Projets

Les élèves de Première S et Terminale S ont participé à un voyage à Paris autour du thème des Sciences du 4 au 6 février 2019, à l’initiative de Madame Metz (professeure de Sciences Physiques), accompagnée de Mesdames Antoine (SVT), Morand (Mathématiques), Wiatte (Sciences Physiques) et Monsieur Dousset (Histoire-Géographie).

Le lundi 4 février a débuté par une croisière en bateau-mouche pour un premier aperçu des monuments de la ville. Puis au Museum d’Histoire Naturelle, au Jardin des Plantes, nous avons visité la Galerie de Paléontologie et la Galerie de Minéralogie ou de l’Évolution. Pas loin, nous avons pu admirer la façade de l’Institut du Monde Arabe et nous réchauffer à la Grande Mosquée de Paris en buvant un thé à la menthe accompagné de pâtisseries orientales. La journée s’est achevée par une balade de nuit dans les rues de Montmartre, déserte de touristes en cette saison, jusqu’au Sacré-Cœur et vue sur la Tour Eiffel scintillante.

Le mardi 5 février, à la Cité des Sciences, en complément de la visite libre : Madame Morand a commenté la partie Mathématiques en lien avec les programmes ; nous avons assisté à un exposé de Physique sur le froid et avons voyagé dans l’espace à la recherche des trous noirs à travers un film projeté au planétarium.
Après quelques déboires dans le métro, les élèves ont pu profiter d’un peu de temps libre dans le quartier de Beaubourg : certains ont visité le Musée des Arts et Métiers, d’autres préféré faire du shopping et les plus courageux sont allés avec Monsieur Dousset jusqu’à l’Ile de la Cité pour voir l’Hôtel de Ville et Notre-Dame au soleil couchant.
Le soir, nous avons été au Théâtre de la Pépinière Opéra, non loin de l’auberge où nous logions, pour voir la dernière création d’Alexis Michalik (auteur des pièces Edmond, Le Cercle de Illusionnistes…) : Intra muros, sur le thème difficile du conditionnement social à travers un atelier théâtre en univers carcéral. Nous étions tous enthousiasmés !

Le mercredi 6 février, nous avons visité le Palais de la Découverte (une chance car il va bientôt fermer pour quatre ans), où nous avons assisté à divers exposés : un de Chimie sur les arômes, un de Mathématiques sur la Cryptographie (dans la célèbre salle π) ou un sur l’Astrophysique. Et, pour terminer, nous avons parcouru le quartier des Champs-Elysées pour voir : l’Arc de Triomphe, l’Obélisque de la Concorde, la place Beauveau (siège du Ministère de l’Intérieur), le Palais de l’Elysée et la Madeleine.

Un séjour bref mais très dense et riche en découvertes et connaissances !

Bénédicte Metz & Armelle Morand

Ce projet a bénéficié d’un soutien financier de la Région Grand Est (dotation AVL) pour couvrir toute la partie culturelle (entrées aux musées, croisière en bateau-mouche, entrées au théâtre).

Le 22 janvier dernier, une classe de 2nde Bac pro – les 2PMEL – faisait la rencontre de Piet, un dessinateur de presse et caricaturiste bien connu des lecteurs de Rue89 Strasbourg, mais qui officie aussi dans de nombreux autres médias tels Arte, 8e étage ou encore le journal satirique Zélium

Les élèves avaient préparé cette rencontre, tels des journalistes en herbe, en enquêtant sur lui, en préparant leurs questions et en affûtant leurs connaissances sur le dessin de presse et la caricature, des genres journalistiques justement mis à l’honneur au CDI ces dernières semaines avec une exposition de Cartooning for peace.

Pour rendre compte de leurs échanges et de leur travail, quoi de mieux que de publier ici leurs propres articles, écrits à l’issue de la rencontre avec le jeune journaliste !

Des extraits audios enregistrés par les élèves lors de cette matinée sont également disponibles plus haut à cette adresse : https://soundcloud.com/cdicorbu/sets/piet-rencontre-avec-un-dessinateur-de-presse

Loryane Vialla, professeur de Lettres et Laetitia Ory, professeur documentaliste 

Ce projet a pu être conduit grâce au financement de l’AVL (dotation Région qui nous a permis de rétribuer l’intervention du journaliste au CDI) et grâce au Club de la presse Strasbourg Europe et le Clemi Strasbourg nos partenaires et intermédiaires avec les médias.

