Le long du canal 

Collectif ècho!

 

PREMIÈRES IMPRESSIONS

     Miroitement

« Me voilà partie avec mes camarades sur un vélo (pas très confortable) à la découverte du canal du Rhône au Rhin.

Je remarque les divers feuillages qui bordent la rive cela me donne l’impression d’être dans un havre de paix. Cette sensation d’apaisement et de retour avec moi-même est plaisante .

Pendant un instant, j’ai oublié la proximité de la ville en regardant dans l’eau, j’ai pu entrevoir le reflet de la faune et la flore. J’aperçois un second paysage« abstrait » créé par les réverbérations dûes à l’écoulement de l’eau, ce qui rend ces paysages  poétiques et harmonieux. »   

Léa

     Réflexion 

« Quelques coups de pédale dans la ville suffisent  pour saisir l’accès à une parenthèse bucolique. Le canal d’Illkirch-Graffenstaden. À première vue, un cadre saisissant de verdure dans lequel on se laisse facilement porter par l’atmosphère douce.

La nature exulte et reprend ses droits dans une zone fortement urbanisée. Faune et flore resplendissent. Cet endroit en partie préservé, offre une balade tranquille le long des flots, et permet de croiser des bateaux de passage.

Une façon de s’évader à deux pas des commodités. En continuant, un espace rompt avec cette optique, une zone dans laquelle les déchets abandonnés fleurissent au grand damne des partisans de la nature, ce  qui dégrade quelque peu l’esprit de ce lieu saisissant. »

Valentine

     Soubresaut

«Foncer, marcher puis pédaler.
S’arrêter, reprendre et avancer.
Ca coule et ça brille.
C’est bleu il paraît
et ça danse dans un rythme automnal.
Les péniches s’y laissent porter,
prennent de la vitesse et s’enfoncent dans le bitume.
Forme indomptable,
elle invite les feuilles oubliées à divaguer.
C’est doux et paisible, tu peux t’y laisser flotter.
N’aies pas peur de déraper, ça pourra te rattraper.
Ca s’élance sur des kilomètres,
encore, encore, encore.
Continue de pédaler, tu seras bientôt arrivé(e).
Miroir déformé, son environnement est transformé.
Plonger, nager, naviguer
c’est à toi de décider.
C’est frais et des fois ça ondule.
Puis ça cache quelques trésors oubliés.
Foncer, marcher puis pédaler.
S’arrêter, reprendre et rentrer.»

Camille

     Echappée échauffée

«Un pied à terre, un autre sur la pédale : c’est parti.
Le soleil, la chaleur, les coups de freins dans les virages.
Crissement des pneus sur le gravier, une pause.
Apparition du miroir d’eau, reflet des arbres, la chaleur s’atténue.
A droite le canal, à gauche les habitations.
Ça recommence, et ça va vite.
Surplomb d’un lit liquide, Si calme qu’il en devient solide.
Succession des troncs d’arbres, ponctuation verticale, dialogue avec le canal. Infini ?
Le calme, la légèreté végétale puis le pont.
Le béton. Le bruit du passage. On descend, inversion des rôles.
Le canal en haut, les vélos en bas. En haut ? Seulement des indices. Puis, on remonte, l’écluse.
Traversée, coupure. L’autre côté.
Un bateau, franchir la limite sans la briser.
Le calme est revenu, un temps. Encore un pont. De l’ombre, une pause. Puis, la route, le canal, la route, le canal.
Et la terre, les graviers. Équilibre, oubli de l’extérieur, concentration : ne pas tomber.
Une péniche à quai. Un repère. Inconfort de la selle qui perturbe le regard. Deuxième écluse. La fin?»

Morgane


PREMIER CONTACT

S’intéresser au canal, c’est aussi prêter attention aux habitants et usagers de ce site. Recueillir leur témoignage de façon ludique et délicate afin qu’ils nous livrent de précieux indices.

La zone de recherche ècho s’axe principalement autour du campus universitaire d’Illkirch-Graffenstaden. Ses étudiants sont notamment concernés par notre étude et suscitent de nombreuses interrogations. Connaissent-ils ce lieu préservé ? Ont-ils conscience de la richesse environnementale du site ? Pourraient-ils s’y rendre plus aisément si un élément venait à évoluer ?

Les questions défilent..

C’est à ce moment précis qu’il nous faut un outil. Un outil de collecte capable de recueillir de nombreuses données de façon ludique et spontanée… Eh bien justement ! Quoi de mieux qu’un jeu ?

Un jeu spécialement conçu pour l’occasion, afin de récolter de précieuses informations sur les liens entre le canal et les sujets. Composé d’un plateau gravé d’une cartographie du site, d’un dé, d’un jeu de cartes et de photos.

La personne interrogée démarre le jeu depuis un point central indiqué sur le plateau. Elle est alors invitée à lancer le dé qui lui indique un temps compris entre 15min et 2h. En fonction de son tirage on lui propose de se déplacer dans la cartographie d’Illkirch. Elle voit par la suite une photo du lieu dans lequel elle a choisi de se rendre et il s’offre à elle des cartes présentant un large panel d’activités qu’il serait possible d’y pratiquer.

