Vendredi 27 octobre 2019

Quatrième semaine et de nouveaux échanges.

Comme décrit précédemment, le quartier de Hautepierre est composé de plusieurs mailles, chacune d’elles ont un prénom féminin. Lors de notre première visite, accompagné de Pauline Desgrandchamp du Collectif Horizome, nous avons découvert certaines mailles. Cependant, ils nous restent une maille à découvrir, Eléonore. C’est la maille qui accueille le plus d’habitant et qui pourtant n’a subi aucune rénovation depuis sa construction.
Un point de rendez-vous avec Pauline Desgrandchamp, et nous déambulons vers la maille Eléonore.
C’est une nouvelle facette du quartier que nous découvrons.

  • Premier constat ;  Dans cette maille et bien plus que les autres, nous découvrons une richesse de projets menées par le Collectif Horizome et les habitants. Nous avons des aires de jeux, des jardins partagés, des aires de pique-nique, un terrain de pétanque, ainsi que des associations de quartiers.
  • Deuxième constat ; En s’approchant de plus près sur les projets, nous avons été surpris par la dégradation des projets du collectif. Celle-ci n’est pas volontaire, elle est dûe au temps, à la pauvreté des matériaux utilisés ainsi que le manque d’entretien de la ville qui s’appuie sur l’excuse de la rénovation de la maille pour ne pas effectuer les réparations. Ce qui devait embellir le quartier est aujourd’hui considéré comme une autre forme de dégradation.
  • Troisième constat ; Dans cette même logique de préparation à la rénovation, les passages permettant la libre circulation des usagers ont étaient condamnés, ce qui a enclavé la maille. Laissant une seule possibilité de sortie et d’entrée pour y accéder. Cela a également était fait dans le but d’éviter des zones de “squatte” et de trafic.
  • Quatrième constat ; Dans un quartier qui abrite autant d’habitants, il y a qu’une seule enseigne de grande distribution. Les épiceries de proximité sont inexistantes, sauf dans la maille Eléonore où l’on trouve un mobil-home servant d’épicerie pour les habitants. Une épicerie qui est presque vide quotidiennement.