Rencontres tentaculo-mutzigeoises

Le poulp’, de retour au centre ville de Mutzig, a l’intention de découvrir où se cachent les usagers potentiels du château. C’est en se baladant dans les rues déserte, qu’une idée surgît : s’il n’y a personne dehors, il faut repérer les lieux d’activité et de rencontre. Le son des cloches de l’église guidant, le poulp’ s’engouffre dans une ruelle jusqu’à tomber sur le foyer paroissial, association chrétienne regroupant plein d’activités passionnantes: ornithologie, scrabble, « club féminin », et enfin photographie. Un vernissage a lieu, l’occasion de faire de bonnes rencontres !

C’est Mr. Money, fréquentant Mutzig depuis plus de 40 ans et président du club photo, qui nous fait la visite et nous présente à des habitants et visiteurs de longue date. Il n’en faut pas plus au poulp’ pour dégainer d’un coup de tentacule un premier outil de contact : « -Vous connaissez bien Mutzig? Alors tentez placer le Château des Rohan sur notre carte! ». La moitié des interlocuteurs connaissent parfaitement la ville, comme Gérard, 64ans; il réussit aussi le test du second outil : deviner combien d’activités, et lesquelles, sont possibles au château, en choisissant des pictogrammes dans une banque et en les plaçant sur un plateau. Mais ce n’est pas le cas de l’autre moitié des interviewés, comme cette dame faisant pourtant régulièrement les 60km qui séparent son domicile de Mutzig. Elle a bien entendu parler d’un château, mais ne l’a jamais visité; « c’est sûrement un musée non ? Je suis allée plusieurs fois devant lors des Sans-Culottes! ». Alors, point de rassemblement d’événements, tout comme le jour d’Halloween, mais pas suffisamment attrayant pour draguer ces visiteurs dans son antre ?

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Après plusieurs sympathiques interrogatoires, le poulp’ tient ses réponses : il faut interroger en profondeur la communication propre du centre-culturel, pour que les visiteurs comme les habitants soient mieux informés sur le lieu et les activités qui s’y déroulent. Il pourrait par ailleurs être intéressant de créer des événements particuliers pour les habitants « cibles » (enfants, familles, séniors) pour créer du lien.  Le fait de le nommer sous une appellation claire et unique, paraît aussi évident… Et pourquoi pas « Centre Culturel des Rohan » par exemple ?

Le poulp’ rentre à la base, et a hâte de revenir dénouer la situation !