A découvrir  : le site de Piet  pietcartoons.wordpress.com

Début Février, les classes de Première STD2A du lycée sont allées à Paris, pour les Journées Portes ouvertes des écoles d’Arts Appliquées. L’occasion de s’interroger sur leur orientation future mais aussi d’en prendre plein les yeux.

Le réveil est douloureux à 4h30 et certains ont déjà le regard fiévreux et le nez rouge caractéristiques de la grippe. Mais ce n’est que la première épreuve de ces valeureux élèves et tous relèvent le défi : Ils vont être entraînés dans un marathon au rythme endiablé concocté par leurs professeurs. L’objectif :  3 jours et pas moins de 4 musées et 5 écoles d’Arts.

A peine sortis du train, carnets de croquis en main, c’est au musée d’Orsay et au musée du Louvre qu’ils se rendent pour découvrir quelques uns des chefs-d’œuvre incontournables de l’art au coeur d’un Paris majestueux. Le ciel est gris, la Seine est grise, les pierres sont grises, mais ce gris si caractéristique de notre capitale où on trouve mille nuances. A la nuit tombée, quand Paris s’allume, c’est dans l’antre du musée de Arts Décoratifs de Paris que les jeunes gens s’évadent le temps d’une visite à la découverte des subtilités de l’art du Japon.

Les deux jours suivants, place aux Ecoles d’Arts. Toutes visent l’excellence et présentent des projets ambitieux mais chacune a aussi sa coloration. Les élèves se perdent dans les méandres de l’école Boulle à la découverte de métiers d’arts rares puis ils découvrent la faune et la flore si caractéristiques de l’école Duperré consacrée à la mode. A l’ENS AAMA d’Olivier de Serres, ils découvrent un design qui est orienté vers la production industrielle alors qu’à Estienne, les arts graphiques et le livre sont mis à l’honneur. Quelques uns iront encore l’école des Beaux Arts des Gobelins avant de rejoindre la gare de l’Est.

Au cours de toutes ces visites, ils ont l’occasion d’échanger avec les étudiants, de découvrir la grande diversité des parcours qu’ils peuvent envisager mais aussi de prendre conscience du niveau d’exigence qui est demandé et de s’interroger sur leurs préférences personnelles.

Bilan du périple : Les STD2A repartent avec les jambes douloureuses mais des images et des idées plein la tête.

Laurence Brinette, professeure de Lettres et accompagnatrice, pour l’équipe du projet

La finale académique opposant les équipes d’excellence rugby féminin niveau lycée, s’est tenue à Illkirch ce mercredi 27 février 2019. Les lycées Scheurer Kestner de Thann et Le Corbusier d’Illkirch se sont rencontrés pour attribuer les places de 1er et de 2ème de l’académie de Strasbourg.

Sous un beau soleil les deux formations de rugbywomen se sont affrontées pendant quarante minutes, en offrant aux spectateurs pas moins de quinze essais. La première mi-temps fut plutôt accrochée. Thann a ouvert le score assez rapidement avec ses joueuses n°17 et 19, avant qu’Illkirch de revienne à 3 essais à 5, grâce à trois réalisations du n°8 Bas-Rhinois. A la demi-heure de jeu les équipes restaient au coude à coude avec 4 réalisations à 7. C’est dans le dernier quart temps que les joueuses de Thann sont parvenues à trouver un second souffle pour continuer leur progression et inscrire les 4 derniers essais de la rencontre. Les deux équipes se quittent donc sur un score de 55 à 20 en faveur des joueuses de Thann.

En dépit du score beaucoup de satisfaction ressort de cette rencontre,

pour chacune des deux formations.

Avec cinq joueuses différentes à avoir marqué, Thann affiche un effectif compétitif et équilibré. Avec un jeu de plus en plus en mouvement et trois essais marqués en débordement, Illkirch continue à ajouter des armes à son répertoire et clôture cette phase académique par le match le plus abouti de l’histoire de cette jeune section sportive.

Matthieu Mandry, pour la section sportive

Afin de mieux appréhender l’Univers, les 5 classes de 2GT du lycée Le Corbusier ont participé entre décembre et janvier soit à des ateliers sur la découverte d’exoplanètes (planètes extérieures à notre système solaire) au Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg, soit à une diffusion d’un film sur la lumière au Planétarium.