L’intérêt de cette enquête est de se laisser surprendre et guider par ces échanges. La recherche d’interactions spontanées nous offrira de nombreux trésors.

Camille, Léa, Morgane, Valentine


RENCONTRE AVEC LES ELUS

Afin d’appréhender le canal d’un point de vue différent, le collectif a décidé de jouer les navigateurs et a entrepris une sortie en canöe, dans la fraîcheur du matin. Profitant du cadre paisible, nous avons vécu au plus proche du canal afin de l’observer d’une autre façon. Après cette parenthèse sportive, nous avons eu l’occasion de rencontrer des élus locaux.

Lors de ces échanges, le collectif a eu l’occasion de tester son outil de médiation auprès des locaux. Il s’en est dégagé des pistes exploitables et intéressantes. Ce fut aussi l’occasion de voir les améliorations à apporter afin de recueillir des témoignages complets. Le jeu permet d’en apprendre davantage sur les habitudes et les souhaits de chacun mais ne cible pas assez leur rapport actuel au canal.

Nous travaillons actuellement sur un ensemble de questions complémentaires afin de préciser les informations. Nous sommes sur la bonne voie. Le premier test envers les usagers et les habitants nous le confirmera ou nous permettra de mieux cerner les attentes.

Camille, Léa, Morgane, Valentine

 

 


ESQUISSES DE PROJET

De nombreux étudiants ont joué le jeu en utilisant notre outil. Il s’en dégage une réelle volonté de dynamiser le canal, de le faire connaître et de le mettre en valeur. Les étudiants du campus universitaire ont pour la plupart émis le souhait de s’y rendre en vélo ou à pieds, entre amis, afin d’y manger, d’y boire, de discuter et faire des photos en étant au plus proche du sol afin de garder un certain contact avec le lieu.

Après avoir lancé des sondages concernant la volonté des usagers à soutenir les démarches de nettoyage du site nous avons discuté d’un concept. Celui de mettre à disposition des kits de nettoyage (une pince, une épuisette, un sachet en plastique recyclé et des gants à usage uniques). En contrepartie les étudiants se verraient recevoir des réductions sur de la nourriture et des boissons proposées suite à un partenariat avec des infrastructures locales. Cette action s’applique directement à notre objet majeur

La mise en place d’une guinguette intitulée « La pince à schlouk ». Celle ci étant agrémentée d’assises en filet afin de garder une certaine promiscuité avec le site.

La guinguette propose des mets et boissons qui diffèrent selon la saison (soft et alcoolisées) et le partage d’un moment de rencontre et de convivialité entre jeunes.

Des essais concernant les assises ont été réalisés en maquette et une BD expliquant le scénario est en préparation.

Nous œuvrons actuellement sur la représentation de la structure perchées dans les arbres. En effet le collectif a souhaité conserver un rapport direct avec la terre et l’eau, d’où une structure en hauteur, dans les arbres déjà présents et en partie au dessus du canal. Ouvert du lundi au vendredi, cet espace bucolique saura être apprécié par le plus grand nombre.

Camille, Léa, Morgane, Valentine

 

 


UNE GUINGUETTE AU BORD DU CANAL

Nous œuvrons actuellement sur la représentation de la structure perchées dans les arbres. En effet le collectif a souhaité conserver un rapport direct avec la terre et l’eau, d’où une structure en hauteur, dans les arbres déjà présents et en partie au dessus du canal. Ouvert du lundi au vendredi, cet espace bucolique saura être apprécié par le plus grand De nombreux étudiants ont joué le jeu en utilisant notre outil. Il s’en dégage une réelle volonté de dynamiser le canal, de le faire connaître et de le mettre en valeur. Les étudiants du campus universitaire ont pour la plupart émis le souhait de s’y rendre en vélo ou à pieds, entre amis, afin d’y manger, d’y boire, de discuter et faire des photos en étant au plus proche du sol afin de garder un certain contact avec le lieu.

Après avoir lancé des sondages concernant la volonté des usagers à soutenir les démarches de nettoyage du site nous avons discuté d’un concept. Celui de mettre à disposition des kits de nettoyage (une pince, une épuisette, un sachet en plastique recyclé et des gants à usage uniques). En contrepartie les étudiants se verraient recevoir des réductions sur de la nourriture et des boissons proposées suite à un partenariat avec des infrastructures locales. Cette action s’applique directement à notre objet majeur

La mise en place d’une guinguette intitulée « La pince à schlouk ». Celle ci étant agrémentée d’assises en filet afin de garder une certaine promiscuité avec le site.

La guinguette propose des mets et boissons qui diffèrent selon la saison (soft et alcoolisées) et le partage d’un moment de rencontre et de convivialité entre jeunes.

