Gare SNCF et Musée d’Art Moderne Contemporain

Nous avons d’abord abordé le terrain par une visite des lieux en tant qu’observateurs, chacun découvrant cette ville. Le point de rendez-vous des membres de l’équipe, fixé à la gare, souligne la fonction intermodale de cette espace. Nous notons les différences de rythmes entre la circulation piétonne, celle des différents modes de transports, et l’attente, de fait très présente, des usagers de la gare, mais aussi des habitants dont la démarche semble plus décontractée.

Puis, nous nous dirigeons vers le MAMCS, en empruntant des rues passantes et bruyantes. L’idée d’un melting pot se retrouve également dans ces rues fréquentées et mouvantes. L’accès au musée est permis par une place piétonne où les générations et les activités se confondent. Lecture, repos, musique, sport,… le musée disparaît derrière cette place à la fois espace de détente et d’activités. Perçue comme un espace clos et un lieu de passage, la place donne accès à la vieille ville par le pont Vauban, permettant ainsi les flux entre différents points de la ville.

Nous avons ensuite décidé d’observer l’arrière gare, espace socialement défavorisé et essentiellement en friche. À travers cet espace nous notons la présence d’un site dédié aux gens du voyage, un centre des restos du coeur, des jardins collectifs et des ateliers d’artistes. L’existence de cet atelier nous a interpellé. Il fait sens face au MAMCS, au musée Vaudou et l’architecture de la gare ; ce rapport à l’art pouvant faire le lien entre les différents pôles.

Notre déambulation illustre la hiérarchisation des différents secteurs du quartier. La gare : quartier hyper actif ; le MAMCS : îlot entre la gare et la vieille ville ; et l’arrière gare : espace en friche. Nous notons notamment une fragmentation par pôles des différents espaces du quartier, n’ayant que peu de connexions. Cette observation participe à un premier questionnement.
Par quels moyens pouvons nous reconnecter les différents espaces ?

Une rencontre avec le collectif d’artistes, l’Association des Habitants du Quartier de la Gare, ainsi qu’une confrontation aux habitants et usagers pourront éclairer notre prise de position.

Jordan BERG – Manon LABUSSIERE – Céline VANDERKELEN