Première découverte
– Jeudi 3 octobre 2019 –

Nous avons été guidés par une guide conférencière, Delphine Issenman, durant la matinée. C’est ainsi que nous avons pu découvrir le quartier de la Neustadt sous un nouvel angle et plus particulièrement du campus universitaire et les jardins qui le bordent (jardins d’agrément, jardin botanique pour la science et jardins privés).

 

– Le jardin comme point de suture entre la ville ancienne et la ville nouvelle –

“Ces jardins sont l’écho des idées développées par les hygiénistes, qui considéraient tous ces lieux de promenade comme un rempart contre des méfaits liés aux différentes maladies comme la tuberculose et autres miasmes urbains.” Ces derniers sont ainsi des espaces de respirations et de lumière tout en étant un moyen de suture entre les villes anciennes et les projets d’extension dans les villes nouvelles.

Ainsi, la ville va raser et détruire les anciennes fortifications Vauban qui délimitaient la ville ancienne et qui étaient jugées obsolètes pour les reporter plus loin. Par la suite, ces espaces vides ont été exploités en tant que nouveaux jardins.


– La science au cœur de la Neustadt

Dans l’ensemble du campus Universitaire, plusieurs parties des jardins sont liées à l’enseignement et à la recherche. Tels que la physique, la chimie, des instituts et musée pour la zoologie et plus particulièrement les jardins botaniques, qui servaient pour les plantes médicinales, puis par la suite pour recenser la flore et l’astronomie (observatoire). De plus, plusieurs statues sont emblématiques dans ce campus universitaire. En effet, sur le palais universitaire de Strasbourg, 36 statues de savants sont représentées. Plus particulièrement Athéna, la déesse du savoir, qui est une figure centrale féminine dans la mythologie grecque.

Quant au jardin de l’observatoire et celui de la botanique, ils sont constitués d’un bâtiment d’observation, contenant des mires ; des dispositifs lumineux permettant les études scientifiques, telles que l’astronomie par exemple, au total, on peut observer onze bâtiments liés au domaine de la recherche autour de ce domaine.


– A l’écoute de la ville

L’après-midi, nous avons rencontré Pauline Desgrandschamp, designer sonore chez Horizome pour une expérience de parcours à l’aveugle. Munis de nos enregistreurs audios, nous nous répartissons par binôme, l’un les yeux bandés, l’autre faisant le guide. Ne pouvant pas voir, les autres sens prennent alors le dessus. Nos seuls repères deviennent alors les bruits alentours : la voix de notre coéquipier, le bruit de nos pas, le son des travaux, les gens qui passent… Mais aussi des odeurs telles que ; les pins, la fumée de cigarette… Les différentes textures du sol et le toucher de certains mobiliers urbains nous ont aidés à nous repérer dans l’espace. À la fin de l’expérience chacun retranscrira sa perception du parcours sous forme de carte sensible.