Projets
Jeudi 28 mars, les élèves de terminale scientifique et de première science de l’ingénieur, accompagnés de Mme ORY, Mme WIATTE et M. ANDLAUER ont eu la chance de participer à l’élection du meilleur candidat du concours « ma thèse en 180 secondes » organisé par le Jardin des sciences, l’Université de Strasbourg et le CNRS.

11 candidats sélectionnés parmi les doctorants des universités de Strasbourg ont présenté en 3 minutes chrono à tour de rôle leurs travaux lors de cette finale régionale devant un auditoire de 450 lycéens.

C’est Blandine CHAZARIN de l’IPHC (Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien) qui grâce à son dynamisme et la clarté de ses explications a décroché le vote des lycéens.

Sa thèse s’intéressait à l’étude des protéines contenues dans les muscles de l’ours hibernant, afin de comprendre l’origine de sa « résistance à la sédentarité » pour un jour, l’appliquer à l’homme. Les lycéens ont apprécié également l’échange qu’ils ont pu avoir avec ces 11 jeunes universitaires. Eleni KONTOGIANNI, par exemple, qui présentait une thèse de philosophie dont le thème était «qu’est-ce que le temps ?» a répondu aux questions des lycéens avec humour.

Le vote grand public, en soirée, a inversé les tendances.

C’est Farah BOUHEDDA qui a eu le plus de votes avec sa thèse sur la façon de développer un « gyrophare » moléculaire pour identifier rapidement des molécules ayant un rôle particulier dans le fonctionnement d’une cellule.

Souhaitons bonne chance à ces 2 lauréates alsaciennes qui concourront bientôt au niveau national et, si la chance leur sourit, au niveau international !

 

Tout au long de cette année scolaire, profitant de la dernière année de prêt de matériel de Sciences à l’école et du soutien de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) les élèves de 2nde qui participent à l’option MPS (Méthodes et Pratiques Scientifiques), jouent les experts de la police scientifique.

Ainsi, depuis la rentrée, les élèves ont conçu des blogs dans le but de tenir un carnet de bord pour aider à la résolution d’une enquête criminelle.  Ils ont découvert différentes méthodes d’investigation lors de travaux pratiques de SVT avec Mme ANTOINE, mathématiques avec Mme CANTIN ou sciences physiques avec Mme WIATTE, et ont profité de l’expérience de professionnels pour en apprendre plus sur les métiers liés à la criminalistique :

En effet, vendredi 19 octobre, le Docteur Jean-Sébastien RAUL, Directeur de l’Institut de Médecine Légale des hôpitaux de Strasbourg et Professeur à la faculté a animé devant les élèves de MPS, de T°S et de C2ROE une conférence truffée d’exemples concrets et passionnants sur son métier de médecin légiste.

Puis, vendredi 29 mars, au tribunal de grande instance de Strasbourg, le groupe de MPS a pu assister à une série de procès pour comprendre notamment le rôle d’un procureur, d’un président de jury, des différents avocats et d’un huissier de justice.

L’objectif final des « experts au lycée édition 2018/19 » approche puisqu’ils devront bientôt organiser leur propre mini-tribunal mettant en scène la résolution de l’enquête ouverte le 14 septembre dernier quand le corps d’un certain M. Roger LALOUZE fut découvert en L07…

Souhaitons leur bonne chance ! Un raisonnement solide et beaucoup d’imagination leur seront utiles !

Experts et scène de crime en L07 organisée le 14 septembre 2018

Conférence du 19 octobre du Dr RAUL

Sortie au tribunal de grande instance du 29 mars 2019

Sortie au tribunal de grande instance du 29 mars 2019

Diana oder der sich rächende Cupido

Diane ou la vengeance de Cupidon

Reinhard Keiser (1674-1739)

Génération Baroque, direction Martin Gester

Pour ce 6èmeévènement autour de la musique baroque au lycée Le Corbusier, c’est une délégation de Génération Baroque, l’atelier lyrique et instrumental du Parlement de Musique, qui a été accueillie à l’amphithéâtre du lycée. Nous avons ainsi reçu Martin Gester (directeur musical), Benjamin Prins (metteur en scène), Elizaveta Belokon (soprano-Diane), Belinda Kunz (mezzo-soprano – Endimion), Carlos Arturo Gómez Palacio (ténor-Silvano), Tiphaine Hervouet (violon baroque), Weronika Stalowska (clavecin) qui nous ont présenté leur projet : monter un opéra créé à Hambourg en 1724.

