Tests des objets sur le terrain
– Lundi 18 novembre 2019 –

À la suite des réalisations de nos objets, nous les avons testés sur le terrain pour, dans un premier temps, voir s’il était fonctionnel et aussi constater les principes à modifier afin de les améliorer pour la suite . Dans un second temps cela nous a permis d’échanger avec les passants et les habitants afin d’obtenir d’avantage de contenu sur nos pistes de travail respectifs.


Gwenn a fait le choix tester son tableau interactif à l’intérieur du Palais Universitaire. Pour éviter les bruits générés par le passage des étudiants dans l’aula, il a préféré s’installer dans les couloirs un peu plus à l’abri des bruits. Sa médiation autour de l’objet s’est passée de cette façon : Il proposait aux étudiants et professeur de prendre le temps de s’arrêter et de tester le maké maké pour recréer un paysage sonore. Les gens étaient la plupart du temps intrigués par l’objet mais ne pouvaient ou n’osaient pas s’arrêter. Néanmoins certaines personnes étaient plus réceptives. En appuyant sur les formes du tableau ils ont recréé des paysages sonores et lui ont donné un titre qui lui était propre. Dans un second temps, il traduit ces paysages dans une réalisation artistique mettant à plat les paysages sonores de chacun à l’aide d’un assemblage de son et de visuels.

Jean de son côté à installer des ” tuyaux sonores“ aux abords du palais universitaire. L’un était posé à l’entrée du palai et l’autre à l’intérieur des bâtiments des sciences et de biologie devant l’amphithéâtre. Sa médiation fut très différente de celle de Gwenn : Il installa ces tuyaux, en prenant la précaution que le son sorte de l’objet et qu’il soit orienté de façon à indiquer ce que les gens écoutent. Il a fait le choix de filmer de façon “cacher” pour observer comment les passants réagissent à l’objet dans leur chemin du quotidien. Les réactions ont été diverses et très intéressantes. Certaines personnes étaient intriguées par l’objet et prenaient le temps de s’arrêter pour écouter près du tuyau et regarder devant eux et d’autres passait devant sans y prêter la moindre attention.

 


Pauline avait pour mission d’aller récolter des informations auprès des habitants et visiteurs du quartier pour qu’ils racontent leurs anecdotes personnelles, leurs histoires, leurs ressentis, à propos de ce magnifique quartier allemand. Cet outil de médiation avait pour but de faire participer la population à la manière d’un « jeu ». La personne devait piocher une question et y répondre en choisissant l’un des trois thèmes proposés devant eux : Histoire, Quotidien ou Loisirs. C’était un outil de médiation qui a bien fonctionné car les personnes étaient très réceptives. 

  

Le 14 novembre, Adèle et Léa sont parties sur le terrain essayer leurs premiers outils de médiation avec les habitants de Strasbourg. Avec ces outils sous le bras, elles ont “Créer ton histoire” et “ La boite à parole”.

Léa, avec son outil “créer ton histoire” est allée à la rencontre des usagers. Le principe est de proposer une expérience sonore. Le plateau est divisé en trois partis, un dessin qui représente l’endroit ou l’on est situé, différents croquis de personnes et de moyens de transports, ainsi que des tampons avec des numéros. Elle propose à une personne de fermé les yeux et d’être attentif aux bruits environnants. Elle demande à la personne quel est le premier bruit qu’elle entend, puis colle le croquis qui correspond au son décri. À côté de celui-ci, elle tamponne un numéro. Cela permettra de voir dans quel ordre les personnes entendent les sons et si les zones sont bruyantes.

 

 

 

 

 

Adèle quant à elle, souhaite tester sa structure d’échange. Le dispositif est simple, une personne entre dans la boîte, “la boîte” lui raconte une anecdote sur le lieu ou elle est posée et la personne lui répond par une autre histoire. Si l’anecdote est intéressante, « la boite” la répète à la personne suivante, sinon elle recommence avec ses anecdotes. À la fin de l’expérience, “la boite” offre une histoire papier pour les personnes. Pour Adèle, c’est l’occasion de se faire un catalogue d’histoire et de souvenir dans le quartier de la Neustadt. L’expérience a eu son succès, mais les personnes ont été accompagnées par Léa qui les a amenés à tester la structure. Les anecdotes était plus ou moins intéressante, mais les personnes jouait le jeu.


Etat des lieux avec Pauline

À la suite de nos tests sur le terrain, l’après-midi, nous avons rencontré Pauline Desgrandchamp au lycée pour lui présenter les outils que nous avions testés. Après chaque présentation d’outils nous avons débattu sur l’expérience avec les acteurs et ce qu’ils nous ont apportée, et de quelle façon nous pouvons les développer pour la suite du projet.