Camille, Léa, Morgane, Valentine

 

 

NOS PREMIÈRES IMPRESSIONS

Se balader, se détendre, profiter des beaux jours pendant l’été… Au bord du canal, on peut profiter de la flore qui nous entoure. Reliant le Rhône au Rhin qu’il traverse tranquillement, à côté de l’Ill dont les bras coulent paisiblement… Dans un paysage à la fois sombre et lumineux, on se laisse bercer en fermant les yeux. C’est un endroit paisible ou passent péniches, cyclistes, promeneurs, on peut y aller à toutes les heures. Le soleil sur le long du canal, caresse avec un peu de lumière, les allées de platanes spectaculaires. C’est sur la vallée des éclusiers que l’on peut savourer un pique-nique au bord des quais. Traverser les ponts, d’un chemin à un autre, c’est sous le ciel que reflète son miroir d’eau dormantes… En se promenant dans des chemins étroits, on voit la nature défiler. Puis, c’est là que tout est synonyme de beauté, calme et volupté.

BREMONT Pauline

 

Je l’ai toujours longé en passant sur l’autoroute A35, observant les rangs de platanes majestueux qui accompagnent son chemin. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque nous avons entrepris de longer ce dernier à vélo, et que j’y ai découvert une atmosphère complètement différente. Les arbres qui d’habitude défilaient à folle allure au travers de la vitre de l’automobile rythment maintenant lentement ma promenade au bord de l’eau. Le calme présent sur les rives du canal semblait imperturbable, en opposition totale avec la vitesse et le bruit présents sur la route. 

Il aura fallu attendre des années pour que je change de moyen de déplacement et redécouvre ce canal, longue étendue paisible formée par l’ombre dansante des peupliers et l’eau miroitante, l’ambiance invite à la détente.Et pourtant, le cours d’eau et ses rives semblent n’être qu’un lieu de passage pour une vaste majorité.

SERGEANT Camille

 

Lors de notre expédition à vélo, j’ai découvert un site bien particulier. Puisque que nous étions dans une démarche d’étude de terrain, je me suis pris au jeu d’observer et de questionner tout ce qui m’entourait. Une chose me sauta au yeux : l’absence d’infrastructures. Aucune installation classique  et commune aux abords des fleuves et rivières à proximité de ville ou quartier : Bancs, tables en bois, des avancées de pêche… non rien. Nous continuons notre balade à travers chemins et arrivé près d’un pont, j’ai laissé passer devant moi le groupe à vélo pour me retrouver seul face au canal. J’ai ressenti un sentiment de vide. Le canal qui reste fixe, les grands et splendides platanes alignés les uns après les autres, les chemins de terre tracés qui dessinent des lignes d’horizon. Un lieu donc paisible et relaxant, mais presque trop…

MULLER Jean

 

Me voilà, une heure avec moi. Perdue dans mes pensées, je suis confrontée à mes différents moi. Au bord de ce canal, déambulant entre les arbres et l’eau calme, j’observe, j’admire, je laisse faire. Alors que je me laisse guider par les allées et le courant de l’eau, j’ai l’intime sensation de m’égarer, perdue dans mes pensées. Face à cette tranquillité et cette douceur qui me monte à la tête, je me laisse séduire par ce lieu simple, sans superflu. À croire que ce canal est communicatif. La surface lisse de l’eau et l’aspect rectiligne, de ce canal semble déterminé et ont eu raison de moi. À cet instant, je me dis que la vie devrait être ce canal tranquille. Et tout ce qui reste, c’est ce rêve provisoire et cet instant avec moi. Une chose est certaine, au bord du canal, j’ai fait voyager mon moral !

SPIEWEK Audrey

 

LA CONCEPTION DE NOTRE OUTIL DE MÉDIATION

Afin de nous aider à définir notre projet, nous nous sommes d’abord concertés afin de définir quels aspects du canal nous souhaitions améliorer ou revisiter… C’est donc autour de la table que nous, les membres du Studio Pep’s avons commencé à s’interroger et échanger. Alors que Pauline déplorait le manque d’infrastructures et avait à cœur de transformer les abords du canal en un lieu de détente, Camille répondait «Il serait bien de créer des espaces aménagés et évolutifs le long du canal, pour que les promeneurs puissent se rencontrer». Jean et Audrey, quant à eux imaginaient le canal comme un lieu d’échange et de rencontre, redynamisé par une signalétique nouvelle et d’avantage d’informations pour les promeneurs.Nous avons donc imaginé un outil se présentant sous la forme d’un jeu de plateau. L’idée est simple, efficace, et ludique: jeter les dés pour mieux discuter, délier les langues et parler de son quartier, de ses idées. Le jeu se compose d’un plateau et de deux dés. Sur le plateau figure une carte simple, haute en couleur qui reflète la vision d’une ville et d’un projet joyeux, ouvert et proche des gens. Celle-ci permet au joueur de situer la zone du canal d’Illkirch étudiée par notre studio afin de récolter des avis ou impressions. L’idée? Se repérer, se projeter, pour mieux communiquer. Les deux dés portent respectivement sur leurs faces des pictogrammes représentant des aspects concrets du site ou bien des idées ou principes, présentés sous forme de mots clefs. En lançant ces derniers, le joueur est donc confronté à une association d’idées, telles qu’un pictogramme représentant la végétation associé au mot « quotidien » ou bien encore un pictogramme représentant l’eau associé au mot « partage ». Les faces s’associent, se répondent, se complètent et permettent à l’usager de se questionner, créant ainsi un réel échange sur la zone du canal qui intéresse notre studio. Aux couleurs du studio Pep’s, cet outil ludique nous permet donc, rencontre après rencontre de récolter une variété de réponses, d’idées sur une multitudes de sujets ciblés. Ce jeu n’est pas qu’un moyen d’obtenir des informations, mais permet la naissance d’une rencontre, d’un échange, d’un moment de partage, et le début d’un projet…