La naissance d’un spectacle

Cette représentation scolaire se situant juste avant la semaine de résidence artistique, le travail d’ensemble n’était pas encore abouti ce qui a permis aux élèves d’assister à la naissance d’un spectacle. Le metteur en scène Benjamin Prins a expliqué la manière dont il perçoit les personnages et comment il souhaite représenter l’action : une tribu préhistorique pour Diane et sa cour sur scène, opposé au côté voyeur de la téléréalité dont Cupidon sera l’aboutissement en prenant les traits et attitude d’une Nabilla.

Les chanteurs ont naturellement présenté quelques airs de l’opéra : les musiciens n’ayant pas au préalable fait de répétitions d’ensemble, nous avons pu observer le travail du chef Martin Gester qui donner les instructions aux instruments et chanteurs afin d’obtenir l’effet recherché. Nous avons ainsi pu entendre un « aria di furore » (air de fureur) en italien chanté par Diane invoquant la vengeance de Jupiter « Jove, vieni e servi all’ira », un air d’Endimion endormit « Sonno placido gradito », et enfin l’air comique de Silvano « ich will kein Weib » qui a permis de faire entendre quelques acrobaties vocales impressionnantes tout en insistant sur l’aspect burlesque avec des dérapages volontaires. L’opéra ne se limitant pas aux airs, un récitatif a également été présenté, Martin Gester expliquant alors toute l’importance de la gestuelle faisant partie intégrante des codes de l’époque : l’exemple choisi, Endimion décrivant à Silvano ce à quoi ressemble sa chienne que Silvano comprend comme étant sa fiancée, se montre très efficace, la gestuelle suffisant à elle seule à comprendre le propos.

Des échanges avec les élèves en langues étrangères

La distribution étant internationale, les musiciens ont échangé avec les élèves en Français, Allemand et Anglais. En deux représentations d’une heure, 190 élèves (dont 119 secondes et 15 MOAF) qui ont assisté à cette présentation proposée dans le cadre des actions culturelles subventionnées par la région grand-Est. Elle a été rendue possible grâce à la collaboration du lycée avec l’association AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens) qui programmait deux représentations de l’opéra la semaine suivante.

Philippe Wœssner, professeur de SI au lycée Le Corbusier et président de l’AMIA

Mobilier revisité par les BTS DP // Expo au Palais Rohan

 

A l’occasion des Journées européennes des métiers d’art, les étudiants de BTS Design Produit ont exposé les 6 et 7 avril 2019, au Musée des arts décoratifs de Strasbourg, des réalisations menées en partenariat avec les apprentis ébénistes du CFA D’Eschau.

Guidés par leurs professeurs respectifs, Didier Bellanger pour le CFA et Laurent Huchet et Isabelle Févry Chambaud pour Le Corbusier, les étudiants et apprentis ont revisité du mobilier de styles Louis XV et Louis XVI provenant du Palais Rohan de Strasbourg. Leurs oeuvres ont fièrement été exposées et présentées aux visiteurs par les jeunes eux-mêmes pendant deux jours.

 

Article DNA du 5 avril 2019 : 

 

 

 

 

Des déchets qui se métamorphosent en œuvres d’art, vous pensez cela impossible ?! Les étudiants en BTS Design Produit et des élèves de Terminales Arts Appliqués prouvent le contraire.

Leurs créations sont exposées à la médiathèque Sud à Illkirch du 5 avril au 25 mai 2019 !

 

A partir :

  • du détournement de matériaux de rebut, simples et sans valeur, issus de la même famille : plastique, papier et carton, verre, bois, tissus, métal
  •  d’un thème au choix  : EAU, AIR, TERRE ou FEU
  • de procédés : plier, enrouler, entrelacer, accumuler, superposer, enchevêtrer, ajourer, lacérer, triturer, déchiqueter, effilocher…
  • de modes d’assemblage : coudre, agrafer, tisser, tresser, coller, épingler, nouer, boutonner, visser, clouter…

… les élèves et étudiants ont imaginé une installation dans l’espace de la médiathèque Sud d’Illkirch qui célèbre la METAMORPHOSE et SUBLIME le déchet !

Ce projet a été l’occasion pour les élèves et étudiants de travailler en équipe, d’exposer leurs réalisations dans un autre contexte que l’école et surtout de s’interroger sur les conséquences de la pollution, la nécessité de recycler les déchets du quotidien et d’adopter un comportement plus raisonné et durable.

Quelques contraintes ont été proposées aux TS2DP, notamment le fait de prendre comme point de départ un des 4 éléments : eau, air, terre ou feu. Ils devaient également s’approprier une famille de matériaux de rebut : plastique, papier et carton, verre, métal.

6 équipes ont été constituées sur cette base avec comme objectif de métamorphoser au niveau plastique ces matériaux qu’ils avaient collectés pendant de longues semaines.

