Wacken brise la glace

Notre troisième visite dans le quartier Wacken fut dans l’objectif d’interroger, d’aller au plus proche des usagés, de leurs habitudes, de leurs regards, et avoir leurs véritables impressions sur le lieu qu’ils côtoient jour après jour.

Afin d’aborder plus facilement les usagers du quartier nous avons mis en place trois dispositifs :

  • Une carte déterminant les flux et le profil des passants.
  • Une roulette pour sélectionner un thème de questionnement.
  • Les bulles qui permettent d’exprimer leurs opinions sur le quartier et d’empreinte.

Nous avons interrogé les gens dans trois endroits différents :
– Maison de la région – travailleurs/retraité expos,
– Parlement européen – touristes / passant,
– Parc de l’Orangerie – travailleurs pause dej’/touristes.

Devant la Maison de la Région :
– Nous sommes tombés majoritairement sur des salariés qui travaillent à la Maison de la Région, comme Rina un stagiaire aux ressources humaines. Nous avons également rencontré Séline, une habitante du quartier revenant du forum des métiers, et Guy ,un retraité qui sortait d’une exposition temporaire organisée dans ce lieu, et qui nous a appris beaucoup sur l’histoire du quartier.

Parlement Européen :

  • Devant le parlement Européen nous sommes tombé nez à nez avec un groupe de trois jeunes personnes, Xavier, Andi et Ronja, qui passaient par hasard dans le quartier à vélo. Xavier nous a fait part de la froideur et de l’inaccessibilité de ces lieux institutionnels : « ils ne sont pas assez ouverts au dialogue et à l’échange avec les citoyens (…) je ne veux pas de cette Europe là ».
  • José un technicien du parlement au contraire se désintéresse de cette politique :  «  Rien à faire ici ca m’intéresse pas la politique » (…) « chacun à sa place point barre » (…) « moi je viens ici pour me nourrir . »

Orangerie :
– Nous avons rencontré Liliane, une employée du conseil de l’Europe : « À l’Orangerie je viens juste faire ma pause (…) je pense pas qu’ils aient à se plaindre ceux qui habitent ici, moi j’y vivrais si j’avais les moyens ».

Ce qui confirme notre idée d’un quartier à des prix immobiliers inabordables et qu’une certaine distance se crée.

Finalement les informations que nous avons recueillies s’avéraient souvent en accord avec nos premières impressions.

Nous allons donc chercher à répondre à des questionnements autour de :

  • Recueil d’information par un dispositif de co-conception par exemple qui permettrait une meilleure lecture du quartier pour les usagers. (histoire du lieu,
  • Communication grâce à des panneaux tactiles sur lesquels les gens pourraient s’exprimer librement.
  • Géolocalisation pour mieux orienter les visiteurs et leurs donner de bonnes adresses.
  • Divertissement localisé au parc de l’Orangerie pour crée un espace de détente pour les travailleurs.