Audrey, Camille, Pauline & Jean

 

BALADE EN CANOË & RENCONTRE AVEC LES ÉLUS

Au bord du canal, nous montons chacun notre tours dans les canoës, déterminés à ne pas tomber à l’eau. Alors que Pauline et Camille essaient de se caler au rythme de l’une et de l’autre, Jean et Audrey partent à l’ascension du canal, résolus à tenir le cap. Entre zig zag pour les uns et rythme effréné pour les autres, chacun découvre le canal à sa façon. Dans cet espace bucolique et tranquille, nous sommes comme bercés par les rires, les variations sonores, les ombres changeantes des arbres, le courant, puis on se prend à rêver et à tout oublier. Cette balade hors du temps nous a permit de découvrir le canal sous un nouvel angle, comme immergé dans celui-ci, créant ainsi une proximité avec l’eau que nous n’avions pas sur les berges.

De retour sur la terre ferme, nous avons eu la chance d’expérimenter notre outil de médiation sur un public réceptif et politiquement engagé dans le développement du canal: les élus. Grâce à l’outil, la réactivité des élus, leur engagement ainsi que leurs connaissances, nous avons pu recueillir de nombreuses informations variées. Ces échanges très constructifs nous ont permit de découvrir un autre point de vue que celui des usagers du canal: une vision plus large, plus professionnelle et moins personnelle.

Audrey, Camille, Pauline & Jean

 

LA CONFECTION DE NOTRE PROJET : GARDEN COLLAB’

Alors que l’on arpentait notre terrain, nous avons eu un coup de cœur pour cet espace vacant à l’extrémité de notre zone, près de l’entreprise Alcatel. Cette zone offre de grands espaces verts sur les deux rives au niveau des berges du canal (contrairement aux autres rives) idéal pour laisser libre court à notre imagination d’aménagements divers, de plus à proximité, différents atouts : le fort Ulrich, parfait pour des balades en familles, des zones d’habitations et d’activités ainsi que le restaurant “La Bavarde“. Malheureusement, cet espace dégagé est d’avantage un carrefour, un lieu où se croisent vélos, péniches, passants, véhicules motorisé qui circulent plutôt qu’un lieu qu’on imagine comme un espace de rencontre potentiel.

Lors de cette balade, les idées fusent, les cerveaux s’activent, les langues se délient. À la découverte d’un bunker Jean est persuadé que celui-ci a énormément de potentiel comme boîte de nuit, alors que Pauline s’imagine déjà créer des assises avec les pieds dans l’eau… Camille elle, voit plus grand : on détruit le pont, dommage, Audrey voulait installer un écran géant sur celui-ci pour proposer du cinéma en plein air l’été…!

NOTRE PROJET

Finalement, nous voulons mettre en avant le potentiel de cet espace qui aujourd’hui est vide, en en faisant un lieu de partage, de rencontre, de collaboration, où chacun devient acteur, où tout fonctionne en réseau : les habitants, les structures économiques, etc. L’idée est simple, créer des jardins partagés, où chaque habitant vient apporter sa petite graine ! Ainsi, nous associons l’aspect naturel du lieu à celui plus collaboratif et humain que nous voulions apporter. En plus de l’aspect participatif du jardin partagé, nous voulons rendre l’eau du canal enfin exploitable pour l’épanouissement du jardin.

Audrey, Camille, Pauline & Jean

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emotion ressentie le long de la rive

Ligne.

Naviguant droit devant, éclaboussures.

Rythme.

Des platanes, par centaines rythment notre monotone balade.

Horizon.

Tracé flou, au loin. Netteté en approchant.

Calme.

Silence brisé par les pagaies et les rires.

Vertical.

Les arbres droits et fiers. Protégeant les berges endormies.

Flottement.

Sensation entre deux eaux. Apesanteur.

Ligne directrice du canal, droit, bordé d’arbres. Répétition du paysage, monotonie et magie.

 

 

 

 

A l’abordage !