Ils ont ainsi proposé des installations parfois poétiques, parfois engagées :

  • dénonçant la pollution des fonds marins et des eaux,
  • les problèmes de réchauffement climatique et les catastrophes naturelles que cela    engendre,
  • les problèmes de déforestation,
  • ou de consommation de masse.

Les terminales arts appliqués ont quant à eux pu s’exprimer en détournant les déchets du quotidien en proposant des réalisations concrètes notamment dans le domaine du luminaire, du bijou et de l’objet.

Ce fut une expérience riche et stimulante pour tous et les résultats témoignent de l’enthousiasme, de l’investissement et de l’engagement des étudiants dans ce projet.

Projet sous la responsabilité de Mme Fannie Lefebvre, professeure d’arts appliqués au lycée Le Corbusier et en partenariat avec la Médiathèque Sud d’Ilkirch..
Du 5 avril au 25 mai 2019, à la Médiathèque Sud, 9 allée François Mitterrand à Illkirch. Cette exposition s’inscrit dans le temps fort « N’en jetez plus ! ».  Deux mois de conférences, rencontres, projections et ateliers pour comprendre pourquoi et comment réduire nos déchets.

 

Dans le cadre de l’ouverture sur les métiers et les matières. M. Dumser et certains élèves de la classe de CAP1 carrelage sont intervenus au sein de deux classes de 6èmede M. Olivier Calvo au collège du Stockfeld. Ensemble ils ont confectionné des mosaïques en cours d’arts plastiques !

L’outillage et l’appui technique des élèves du lycée ont été d’une grande aide pour bien mener l’action, et ont permis la rencontre des plus jeunes avec des lycéens investis dans leur futur métier de carreleurs-mosaïstes.

La classe de 3èmeSegpa du collège, encadrée par M. Julien Stehly, a également profité de cette activité à la fois ludique et participant d’une formidable démarche pédagogique de projet.

Claude Dumser, professeur de carrelage

Dans le cadre du cours de français, les élèves de 1ère S ont pu mener une réflexion sur la place de l’objet dans l’art.

Ce thème a été exploré à partir des œuvres littéraires qu’ils présenteront à l’oral du bac, du mouvement baroque au Nouveau Roman, mais aussi grâce à deux visites guidées organisées par les musées de Strasbourg.

La première leur a permis de découvrir les natures mortes de la collection du Musée des Beaux-Arts. La seconde visite les a menés à la rencontre de l’œuvre de l’artiste contemporaine féministe Joana Vasconcelos, à travers l’exposition « I want to break free » au MAMCS.

Conscients que la représentation artistique de l’objet peut servir aussi bien à imiter le réel qu’à mettre en question les stéréotypes, les élèves se sont finalement essayés à la photographie pour exprimer leur regard personnel sur des objets du quotidien, tout en s’inspirant de citations poétiques.

Mme Chani Barthel, professeure de Français

Avec le soutien financier de l’AVL (Animation vie lycéenne, dotation Région Grand Est)

Les projets « Acmisa » au lycée Le Corbusier se suivent mais ne se ressemblent pas. Cette année en effet, nous n’avons pas pu proposer d’action avec notre partenaire «historique », le théâtre du Maillon, en raison des travaux et de la délocalisation du théâtre.

Il a donc fallu revoir entièrement ce projet. Qu’à cela ne tienne ! Quelques enseignants ont donc décidé de se lancer dans l’aventure du cirque. Pari risqué au départ car nous n’avions que peu de repères. Mais pari réussi au final si on se réfère à la qualité des démonstrations proposées lors de la « Journée Portes Ouvertes » : audace, risques, entraide, mais aussi joie, poésie et émotions étaient au programme.

Ce projet a associé deux classes de la section « électricité » : les CAP 1° année et les 2P MEL. L’idée de départ était qu’une classe préparerait différents numéros de cirque que l’autre classe se chargerait de mettre en lumière.

La première partie du projet a été consacrée à une découverte de l’activité « Arts du cirque ». Elle a permis aux élèves des deux classes d’assister juste avant Noël au superbe spectacle de la compagnie « Lazuz » sous le chapiteau de l’association « Graine de cirque » (lire notre article ici ) : jonglages et acrobaties de deux artistes ont montré à nos lycéens qu’une représentation ne s’improvise pas et nécessite un travail d’équipe où chacun a sa part de responsabilités : dextérité pour les artistes, créativité et imagination pour la mise en lumière (voir: https://www.lyceelecorbusier.eu/projets/?p=5503). A partir du mois de janvier, conjointement à un cycle d’initiation aux « Arts du cirque », la classe de CAP a travaillé sous la direction de Madame Sandrine Binet, artiste circassienne. Après une initiation à différents ateliers, les élèves se sont petit à petit « spécialisés » en vue de proposer une démonstration du travail réalisé au mois de mars : échasses, rouleaux, jonglages, acrobaties, assiettes chinoises… ont été abordés. Parallèlement à cette préparation de numéros de cirque, le projet a été travaillé pendant les cours d’Arts Appliqués : initiation au vocabulaire spécifique du monde circassien, préparation d’affiches, illustration de ce qui était fait lors des séances d’initiation, mais aussi choix des costumes et des accessoires pour la représentation et musique ont été réalisés.

