’environnement dans lesquels les personnes sont soignés, et permet un revalorisation de la personne.
  • Alissa Rees, V-Walk”,  est un IV-Pole portable qui stimule la mobilité dans les hôpitaux dans le but d’accélérer la récupération du patient. Au lieu du poteau en métal froid, l’IV-Walk est doux et flexible. https://www.alissarees.com/2017/02/iv-walk/
  • Sarah Hendren, Slopes : Intercept”(2013). Est un projet de rampe en bois permettant en même temps l’accessibilité à des personne en mobilité réduite, et l’installation de skate park. “Son laboratoire et ses projets comprennent l’art public collaboratif et la conception sociale qui impliquent le corps humain, la technologie et la politique du handicap – des choses comme un lutrin pour une petite taille ou une rampe pour la danse en fauteuil roulant.”  Il est intéressant car il mêle deux publics très différents (les skateurs et les personnes à mobilité réduite), et pourtant répond aux besoins de ses deux publics. https://sarahendren.com/projects-lab/slope-intercept/
  • Anne Fisher, “Silver Hair”(2017) Objet en céramique permettant une meilleur autonomie des personnes âgés lors du moment de la toilette. Par une “simple” bassine, Anne Fisher répond à un besoin fort des personnes âgées : le besoin d’autonomie lors des soins “intimes”. http://annefischer.fr/fr—silver-hair.html
  • Sarah Da Silva Gomez, “Constant et Zoé, des vêtements faciles à enfiler” Constant et Zoé est une marque d’habits adaptés aux personnes ayant des besoins spécifiques https://www.constantetzoe.com/ .
  • Daniela  Gilsanz er Ryan Murphy, “The Period game” (2014) est un jeu permettant de parlé de l’organe reproductif féminin, et des menstruations avec les enfants. Ils arrivent à parler d’un sujet compliqué avec des enfants, en évitant de les intimidés/mettre mal à l’aise. Ainsi, avec un objet ils mettent des mots sur les menstruations et leurs mécanisme. https://www.periodgame.com/about-us
  • Nicolette Bodewes, Tools for thérapie” (2016)– Est une série d’objet utilisé en thérapie. Nicolette Bodewes affirme qu’il est plus facile de parler, et de s’exprimer à l’aide de média extérieurs à la parole. https://cargocollective.com/nicolettebodewes/COVERSATION-PIECES
  • Thomas Huard,“Les poupées Anatoles” (2020). Les poupées sexués permettent aux institutions accueillant des personnes en situation de handicap de parler de façon respectueuse et adaptée le corps, la sexualité et les rapports amoureux.  http://thomashuard.com/projets/anatoles
  • Roxane Andres, “Bande originale, panser autrement” (2005/2006). Ce projet développé avec la designer Roxane Andres et le Pôle des technologies médicales de Saint Etienne, est une bande de soin repenser pour soigner les enfants.
  • Roxane Andres, “Urnes funéraires en laine” (2014), installation textile. La designer Roxane Andrés redessine le rapport à la mort, en changeant la matière des urnes funéraires. Sa recherche permet de comprendre l’importance du chois d’un matériaux, et la conséquence que ce dernier apport sur la vision d’un objet. http://www.roxaneandres.com/urne-funeraire-en-laine/
  • L’Atelier Sensible (composé de Zoé Mathis, Meriem Jean-Marie, Sarah Oertel et Samuel Enogat), “Bôm, outils thérapeutiques pour personnes souffrant d’anorexie” (2020), l’un des problèmes de l’anorexie se trouve dans la rupture totale qu’a la personne atteinte de cette maladie avec son corps. Ces outils thérapeutiques travaillent en douceur la relation au corps et au toucher, via différents médium comme du textile ou des savons. Le jeu sur la forme et la texture est particulièrement important. http://www.plateforme-socialdesign.net/fr/decouvrir/bom-outils-therapeutiques-pour-personnes-souffrant-danorexie

 

Recherches / Mémoires :