Positionnée au niveau du regard, notre carte interpelle par ses couleurs et son design bucolique, elle incite à s’approcher. Quel est votre endroit préféré et détesté autour du canal ? Des tampons sont proposés et une gamme de points bleu et orange remplissent peu à peu la carte. Cette activité ludique permet aux usagers d’évoquer des souvenirs, des moments, de décrire ces lieux. La carte devient un support de parole, libérée par le jeu.

Si les usagers ne se montrent pas très bavards, des questions ouvertes peuvent les aider à s’épancher : Pourquoi ce lieu plus qu’un autre ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui le rend particulier ? Une fois ces paroles libérées et consciencieusement notées, ces données nous permettrons de mettre en valeur un lieu délaissé ou apprécié.

À côté de ce jeu ludique et participatif une réflexion introspective est proposée. Quelles émotions ressentez-vous le long du canal ? Sélectionnez une émotion qui vous correspond et re-vivez la. Ainsi l’usager peut, sans la gêne de l’interaction, se saisir d’une émotion en lien avec le lieu et l’emporter.

 

 

 

 

 

Un geste pour la planet

En installant une poubelle avec un côté ludique « shoote ton déchet », elle inciteincite les différents usagers du canal à l’utiliser.

 

 

Habitants d’Illkirch, qui n’a jamais rêvé d’un cadre apaisant et hors du temps pour sa pause repas ? Le projet Brunch’ill répond à vos attentes en créant des espaces de pause le long des berges du canal. Les ponts et leurs alentours deviennent des lieux évités car l’abondance de déchets et les graffitis leurs donnent une ambiance lugubre et insalubre. Brunch’ill incitera les usagers à respecter l’environnement car ils mettent à disposition des poubelles. De plus un food-boat sera apprêté et livrera de modules en modules. Faire une pause le midi n’aura jamais été aussi simple et agréable dans le cadre bucolique des berges du canal.

 

Dans 5 ans

Afin de profiter du canal qui est un espace peu exploité. Nous proposons d’installer des assises, et de repenser les ponts et les passerelles avec des fresques aux motifs abstrais ou figuratifs, afin de redynamiser ces lieux de passage urbain peu esthétiques et délaissés.

Ces fresques pourraient redynamiser ce lieux. Elles pourraient être déclinées sur les divers ponts du canal afin d’inciter les usagers à découvrir les différentes fresques. De nos jours la tendance des réseaux sociaux influe sur notre société. Dans le monde entier les gens aiment prendre des selfies avec des lieux emblématiques ou originaux (pont des « je t’aime » à Paris). Ces fresques pourraient apporter un nouveau public d’usager et apporter une nouvelle image plus contemporaine à Illkirch.

 

 

 

Utopie, comment nous rêvons le canal de l’ill ?

 

La création d’un « Food Boat » dans le futur, permet de proposer une alimentation saine et plus responsable aux usagers. Des ports seront construits le long du canal pour accueillir le bateau et distribuer les repas.

Celui-ci pour être un appel à projet pour un service de livraison fluviale du lundi au vendredi. Une application vous permettra de savoir ce qui est disponible et où en est la préparation de votre repas. Les livraisons se feront à heures fixes sur les quais aménagé le long du canal.

Une signalétique en accord avec l’habillage des pont guidera et informera sur les horaires de passage et le fonctionnement du food-boat.

 

 

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Le projet

Planche A3 de présentation

Planche A3 de présentation

L’émergence de nos idées

A partir de l’analyse de nos données récoltées , il a été possible d’établir différentes pistes de recherches. Celles-ci ont abouti à l’émergence de multiples possibilités d’idées et quatre thèmes sont sortis du lot: la circulation, le repos, la biodiversité et casser le rythme.

Comment pouvons-nous lier ces thématiques ensemble afin de créer un projet de design sur les trois temporalités demandées ?

Après de longues journées de dessins, de recherches, nous avons trouvé notre fil conducteur, c’est décidé notre projet aura pour but de faire déplacer les usagers de l’Ill jusqu’au canal!

In Situ avec les élus et habitants d’Illkirch

Sur le terrain

Vendredi 14 septembre, une balade en canoë nous a été proposé. En compagnie de quelques élus, nous avons pris le large. Grâce à ce nouveau point de vue, nous avons été étonné de la longueur et de la largeur du canal. Le rythme de croisière que nous avions adopté a accentué la monotonie de celui-ci. Nous avons remarqué que les alentours, n’étaient pas du tout aménagés pour se reposer mais seulement pour le passage. Peut-être faudrait-il travailler à résoudre ce problème? Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule péniche qui utilise ce canal, et les bateaux de plaisance se font rares. Il y a donc matière à travailler sur l’eau.

Suite à cette balade, nous avons rencontré les élus, pour qu’ils testent notre outil de médiation. Un jeu de cartes qui amène à la discussion autour du canal.

