Outil d’exploration

 

 

L’objectif de cet atelier outillé était de cerner où se rendent les collégiens après les cours afin d’identifier des lieux-clés sur le trajet. Dans un second temps je cherchais à comprendre ce qui, pour eux, rend ces endroits agréables ou non. Par ailleurs, l’atelier outillé permet de discuter de leurs habitudes (actions) lorsqu’ils rentrent chez eux.

 

Où les collégiens ont-ils l’habitude d’aller après les cours ?
Trois dés permettent de se remémorer un lieu. Sur ces dés se trouvent des pictogrammes proposant l’étape du trajet : aux abords du collège, quand la personne est dans les transports ou proche de chez-soi. Il y a par ailleurs des pictogrammes relatifs au corps (assis, allongé, courir, discuter, manger, boire) ou relatifs à l’atmosphère générale du lieu : un endroit avec de la végétation, un lieu calme ou bruyant, un bel endroit,…

Une feuille à remplir permet de garder trace du lieu évoqué.  (Formes autocollantes pour
représenter ce lieu.)

       

 

Qu’ont-ils l’habitude de faire après le collège ?

Pions avec des objets présents dans une habitation évoquant plusieurs actions. Ajout par la suite d’un pictogramme «magasin» et d’un pictogramme «nature».

Partenaire
L’atelier outillé est réalisé au centre socio-culturel du quartier de l’Elsau, avec les collégiens du groupe ados. Il a lieu début décembre, un mercredi après-midi.
Deux groupes de quatre adolescents se succèdent. Le premier groupe est composé de quatre filles en 4ème tandis que quatre garçons en 5ème composent le second. Le fait de les interroger en groupe de quatre personnes fonctionne bien, les collégiens se
connaissent entre eux et commentent ce que les autres disent après les avoir écoutés.
L’animateur a pris la peine de quitter la pièce pour laisser les jeunes discuter.
Lors de cet atelier, j’ai une posture d’accompagnement. Je m’assure que chacun prenne la parole, je relance la conversation et donne des précisions concernant les éléments à disposition.

Déroulé détaillé 

 

Lors de cet atelier, les adolescents restent évasifs concernant leurs habitudes dans l’espace public ( appelé simplement « dehors» ), celui-ci ne semble pas avoir d’attrait particulier pour eux. Il ne leur a pas été demandé directement ce qu’ils pensaient de l’espace public de leur quartier mais celui-ci semble être principalement un endroit de trajet entre deux localisations. De ce fait, mon projet pourrait inclure des moyens de médiation pour susciter de nouveaux usages de l’espace public.