Les élèves ont pu ainsi se rendre compte que curiosité et créativité sont des compétences très utiles voir nécessaires aux chercheurs en astrophysique ayant pour mission de découvrir de nouvelles planètes.

En effet, développer des techniques d’observation et d’identification de ces astres n’est pas une mince affaire étant donnée l’immensité de l’Univers observable à l’heure actuelle à travers un télescope !

Par ailleurs, déterminer si les planètes découvertes sont habitables et par quel type d’organismes vivants au vu de conditions thermiques et atmosphériques parfois extrêmes sur ces planètes sont des missions particulièrement motivantes, mais qui nécessitent aussi un raisonnement solide et beaucoup d’imagination.

Ce projet a été possible grâce au soutien financier de l’AVL, la dotation 2018/2019 pour l’animation vie lycéenne de la Région Grand Est.

En image ci-dessous, la classe de 2GT5, accompagnée de Mme ANTOINE, professeur de SVT et Mme WIATTE, professeur de physique chimie.

Pour la troisième fois, l’Amia Alsace a proposé aux étudiants de BTS Design Graphique du lycée Le Corbusier de réaliser un bandeau publicitaire à paraitre dans les DNA

Après une présentation du projet par Philippe Wœssner (professeur de SI et président de l’AMIA), les étudiants ont travaillé avec leur professeur Frédérique Martinez pour créer chacun une ou plusieurs propositions de styles différents (graphique, typographique…) tout en essayant de faire ressortir au mieux le message souhaité : deux concerts de musiques baroques, présenter les dates et lieux… Ils ont ensuite présenté et défendu leurs choix et amélioré leurs propositions suite aux remarques.

Le bandeau sélectionné par l’association est paru vendredi 22 février dans les DNA :

Mais en voici quelques autres :

 

 

 

 

Championnat de France UNSS de Cross : le trophée du fair play pour les élèves du lycée Le Corbusier

Le cross est la discipline « phare » de l’UNSS. Il est pratiqué dans la quasi totalité des collèges et lycées en France et bien souvent le traditionnel « cross d’établissement » y est organisé à l’automne. Puis arrivent les championnats départementaux et régionaux qui donnent accès à la plus grande fête sportive scolaire de l’année : le championnat de France UNSS de cross. A partir des championnats départementaux, près de 300 000 élèves étaient engagés sur les différents cross cette année. Le samedi 26 janvier, les 2 000 meilleurs -soit près de 300 équipes- se sont donnés rendez-vous à Bordeaux pour y représenter leurs académies respectives.

Qu’importe le résultat -nos élèves de la section professionnelle terminent 24èmes sur 42 équipes- nos  lycéens sont montés sur le podium pour se faire remettre le trophée du « Fair Play » par Madame Constantini, directrice nationale de l’UNSS.

Cette récompense a été attribuée par un jury d’adultes présents à ces championnats. Des critères sportifs et extra-sportifs ont été pris en compte pendant les deux jours de compétition : Respect des adversaires et des adultes sur les différents lieux, comportement dans les hôtels et lors des différentes réunions, convivialité et attitude générale, entraide et motivation…

Après les formalités administratives et une rencontre avec le recordman du monde et champion olympique du saut à la perche Renaud Lavillenie, nos lycéens ont pu participer à différents ateliers sportifs mis en place par les organisateurs. Puis, mal orientés vers l’hôtel, ils ont du rebrousser chemin avant de croiser l’actrice Elodie Fontan (actuellement à l’affiche dans le film « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » ou dans la série « Clem » à la télévision) qui participait le jour même au spectacle des « Enfoirés » à Bordeaux. Une photo avec elle leur a redonné le sourire avant d’entamer une petite visite de la ville. De retour à l’hôtel, nos élèves ont « assuré le show » : piano avec des petits collégiens, billard, compte-rendus de leurs situations de « potaches » au lycée, histoires drôles… Tout ceci a fait qu’ils se sont attirés la sympathie des différentes équipes. Puis dans le bus bondé qui devait nous emmener manger, il n’a fallu leur demander qu’une fois de descendre pour laisser les plus jeunes aller dîner les premiers. C’est donc en transports en commun, guidés par un accompagnateur de l’organisation qui s’est perdu (!!!) qu’ils sont arrivés les derniers au repas avec près de deux heures de retard, mais toujours avec le sourire.