Mercredi, nous avons testé notre « nouveau » jeu, surpris de son efficacité nous avons pu récolter des informations intéressantes. Plusieurs fois, les termes « monotone » et « ennuie » sont revenus dans la conversation. Nous souhaitons donc créer un nouveau rythme sur le canal et ses abords. Après notre premier test effectué en compagnie des élus, nous sommes partis sur le terrain. Nous n’avons pas rencontré grand monde, à part une riveraine qui promenait son chien. Nous avons pu constater à ce moment-là, que notre approche n’était pas forcément adaptée à une personne seule. En effet, cette dame était plutôt impressionnée, déstabilisée, peut-être dû à l’infériorité numérique dans laquelle elle se trouvait, ou simplement dû à notre difficulté à expliquer le jeu. Nous avons donc retravaillé notre jeu de cartes, et notre manière d’aborder les usagers pour pouvoir repartir interroger le vendredi de habitant.

L’outil

Avant toutes choses, si on veut approcher quelqu’un sans qu’il fuit ou nous repousse, il faut attirer son attention. Les questions sont trop agressives. Il faut laisser un large champ de suggestions plutôt que des réponses évidentes. Le but est d’amener la réflexion, et que par quelques mots, une idée germe. Après avoir longuement pédalé dans la semoule à réfléchir à nos outils de médiation, allons-nous développer une structure ? Fixe ou non ? Peut-être un mur d’expression ? La création d’une page Instagram et d’un #ashtags ? Un jeu de cartes ?
Finalement, c’est décidé : ça sera un jeu de cartes avec des photos, des pictogrammes, des mots, et des zones d’expressions libres. Vendredi 14 septembre, nous rencontrons la municipalité d’Illkirch. Ensemble, nous ouvrons la discussion sur les attentes et les problématiques des élus. Cela mettrait en lumière des manques, des avis, des concepts et des anecdotes.

Premières impressions

La vie est un long canal / Camille Goussard

Un soleil qui transperce les hauts platanes, le vent dans les cheveux produit par un effet de mouvement, et le corps en action sur un vélo ; ça c’est le sentiment de bien être. La ville durant cet instant n’existe plus. Mes oreilles ne perçoivent plus le bruit incessant des voitures et portent leur attention sur des sons plus naturels. Ce canal, liaison et coupure à la fois, s’étend en longueur mais sépare les deux amants : ces deux rives, l’une, plus industrielle et certainement moins appréciable pour la vue que l’autre. Mais qu’importe, ce canal est là et s’étend inlassablement comme hors du temps. Statique, seuls les acteurs autour viennent jouer leur pièce, s’accaparant cette scène à leur convenance. La liberté vient elle aussi, comme un sentiment d’être ici et ailleurs, dans la ville et en dehors, à la fois entouré et seul. Et sous les ponts sans doute, existent des rendez vous secrets, des moments intimes partagés à l’abris des regards indiscrets. Paisible et insatiable, la vie est un long canal, ponctuée de pièces de théâtres dont l’auteur n’est pas qu’une seule personne. 

Les couleurs / Julie Parade

Vert : Au fur et à mesure que le chemin devant nous se compose, celui-ci devient essentiellement illustré par la verdure, parfois il s’interrompt par quelques ponts et habitations aux volets verts. On y trouve une richesse florale composée de fleurs, platanes et champs de maïs, accompagnant les usagers le long du canal. Qu’avons-nous encore à découvrir sur notre route et pour qui ?

Bleu  : Aujourd’hui un ciel sans nuages. Sur l’eau, légèrement vibrante le paysage se reflète. Les ondes de l’eau créent un mélange des nuances d’un tableau peint devant moi. Le passé demeure présent comme si le temps s’était arrêté il y a déjà un moment, le vivant me ramène à moi.

Marron  : L’Été est encore présent mais les premières feuilles sont tombées, serait-ce un signe du début de l’automne  ? Les jours passent, l’Ill s’en enrichit. On y trouve une faune vivante au plumage coloré se laissant guider sur le cours d’eau, mais également les feuilles mortes qui tourbillonnent à coté des déchets dans cette eau si paisible. Deux vies, une continue et une fini…comme notre trajet.

Au fil de l’eau / Simon Deneux

À travers un tracé hiérarchisé par une route goudronnée d’un côté puis par un petit chemin chaotique de l’autre, notre balade à vélo a commencé dans l’étonnement et les rires. Ce parcours le long du canal m’a permis d’apprécier un « coin de nature » toutefois entouré par la civilisation et les bruits ambiants. Jonché d’arrêts stratégiques notre excursion m’a permis de constater la forte présence de bâtiments industriels, marquant l’histoire de ces lieux. Cette escapade m’a amené à voir l’importance de ce canal pour les riverains. Coin de balade ou de détente pour certain, sportif pour d’autres cet espace de nature offre des atmosphères différentes. Sorte de parcours sensoriel ou les sifflements, les bruits de voitures, les odeurs mêlée aux architectures environnantes s’associent pour offrir au canal une identité qui demande à être valorisée.

