ecole insitu : Premières visites, premières impressions

DS, DEAMBULATIONS SENSIBLES

D’innombrables sensations s’offrent à nous, mais elles nous paraissent si banales que nous les ignorons. L’odeur du bitume, celle de la menthe, le vent qui souffle violemment, toutes survolées.

Nous dessinons, nous photographions, nous observons, le visuel prend le dessus et écrase les autres sensations.

Alors à quoi ressemble un paysage invisible, invisible mais non insensible…

On peut parfois avoir tendance à penser que certains espaces ont moins d’intérêts que d’autres, mais chaque espace a ses qualités, lorsqu’on je ne les voient pas, je les aborde sans a priori, et ainsi dans illkirch, je me suis engagée à travailler chaque lieu, avec la même règle fermer les yeux et sentir le lieu.

Les odeurs d’Illkirch étaient nombreuses:

Menthe, Humus,odeurs chimiques…

Les sonorités aussi mais il restait toujours en fond le bruit de la route, du mouvement incessant, parfois loin, parfois plus près, on pouvait se repérer par rapport aux voies de circulation.

Plusieurs ambiances, cette ville composite est faite de différents types d’espaces par lesquels je suis passée, des espaces entre lesquels il n’y a pas de transitions, on passe de la ville à la forêt en passant par la zone industrielle sans être prévenus mais à travers la pluie ou le vent un lien se créé.