Déambulations et désorientations

 

Jeudi 3 Septembre, nous sommes immergés dans le vif du sujet. On nous plonge sur le terrain, avec une liste de consignes minimum et une désorientation maximum. Nous étions chargés d’observer la ligne du Tram B sud, allant d’Homme de fer à Lingosheim, et d’établir des réflexions autour de la ville et ses lumières. Un thème assez vaste et ouvert pour, en plus de nous perdre sur le terrain, nous perdre dans nos idées…

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Mais, au fil de nos déambulations entre les quartiers d’Elsau, d’Ostwald ou encore de Lingosheim, quelques unes d’entre elles ont fini par se pointer. Nous nous sommes rendus compte que la quantité de lumière était totalement dépendante du type de paysage environnant et de l’heure de la journée. Le jour, le centre ville est assombri par les bâtiments de pierre verticaux alors que la périphérie est verdoyante et lumineuse. La nuit, la périphérie sort de l’ombre grâce à quelques luminaires disparates, tandis que le centre ville est noyé dans une lumière artificielle abondante.
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Nous avons aussi pu observer entre autres que la lumière avait un effet sur le comportement de l’usager, que la végétation était un témoin de la lumière présente dans le paysage, ou encore l’importance de la problématique de l’écologie lorsqu’il s’agit de lumière. Mais le constat le plus ancré dans nos mémoires après une longue journée d’analyse, restera le manque de dynamisme dans les périphéries. Est-ce normal que des lieux culturels comme le Point d’Eau ne soient pas assez mis en lumière en banlieue ? Alors que le Musée d’Art Moderne ou la Laiterie en centre ville possèdent davantage de visibilité ? Ce sont des questions auxquelles nous pourrons répondre après avoir profité des derniers rayons de soleil de septembre, lorsque le froid de l’automne nous obligera à travailler avec plus d’assiduité…

 

Agathe, Ibrahim, Thomas.