Rythme / Mathilde Manier

Partir du lycée, rapidement. Rouler le long du canal. Être surprise par le calme. La verdure. L’immensité des arbres. Le miroir d’eau. S’arrêter. Prendre le temps. S’imprégner de l’atmosphère. Observer. Les formes floues, mouvantes sur l’eau. Reprendre les vélos. Doucement. Rencontrer des canards. S’arrêter encore. Attendre le groupe. Pédaler encore. Croiser des coureurs. Des gens pressés ou en ballades. Dernière pause. Faire demi-tour. Et rentrer.

Studio Poivrons

 

Une ligne

Artificiel, une perspective, une ligne, un horizon.

Ces structures droites habitées viennent compléter dans leurs lignes, les formes végétales.

Ce canal tranquille et symétrique, accompagne les passants.

Ce miroir d’eau paisible provoque l’étonnement.

Des ponts séparent cet axe et nous permettent des points de vue différents.

Studio à la ligne

 

H2o

Prends possession d’un lit artificiel. Une multitude de gouttes compose et reflète le temps qui s’écoule. Ce miroir calme, aux sillons anarchiques cohabite avec la technique humaine et le vivant. Ciel, Terre, Eau et Hommes construisent une perspective dont l’horizon est indicible. Structure droite et aléatoire, ta vase créée la mémoire. D’un bout à l’autre de cette ligne, deux portes gargantuesques permettent une action hydraulique et miraculeuse. L’ Eau défie le cours des choses, et cette fabrication intrigue les passants. Et moi, de façon éphémère je viens investir, habiter, habiller cette rive utilitaire. Le canal se balade… nous aussi.

Hugues Herphelin

 

Le canal

Déjà sur la carte, le canal m’a impressionné par sa forme rigide, tranchant la ville en deux parties. Une fois sur place, la ligne filante et allongée du canal me frappa une seconde fois. En y regardant de près, sa nature artificielle se fait plus évidente encore : sur chaque rive, des chemins suivent la ligne que trace l’eau. Les arbres, situés à distance similaire les uns des autres, suivent eux aussi cette ligne infinie et fuyante à l’horizon. Le reflet des bateaux et du feuillage des arbres sur l’eau, renforce le parallélisme de chaque élément face à la trace du canal. Malgré cette ligne implacable, l’ambiance au bord du canal n’est pas désagréable. Les arbres sont assez hauts pour garder une certaine fraîcheur le long de la route aquatique, et permettent un isolement de la ville aux alentours, apportant un calme et une sérénité à une nature verte et riche.

Guillaume Bretonnet

 

Etonnement

Je me demande quelles relations ont les habitants d’Illkirch avec le canal. Qui se promène, le regarde, l’habite, le traverse tous les jours. Première impression, étonnement. Où sont les poubelles ? Il semblerait que le canal est apprécié des usagers. Pour l’ancienneté ? La notion de fonctionnel ? L’ambiance paisible ? La fonction principale du canal est donc l’import-export de matériaux. Il y a aussi des pistes cyclables que j’ai emprunté ainsi que des canoës. Après 2km, où sont les poubelles ? Je trouve qu’il manque d’animation. Y a-t-il des attractions pour enfants, des pédalos, des garages à vélo ? Je n’en ai pas vu, et toujours pas de poubelle… Pourtant ce canal est régulièrement emprunté par toutes sortes d’usagers. Les habitants, les personnes qui travaillent, les sportifs, les familles, les personnes âgés, les jeunes à la pause du midi ou à la tombée de la nuit… Ma première réflexion a donc été celle-ci : pourquoi n’y a-t-il pas de poubelle ?

Julia Veljkovic

 

Distinction

Un axe verdoyant qui relie Illkirch à Strasbourg. Le Rhône au Rhin. C’est un canal sud Alsacien passant par Illkirch qui sépare l’urbain et la nature, la circulation et la tranquillité. Un lieu de coupure opposant une zone industrielle à un espace paisible. Au bord de l’eau, on remarque les bâtiments, dans la ville, on s’émerveille face à cette végétation. Quelques constructions empiètent sur le canal grâce à la fondation de ponts traversants. De ceux-là, naissent des points de vue différents qui nous laissent contempler cette symétrie presque parfaite d’un espace naturel. Les voitures et transports encerclent le canal où les bateaux circulent lentement. Le miroir d’eau reflète la flore et le béton graffé. Il reflète la vie.

Emma Bescos

 

La pagaie

Vendredi, 9h, embarquement sur nos canoës, tous à bord, les canards sont intrigués..

Cette activité, nous porte le long du canal, un canal linéaire, paisible et silencieux.

Nous naviguons sous la fraîcheur matinale, encadrés de cette nature luxuriante.

On flotte, au dessus du quotidien.

Sur le tapis de feuilles, nos sillages perturbent cette ligne aquatique et créent de nouvelles gammes. Couleurs, son et textures.

Sous les arbres centenaires, on passe lentement, mais sûrement.

Admiratif, nous découvrons un autre usage, un autre point de vue.