  • Alice Rivière, Dingdingdong”. “L’enjeu de Dingdingdong est de mettre en place un dispositif de production de connaissances articulant le recueil de témoignages à l’élaboration de nouvelles propositions pragmatiques, dans le but d’aider les usagers – porteurs, malades, proches, soignants – à vivre honorablement leur maladie de Huntington.” https://dingdingdong.org/
  • Elín Ármannsdóttir et Maëva Tobalagba, “Du corps_ à l’ouvrage” (2016/2017) est un mémoire sur le questionnement, “comment amener un patient à fabriquer ses propres objets de soins?” http://www.lyceelecorbusier.eu/memoires/2017/ISL-2017-MP-Elin-Armannsdottir-Maeva-Tobalagba.pdf
  • Manon Pouillot, “porter, expériences et techniques du corps.” mémoire de fin d’étude, (2016). Dans son mémoire, en couleur Manon note des expériences marquantes, qui peuvent paraître anodine si l’on ne fait pas l’effort de les relever. Je souhaite aussi relever ces moments remplis de vie, et ces questionnements quotidien pour construire mon projet. Actuellement quelques sujets me fascinent, dont l’autonomie, la liberté (dans le sens liberté d’agir, de faire sans “peur”) et la notion de corps, qui je pense, prendront une place conséquente dans ce mémoire. “Une pratique “empirique” s’appuie sur l’expérience. Choisir de transmettre l’expérience, c’est élever la pratique empirique au rang de méthode à suivre, c’est faire de l’expérience sensible une base de travail.”
  • Aurélie Daanen, “Les gestes de soin”,(2020), est un projet de design de produit, questionnant le moment intime de la douche des personnes non autonomes.  https://www.lamartinierediderot.fr/galerie_popup.php?projet=352
  • Beauzée Eïleen et Amélie Ravet, Au fil du soin”, (2019), est un projet de deux étudiante en design de service, autour des problématiques suivantes: “comment le design peut être un moyen de déstigmatiser les personnes atteintes de maladies psychologiques ? Comment pouvons nous redéfinir la place du designer au sein des hôpitaux ?” https://editionsmakessense.org/2020/08/07/sustainabilite-du-geste-graphique/
  • Manon Pouillot, “Coups feutrés”, objet de mousse feutre, (2016)  en collaboration avec le MAS le Chêne, accueillant des personnes atteintes de la maladie de Huntington. Coups feutrés est un travail de recherche, autour du goût des personnes soigné au MAS, et du confort de ses dernières. http://www.manonpouillot.com/#/coupsfeutrs/
  • Manon Pouillot, “Habit de repas” , objet textile sérigraphié, (2019), est une conception textile, en collaboration avec le MAS le Chêne, accueillant des personnes atteintes de la maladie de Huntington. Cet objet réinvente les bavettes blanches stigmatisantes, et reprenant les couleurs dans tous l’environnement des usagers.  Ce produit à été réalisé avec le MAS Le chêne, accueillant des personnes atteintes de la maladie de Huntington. http://www.manonpouillot.com/#/habit-de-repas/
  • Manon Pouillot, “Nuances d’êtres” (2020), installation textile participative en collaboration avec le MAS le Chêne, accueillant des personnes atteintes de la maladie de Huntington. Cette installation permet de matérialiser et de garder une trace des goûts des personnes accueillis, dont l’expression devient complexe avec la maladie. http://www.manonpouillot.com/#/nuances-dtres/ 
  • Manon Pouillot, “Bandanas Hybrides”(2020), objets textiles upcyclés, en collaboration avec le MAS le Chêne, accueillant des personnes atteintes de la maladie de Huntington. Ces «bandanas hybrides» sont créés pour accompagner les résidents sujets à une hypersalivation. http://www.manonpouillot.com/#/bandanas-hybrides/
  • Basile Boon, “Court-Circuit” (2020), série d’objets de maroquinerie. Cette série d’objet de maroquinerie entre dans une économie locale, sociale et dite de “court-circuit”. En effet, les produits sont réalisés avec des vestes en cuire récupérés Des Petits Riens, et adapté pour être cousus dans l’entreprise de travail adapté Bruxelloise : L’Ouvroir. https://mad.brussels/fr/projects/court-circuit

 

Expositions :

  • Reciprocity Design Liège/ Fragilitas design out of the comfort zone. Triennale qui s’engage pour être un lieu de recherche tisser des liens, encourager les échanges, stimuler les débats et soutenir l’innovation. Voilà quelques phrases qui ont une grande place dans cette recherche de mémoire :Le design y est envisagé comme un vecteur de changement, dans nos comportements quotidiens, pour évoluer vers une qualité de vie meilleur.” / “L’univers du design, souvent négligé, qui accompagne notre vie, ses mutations et ses changements, est un langage ouvert, une pratique d’échange et une discipline collective. Par le biais de l’acte créatif, un besoin primordiale de l’humanité, les objets, les actions et les services reflètent le désir d’une réciprocité, de partages d’idées et de savoir faire, qu’ils s’appuient sur des compétences anciennes ou des projections futures. A travers ces prismes, le design véhicule de nouveaux comportements ainsi que des valeurs novatrices; éthiques et durables.”