Gap Game

La deuxième édition du Gap Game aura lieu du lundi 5 au vendredi 9 décembre. Il sera mené par notre labo Territoires sensibles, ainsi que deux autres étudiants du DSAA portant leurs projets sur le quartier du port du Rhin. Nous développerons nos huit ateliers tout au long de la semaine, en lien avec nos thématiques de projet. L’ensemble aura lieu sur le port du Rhin, dans la zone qui s’étend de l’arrêt de tram Aristide Briand jusqu’à Kehl en Allemagne.

De plus, le workshop se déroulera en lien avec la Pologne et la Chine. Sur la même semaine, les étudiants travailleront sur les mêmes thématiques dans les trois pays. Vous pourrez retrouver un suivi quotidien de toutes les équipes sur le lien suivant : gapgame2.tumblr.com

INTENTIONS D’ATELIERS

La matière, source d’émotions – Ibrahim Senol

Les ateliers s’articulent autour de plusieurs expérimentations plastiques et explorations de matières. Le but est de faire émerger des émotions en appréciant les textures autrement. Il y aura des manipulations de différentes matières, notamment de la terre crue, de l’eau, du bois, de la pierre, du plâtre… Des exercices kinesthésiques seront réalisés, où les participants, les yeux bandés, sont invités à se concentrer sur les sensations données par le toucher, l’odorat, l’ouïe et le goût.

Sensations augmentées – Tristan Gendre 

Définir et sélectionner des paysages, des vues et des lieux particuliers dans la zone du workshop. Dans cette zone, je propose à mon équipe de découvrir des lieux qui possèdent des particularités, et qui génèrent des émotions. Le but sera de déterminer les différents éléments qui créent ces sensations et de comprendre ce qu’elles génèrent chez les personnes empruntant le circuit. Après ce recueil de données sensibles, le but sera de générer des dispositifs permettant d’augmenter les 5 sens durant le circuit.

Révéler le naturel – Audrey Laurent 

Le but premier sera de penser un parcours plus ou moins sensible pour révéler les espaces verts dans la zone du port du Rhin : qu’il s’agisse d’une simple pousse verte entre deux trottoirs, d’une étendue d’herbe ou d’un parc. Il s’agit donc de mettre en lumière tout ce qui relève de la végétation et de la nature dans l’espace urbain. On s’approprie alors les espaces verts, entretenus et “artificiels” ou plus spontanés, pour les mettre en avant au regard des passants ou des visiteurs. En les révélant grâce à différents types d’installations, chacun sera interpellé et s’intéressera à ces différents lieux.

Usagers designers – Morgane Ratton

Atelier mené par des étudiants designers qui accompagnent et créaient avec le public des objets à reconsidérer, à perturber, à repenser, à transformer pour les renouveler. Cet atelier propose aux usagers de se réapproprier l’objet. De découvrir des techniques, de découvrir de la matière et de la travailler.

La rue parle – Mélodie Valverde

Mon projet s’oriente sur la question d’infobésité qu’on retrouve dans l’espace public par une surabondance des supports et des médias de communication qui font que l’usager fait de moins en moins attention à ce qui l’entoure. Pour ce gap game je souhaite trouver des moyens de susciter son attention en sollicitant ses sens afin qu’il ouvre les yeux sur ce qu’il a devant lui. Mon but est donc de rééduquer le regard des usagers sur le paysage urbain.

Territoire sensible et déplacement – Jean-denis Tridon

Expérimenter la construction de moyens de déplacement en accord avec les ressources et le territoire de l’île aux épis. Collecter le matin des notions sensibles remarquables d’une zone, comme la typologie du sol et la présence de voies de flux, de déplacement (routes, rails, canal, interstice, organique ou minéral, rocailleux, linéaire, plat,) et se saisir des éléments (pluie : toit; vent : voile; froid: paroi, taille variant selon usage/usager). Élaborer des hypothèses frugales de moyens de déplacement, de franchissement hybrides, cohérents, permissifs pour parcourir, franchir, et ressentir. Questionner le nouveau seuil de condition sensible généré par ces constructions, la nouvelle appréciation de l’espace, au travers d’éléments essentiellement convoqués, trouvés, collectés dans l’île aux épis.