Le canal se dévoile et n’a pas fini de nous surprendre et d’émerveiller nos sens.

Mais la pagaie n’est pas pratique.

Studio à la ligne

 

Mixes d’informations

Le 14 septembre dernier, nous avons été convié avec les élus de la ville d’Illkirch et d’autres personnes en liens avec les bords du canal de Rhône au Rhin. Nous avons nous même été des utilisateurs du canal, en canoë et cela permet de changer de point de vue, découvrir un paysage de manière ludique et en comprendre le fonctionnement. Lieu de passage, de divertissement, d’activité sportive, et de repos.  

Un lieu, des histoires, des nouvelles connexions et habitations. Bref le canal est en lien avec les enjeux de la ville d’Illkirch, qu’ils soient démographiques, politique ou sociaux.

Studio à la ligne

 

Approche du terrain

Après plusieurs visites du site, nous retenons que le canal est une énorme ligne droite, à laquelle les gens se rendent pour y passer et s’y promener. Le lieu est isolé du bruit de la ville et permet d’oublier le monde extérieur. Le facteur important à prendre en compte pour notre projet est l’éco-quartier.

CONSTAT

Suite aux dialogues avec les usagers, les problèmes récurants sont le manque d’assise le long du canal : les gens veulent pouvoir s’asseoir et l’admirer. Les familles soulignent le fait que les enfants n’ont pas grand chose à faire sur le canal, des espaces pourraient être pensés pour eux et les futurs habitants de l’éco-quartier.

 

Développement

AUJOURD’HUI

Nous avons réalisé le prototype d’une chaise afin d’envisager la réalisation de nos assises. Après avoir raccommodé une chaise nous la déposons près du canal. Dans un premier temps nous avons observé si les passants étaient intrigués, intéressés par la chaise s’ils souhaitaient s’en emparer, se l’approprier, la déplacer, l’utiliser. Dans un second temps nous sommes partis à la rencontre des usagers afin d’avoir leurs avis sur l’utilité d’une chaise au canal, où la disposer, de quelle manière et pourquoi ? Les usagers nous ont indiqué l’emplacement face au canal et ont annoncé leur intérêt de disposer des assises sur les bords de celui-ci. Le résultat de cette expérience fût enrichissante. La chaise demeure toujours.Nous pouvons donc commencer la réalisation de nos premiers prototypes pour la temporalité court terme. Suite aux besoins cités, il était nécessaire de proposer un prototype de chaise, un coin de repos le long du canal. Nous sommes partis sur une idée de multi-fonctionnalités, soit la notion de confort et de ludisme. Nous avons essayé de répondre aux attentes des usagers par le biais d’une assise, en la fabriquant de manière à ce qu’elle soit ludique pour le jeune public. Le matériaux «corde», solidement tressé correspondait totalement à ces attentes. Les notions de hamac, toile d’araignée s’en échappent. Deux assises ont été réalisées, une forme carré et un transat. Le prototype a été conçu en matériaux de récupération afin de le rendre visible, accessible et éco-friendly. Le bois apparent est en harmonie avec son environnement et les cordes connotent le jeu, la résistance et la liane. Nous avons constaté que les usagers étaient satisfaits de ces prototypes. Ils soulèvent cependant le problème de la dégradation. Alors, dans une optique de réalisation nous opterons pour un bois plus épais, plus lourd et l’assise ainsi qu’une fixation au sol afin d’éviter vols ou dégradations.

 

 

Finalisation

DEMAIN

Dans une pensée plus avancée, nous avons envisagé de créer une circulation plus personnelle entre l’usager et le canal. Afin de faciliter l’observation et déplacer l’usager au dessus du canal, nous avons réalisé des tronçons de passerelles aléatoires flottants au dessus de l’eau du canal. Les usagers seraient alors invités à découvrir une nouvelle dimension du canal et rendre plus agréable cette balade. Des modélisations nous ont aidées à imaginer le projet.

DANS UNE UTOPIE

Nous avons pris de la hauteur et imaginé une nouvelle manière de voyager à travers la canal. Les usagers sont invités à utiliser les passerelles à disposition qui mène à la hauteur des arbres et se rassemblent autour d’un grand filet au dessus du canal. L’expérience, interactive et ludique, renvoie à la découverte, et fait voyager l’usager. Le prototype permet aussi de résoudre le problème récurrent des usagers qui sont à pied et qui n’ont pas de place pour circuler tranquillement à cause des pistes cyclables : il est important de proposer aux personnes à mobilité réduite, aux personnes âgées, poussettes, aux familles…, un espace où circuler en toute tranquillité. Cette passerelle en hauteur permettrait donc une plus grande accessibilité. Elle se verrait passer d’arbre en arbre pour mener l’usager d’un point à l’autre, grâce à des passerelles mises à disposition. Au milieu de cela, des filets de corde seraient tissés et proposeraient aux plus joueurs une découverte et une activité ludique et confortable. Ce parcours devient une aventure.