Le lendemain, pendant les courses, ils ont continué à avoir un comportement exemplaire : esprit d’équipe, solidarité, encouragement des collégiens avec qui ils étaient à l’hôtel… Tout ceci a fait que de nombreux collègues et responsables de l’organisation ont proposé l’équipe du lycée pour être nommée pour le trophée du « Fair Play ». Mais ce n’est qu’au moment où le speaker les a appelés sur le podium, sous les applaudissements de 2000 personnes, qu’ils ont pris conscience de ce que représentait cette récompense, une première tous sports confondus pour le lycée Le Corbusier. Et rien n’était acquis d’avance car 280 à 300 équipes d’établissements français étaient présentes à Bordeaux pour se disputer ce trophée !

Six élèves seulement constituaient l’équipe engagée dans le championnat des lycées professionnels : Achraf Barakat, Aboubacar Condé, Mohamed El Kourani, Hayk Hovhannisyan, Salimou Kourouma et Byem Mikoko. Mais il faut y associer tous ceux qui ont participé aux autres championnats : Faissal Ballo, Oumar Barry, Alpha Camara, Ousmane Koita, Adelrraouf Teggar. Tous ont su représenter dignement le lycée, mais aussi leurs camarades lors de chaque sortie.

Le résultat de ces élèves résulte certainement en partie du fait qu’ils ont pu participer au cross d’établissement organisé au mois de novembre. Ce trophée du « Fair Play » est donc a partager avec toute la communauté scolaire du lycée : la direction qui a soutenu et encouragé ce cross d’établissement, les responsables de la ville et du Crédit Mutuel d’Illkirch qui nous ont fourni du matériel, mais aussi Lionel et l’équipe des agents qui ont été disponibles pour nous faciliter la tâche lors de la mise en place du parcours, les infirmières qui n’ont pas chômé le jour de la compétition, tous les collègues des deux sections et les personnels qui ont été présents sur le parcours pour encourager, soutenir et orienter les coureurs… Sans oublier tous les élèves qui ont pris part à la course dans un très bon état d’esprit.

Les accompagnateurs

 

 

Un projet pluridisciplinaire Arts appliqués, électricité et EPS a regroupé deux classes de la section « électricité » du lycée Le Corbusier : les C1 ROE et les 2P MEL, soit  près de 40 élèves

Juste avant les congés de Noël, les élèves ont été invités par le lycée à assister à un spectacle de cirque. Le projet avait pour but, d’une part de leur proposer une « ouverture culturelle », et d’autre part, de les préparer à devenir à leur tour artistes circassiens. Dans le cadre du programme « Noël en piste », organisé par l’association « Graine de cirque », 37 élèves ont donc assisté à une représentation sous chapiteau chauffé de la compagnie franco-suédoise « Lazuz » où acrobaties et jongleries se sont succédées pendant plus d’une heure.

Un acrobate et un jongleur ont captivé le public essentiellement scolaire qui garnissait toutes les travées du chapiteau. Leur dialogue corporel fait tour à tour de complicité et d’opposition, d’équilibre et de rupture, de confort et d’inconfort, d’humour et de rigueur… a montré qu’on ne s’impose pas artiste de cirque du jour au lendemain.

Quelques jours auparavant, des artistes de l’association « Graine de cirque » étaient venus au lycée pour rencontrer nos élèves, les sensibiliser au spectacle qu’ils allaient voir, mais aussi pour leur permettre de faire une première immersion dans le monde du cirque en leur faisant pratiquer quelques exercices de jonglage.

Ce projet « AVL » est fortement imbriqué à un projet auquel participeront les élèves : à partir du mois de février en effet, un projet « ACMISA » suivra et leur permettra, pour les uns de préparer quelques petits numéros de cirque qu’ils présenteront lors de la «Journée portes ouvertes» du lycée, et pour les autres, de mettre en scène par des jeux de lumière la production de leurs camarades lors de ces numéros. Tout ceci sera encadré par les enseignants des classes mais aussi par des professionnels du monde du spectacle. Une artiste, Sandrine Binet, initiera les élèves de « C1 Elec » à quelques numéros de cirque, tandis que la classe de « 2P Mel » se rendra au théâtre du Maillon pour y rencontrer les techniciens qui les initieront à des techniques d’éclairage devant mettre en valeur le spectacle qui sera proposé.

