4 – Outil 2

Si notre premier outil questionnait les usagers sur un espace, nous décidons de ré-élargir notre réflexion sur le sujet principal : l’exposition au soleil. Nous avons donc questionner à nouveau les strasbourgeois sur leur relation avec la lumière, l’été et l’hiver. 

Premier point, nous leur avons demander de colorier les moments où ils étaient à l’extérieur.

 

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Constat : L’exposition au soleil se fait, pour nos usagers, principalement en déplacement. Ce constat nous permet de rediriger notre projet : Il ne faut pas penser un espace dans l’espoir que les strasbourgeois y viendraient se ressourcer été comme hiver mais plutôt repenser un espace qu’ils traversent à toute saison.

 

Deuxième point : nous leur avons demandé de compléter les phrases « l’hiver, il manque de  ... » et « l’été, il y a trop de …« . But de la manœuvre : confirmer les bien-fondés de notre démarche basée sur le manque/surplus de lumière et mesurer la conscience de nos usagers à ce propos.

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l’hiver, il manque de  ... Les réponses sont souvent les mêmes : les strasbourgeois semblent appréhender les courtes journées qu’offre l’hiver. Les travailleurs extérieurs questionnés sont les seuls à ne pas (trop) souffrir du tombé de la nuit à 17h. Le manque de place dans le tram est principalement lié aux touristes venus visiter les marchés de Noël. Certains Strasbourgeois nous confient qu’ils évitent les transports en commun l’hiver et préfèrent affronter le froid à pied. Parmis les « autres », nous notons un manque de terrasses ouvertes, de chauffage dans les transports en commun et de rues principales trop remplies.
l’été, il y a trop de … soleil. Les usagers sont encore marqués par la canicule de cette année et lèvent les yeux au ciel dès que l’on aborde le sujet de l’été. Parmis les réponses autres, nous retiendront que le temps d’attente dans les services et commerces sont plus fatiguants, de par la chaleur, et que l’énervement est ainsi plus vite atteins.

 

Cette nouvelle confrontation avec les usagers sera bénéfique : Notre projet ne doit pas être un espace dans lequel les gens se rendent mais un lieu traversé ou un lieu d’attente. Les arrêts de tram ? Une rue entière ?

Nous pouvons maintenant chercher la rue qui serra notre terrain de jeu et servira à accueillir notre projet. Pour se faire, nous regroupons nos observations et les trajets quotidiens parcourus par nos usagers pour définir les points centraux et les quartiers de la ville sujets à accueillir notre futur projet. La visite se fera un chocolat chaud à la main -oui, nous aussi la chaleur nous manque l’hiver- !

À la bien.
Célia, Aurélie, Koulma.