Act : InSitu | Numéro 4 | Jeudi 13 février 2020

Jeudi 13 Février 2020

L’info selon Richard Place, Directeur adjoint à la rédaction

« L’information est une notion très compliquée à définir. En premier lieu, il ne s’agit pas d’une rumeur : il faut qu’elle soit sérieusement vérifiée, car elle est avant tout instantanée. Ici, à France Info, c’est ce que l’on traite toute la journée sans savoir précisément ce que c’est et c’est pour ça que c’est intéressant. »


Le point sur le futur à France Info

Le bilan de la semaine
Au terme d’une semaine dans les locaux de France Info, l’In Situ Lab a d’ores et déjà conçu des propositions de réaménagement des espaces de détente. Peut-être avez-vous remarqué le nouvel espace de détente situé au babyfoot ? Ou alors avez-vous déjà utilisé le paravent pour vous isoler au cœur de France Info ? Ces espaces ont été réalisés dans le but de créer à la fois de la convivialité et de la confidentialité…
… Mais comment ces idées vont-elles évoluer dans le temps ?


radioLAB fait le bilan

Après une semaine d’expérimentation, le radioLAB a produit différents formats pour son podcast in situ.

L’interview de Justine Menage, un bilan positif !
Le radioLAB s’est essayé à l’exercice de l’interview invité avec la directrice artistique, graphiste et illustratrice Justine Menage ! On y découvre son parcours professionnel, de ses études à sa vie professionnelle, en terminant par ses aspirations pour l’avenir ! Justine souhaite mêler sa passion pour l’illustration avec son engagement personnel, dans des thématiques comme le féminisme.
Le format interview, un exercice complexe.
Pour préparer son interview, le radioLAB a d’abord rédigé une liste de questions, qu’ils ont envoyées à leur invitée, afin qu’elle puisse se préparer à l’avance. Les difficultés peuvent être nombreuses : le temps, les imprévus, mais la satisfaction est au rendez-vous !

 

Le micro-couloir de Tom
A la manière du micro-trottoir, le radioLAB est parti interroger les usagers de France Info pour recueillir leurs impressions sur notre résidence dans leur locaux. Après un premier essai peu concluant dans les couloirs de la rédac, ils se sont redirigés vers le point le plus stratégique : la pause clope ! Les échanges se sont passés dans la bonne humeur, certains découvrant encore le rôle des designer dans leur locaux, d’autres partageant leurs retours plutôt positifs sur ces interventions.
Une impression positive !
Le point de vue des designers semblent être réellement bénéfique, puisque certaines réponses soulignent la richesse d’un tel croisement de point de vue : les attentions portées aux notions de bien-être, d’intimité et d’aménagement de l’espace trouvent un réel écho dans les préoccupations des usagers.

Retrouvez leur podcast sur : https://radiolab.hotglue.me


Le bilan des investigations chez les questionneux.ses

La carte-info
Après un travail d’analyse pour identifier les différentes typologies de temporalités au travail, les questionneux.ses se sont demandés comment spatialiser les différents temps de travail et de pause du personnel de France Info. La cartographie est apparue comme l’outil le plus efficace pour figurer une journée type, permettant un réel support de discussion.
Ils sont ensuite partis à votre rencontre et ont fait émerger différentes problématiques, notamment celle de retrouver des espaces de confidentialité, essentiels à leur vie professionnelle.

 

Un travail enrichi par le terrain
Les questionneux.ses ont pensé et repensé leurs outils de médiation tout au long de leur résidence à France Info, pour et avec les usagers. Finalement, la nécessité d’un travail d’acculturation, en amont de notre résidence, est apparu comme nécessaire : beaucoup d’usagers de France Info n’étaient pas réellement informés sur notre intervention et les enjeux d’un projet de design, ce qui a pu modifier notre façon d’appréhender cette résidence et plus largement de préciser les conditions favorables à un tel projet.

Vous retrouverez un bilan complet de leur investigation dans le livre de préconisations, édité prochainement par l’in situ lab.


Les projections des espacieux.ses

 

Une variation de l’espace de détente
Emeline P., Cyril, Chloé et Emeline G.
Dans une projection future, les modules d’assises disposés dans les couloirs pourraient être installés à chaque étage. On pourrait varier les formes des assises selon les fonctions : discuter en tête à tête, à plusieurs, se reposer, s’allonger, lire un journal, prendre un café debout ou assis, prendre des notes, répondre à des appels… pour s’adapter aux postures du corps.
L’univers du voyage ou de la nature pourrait être déployé, pour sortir du côté strict de France Info, sortir des habitudes. Il pourrait y avoir une signalétique dédiée à ces espaces détente, qui viendrait ponctuer les couloirs de la rédac.

 

Entre convivialité et intimité
Elissa, Lorenzo, Jules et Yoanna
La ligne directrice des propositions est d’implanter des greffes sur des éléments existants, autour des thèmes de la convivialité et de l’intimité. Ce sont des espaces pour prendre un café, passer un appel, être à deux ou trois. En général ce sont des petites structures, le but est d’en installer un maximum, de s’étendre avec une multitude de greffes, aux endroits où il y a un manque. L’idée serait de venir s’étendre au maximum sur les endroits peu exploités, de créer « des coins dans des recoins ». Il serait aussi intéressant d’appliquer de la signalétique sur ces structures.

 

Un lieu visible et invisible
Julie, Marion, Lucas et Aurélien
Idéalement, la vision future du projet serait la multiplication des espaces de confidentialité dans tout le bâtiment de France Info. Concernant les prototypes, il existe plusieurs variations à développer, dont la création d’un module double ou triple qui reprendrait le même univers, la même identité que France Info. L’idée n’est pas de rendre visible un lieu confidentiel mais plutôt de le rendre discret et accessible.
Les matériaux seraient plus compacts et plus opaques afin d’accentuer l’isolation de l’espace par les modules. Le projet s’étendrait donc dans des petites pièces ouvertes dans lesquelles la reproduction de l’univers du labyrinthe limiterait l’usager visuellement, et non physiquement, dans son espace d’intimité.