Mémoire – L’art et la rue

L’ART & LA RUE

Ce mémoire de fin d’année porte sur la légitimité des habitants de milieux populaires.
Comment valoriser ce public par des pratiques culturelles artistiques ?
Pourquoi est-il nécessaire de valoriser ce public ?

Recherches

La sociologue Monique Pinçon Charlot est une spécialiste des ultra-riches. Elle explique qu’ils utilisent plusieurs formes de domination. Parmi elles, la domination symbolique qui représente l’aspect culturel, liée à une forme de culture élitiste, très éloignée des habitudes culturelles des classes défavorisées.
Cette différence dévalorise la culture artistique des habitants de milieu populaire qui est alors qualifiée de « sous-culture ».

En plus de cette dévalorisation, ce public est stigmatisé. Dans « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? », Thomas Guénolé explique que l’image véhiculée autour des jeunes de quartiers populaires est construite autour de préjugés et est fictive.
La stigmatisation à laquelle ils font face creuse un écart plus grand et leur donne le sentiment d’être délaissé et mis de côté.
Pour lutter et faire barrage à ce sentiment d’injustice et ce manque d’écoute, certains jeunes se rebellent et sont amenés à exercer des pratiques illégales.

 

Rencontres et expérimentations

Pour compléter mes recherches, j’ai rencontré des professionnels lors d’entretiens et réalisé des ateliers outillés avec des groupes de jeunes.
Les entretiens m’ont permis d’avoir le point de vue de professionnels ayant la connaissance du terrain et d’élargir l’étendue de mes recherches.
Les ateliers outillés m’ont quant à eux permis de connaitre le point de vue de jeunes habitants dans des quartiers populaires.
J’ai pu constater l’importance de leur proposer des activités diversifiées afin d’élargir leurs connaissances, leur savoir faire et de leur donner confiance pour qu’ils se sentent capable de pratiquer n’importe quelle activité.

 

Pistes de projet

L’ensemble des annexes m’ont permis de développer une réflexion autour des pistes de mon projet.
Sa finalité principale serait de pouvoir valoriser les jeunes de quartiers populaires péri-urbains par la pratique de la photographie.
Pour cela, il est nécessaire d’impliquer directement le public dans la démarche créative.
Aussi, il leur permettra de voir leur lieu de vie de manière sensible afin de le valoriser.
Enfin, la concrétisation du projet présentera le travail réaliser à travers une exposition. Celle-ci pourrait être exposée sur des structures urbaines du quartier.

Retrouvez le PDF complet de mon Mémoire ici !