Le fruit du travail réalisé a été proposé lors de la « Journée Portes Ouvertes » du lycée. La période qui a précédé a été la plus difficile : découragement de quelques élèves, peur de rater un exercice, absences non prévues d’élèves… étaient au menu ! Maintenir un état de motivation n’a pas toujours été facile. Mais nous sentions que les élèves avaient envie de bien faire, de se dépasser. Hors de question de faire marche arrière !

Quelques jours avant la présentation, les exercices s’enchaînaient de mieux en mieux, les fautes initiales s’estompaient, la dextérité des élèves devenait perceptible et l’ensemble devenait présentable. L’ultime répétition a montré à ces élèves qu’ils pouvaient bien faire et leur a donné confiance en eux. Lors de la « JPO », les numéros ont été présentés plusieurs fois. L’excitation desélèves était perceptible. Ils allaient se produire devant leurs camarades et professeurs et il fallait être à la hauteur ! Nœuds papillon lumineux, cols de chemise et pantalons noirs devaient être impeccables ; les miroirs des toilettes étaient pris d’assaut et devaient refléter la perfection : coups de peigne et gel, ultime vérification de son image, de face, puis de profil, à droite puis à gauche… Les représentations pouvaient commencer ! La « dernière » s’est faite en soirée devant la direction du lycée et quelques invités, mais aussi devant des professeurs et des élèves du lycée : les applaudissements du public, les sourires des gens ont été une belle récompense pour ces élèves qui ont découvert le cirque et sa gamme d’émotions en quelques semaines seulement.

Ce projet a permis à nos lycéens de créer une véritable cohésion de classe. Ils ont réalisé ensemble des choses qu’ils n’imaginaient pas faire quelques jours auparavant : conseils entre eux, parades lors des exercices plus risqués, aide pendant les exercices ont créé des liens entre tous…

Déjà, les enseignants qui ont suivi les élèves dès le début de l’année scolaire dans ce projet, constatent des améliorations dans les comportements de chacun. Tous nos remerciements vont aux élèves mais aussi à Sandrine Binet qui en quelques séances, a su trouver les mots et les gestes pour leur permettre de gagner en confiance. Nous remercions aussi Madame Sylvie Kreuzer-Bottlaender, chargée de mission académique « arts du cirque et danse » pour nous avoir soutenus, aidés, encouragés pour mener ce projet à terme.

Anne Weisbecker et Didier Mailfert

Le projet de COP21 organisé l’année passée avec des élèves de seconde est relancé cette année !

Sous la supervision de Mme Roche, Mme Metz et M. Jost, une cinquantaine d’élèves de 2GT2, 2GT3 et 2GT4 sont engagés depuis le mois de février dans un jeu de rôles simulant la tenue d’une COP (Conférence internationale pour le Climat). En partenariat avec le Jardin des Sciences de l’université de Strasbourg, le projet permettra à nos élèves de rencontrer leurs camarades du lycée Jean Monnet de Strasbourg le 4 avril prochain, jour de la simulation.

Délégués étatiques, représentants de lobbys, organisateurs et membres du groupe médias sont autant de rôles occupés par nos élèves en vue de la simulation. Les classes sont actuellement dans la phase préparatoire : les délégués étatiques et lobbyistes recherchent activement des informations sur les pays ou organisations qu’ils représenteront le jour J. Les membres du groupe médias quant à eux travaillent énergiquement à la communication de l’événement : élaboration d’une affiche, mise en ligne d’un site internet (www.strascop.weebly.com), alimentation d’un compte Instagram (https://www.instagram.com/strascorbucop/) et production d’une vidéo promotionnelle en partenariat avec l’atelier Canopé 67 !

Ces étapes préparatoires ont été entrecoupées par une sortie au CINE Bussierre dans la forêt de la Robertsau le 28 février dernier. Dans ce centre d’initiation à la nature et à l’environnement, les élèves ont eu la chance de participer à deux animations, l’une sur le réchauffement climatique, l’autre sur la confection d’un goûter respectant une démarche de développement durable. La journée s’est clôturée par la dégustation des succulents mets préparés par le groupe au cours de la matinée !