Les enseignants accompagnateurs

Ce projet bénéficie du soutien financier issu de la dotation culturelle de la Région Grand Est via l’AVL 2018/2019 (Animation vie lycéenne), et de celui du Rectorat via le dispositif « Gip-Acmisa ».

Les élèves de la classe de 1ère L ont eu la chance de rencontrer l’écrivain Franck Pavloff le mardi 29 janvier pendant 2 heures au CDI 

« La dictature c’est la pensée unique, je suis là pour vous dire que c’est à vous de choisir la couleur qui vous plaît » leur a expliqué Franck Pavloff, auteur d’un trentaine d’ouvrages et très connu pour son livre « Matin brun », qui décryptait déjà au début des années 2000 les ressorts de la montée progressive d’une dictature. Véritable plaidoyer contre la pensée unique, publiée en 1998 et vendue à deux millions d’exemplaires, l’histoire décrit en effet les petites compromissions de chacun, qui peu à peu font accepter l’inacceptable, en l’occurrence la dictature d’un État fasciste…

Avec Mme Brinette et Mme Ory, les élèves avaient travaillé plusieurs semaines consécutives à partir de cette nouvelle, pour concevoir un journal sur les actualités qui selon eux font malheureusement écho au propos de la nouvelle de Pavloff. Ainsi, pour préparer la rencontre avec l’auteur, et s’essayant à différents genres journalistiques, ils s’étaient intéressés à des faits d’actualité en lien avec la manipulation de l’opinion, des persécutions de minorités, la montée d’idées extrêmes et les différentes formes de totalitarisme dans le monde, le phénomène de « servitude volontaire » aussi…

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Ils ont remis l’édition originale de ce numéro du « QuotiBrun » en main propre à l’écrivain qui a  alors engagé la discussion en prenant appui sur leurs articles, provoquant le débat  sur les événements actuels en France et à l’étranger, s’interrogeant avec eux aussi bien sur les questions liées aux réseaux sociaux, la surveillance et la géolocalisation, la défense des droits fondamentaux, la méfiance à l’égard des médias, la crise des gilets jaunes, l’homophobie, le racisme et les préjugés sexistes présents dans nos sociétés…  Tout au long des discussions, il les a invités à ne jamais se désintéresser de l’actualité, à rester vigilants et à toujours chercher à barrer la route à l’injustice et à toutes formes de dictatures.

Cet échange a été programmé dans le cadre de la centaine de « Rencontres d’écrivains » que l’académie de Strasbourg, service de la Daac, organisait durant cette semaine du 28 janvier au 1er février.

 

 

 

Le CDI proposait du 7 au 31 janvier 2019 l’exposition « Dessine-moi la guerre »
Les regards croisés de dessinateurs de presse de 1014 à nos jours sur les conflits dans le monde.

Un siècle sépare certains dessins de presse sur les guerres et pourtant de nombreux points communs les relient. Affichés sur une dizaine de panneaux, ils constituent un parcours qui pourrait devenir un jeu si les thématiques répertoriées n’étaient pas dramatiquement présentes à chaque conflit. Pour exemple, les enfants dans la guerre ou les armes chimiques.

Ce phénomène de récurrence sert de fil conducteur à l’exposition et démontre que comprendre la guerre de 14, c’est aussi comprendre les nombreux conflits qui ont éclaté en l’espace d’un siècle.

La Grande Guerre marque une évolution du dessin de presse : comment pensait-on avec son crayon en 1914? Et en 1918 ? « La Grande Guerre a indéniablement marqué une évolution du style des dessinateurs de presse », explique Bertrand Tillier, historien de l’art. Passant progressivement, d’une composition lyrique, influencée par la formation à la peinture des dessinateurs du début du 20e siècle, à un style plus graphique qui sera suivi par une forme plus proche du croquis dans les années qui ont suivi la Grande Guerre.

Un parcours/questionnaire de visite avait été élaboré par les professeurs documentalistes pour en faciliter l’exploitation : les enseignants étaient invités à déterminer des créneaux de passage auprès de Mmes Ory et Roche  pour bénéficier d’un accompagnement pédagogique de l’exposition.

Laetitia Ory, professeur documentaliste